SIX-FOURS LES PLAGES...

Nous sommes bienheureux, veinards et privilégiés ….
Nous avons tant de belles choses, à notre portée !
La mer , aux mille visages, grandiose et magnifique
Des calanques ,des ports ,et de si belles criques,
Nos falaises ,ou poussent les « griffes de sorcière »
Ces pinèdes parfumées, ou la cigale ,casanière,
Agrippée au tronc d’un arbre, nait de si belle manière,
Regardons,, ce panorama, à en perdre haleine,
Le Gaou, à lui seul, nous émerveille
Rendant grâce, à « sa Vénus », si belle !
Et sa terrasse naturelle, ou la vue a l’infini
Face à la haute mer, nous rend si petit !
Le Mont Salvat , matador belliqueux
Regorgeant de cachettes précieuses
La Gardiole ,le Mouret et la Grande Fosse
Ou les plongées sous marines, enjôleuses
Nous exaltent et nous impressionnent !
Il y a aussi «la Lèque, « petit hameau isolé
Où ,bienheureux , quelques années,
Nous avons résidés !
Et si par la haut , vous vous égarez,
Peut être « le Trou de l’or »vous découvrirez ?
Arpentant un kilomètre de falaises,
L’air pur et vivifiant, vous fouette le visage,
Se brisant sur les rochers ,et la grève,
La mer exalte sa plainte avec rage,
Nous sommes face aux grands fonds
Explorés par le commandant « Cousteau »
Faisant parti de nos héros !
A proximité, Notre Dame de Bonne Garde
Surnommée Notre Dame du Mai
Point culminant du massif de « Sicié »
Ici, l’on s’interroge, on musarde
L’endroit est mystérieux, féerique
A l’ombre des chênes-lièges, et des pins
Sous les arbousiers, et les lentisques
On se pose et l’on pique nique !
La mer brode de jolis festons
Le long des plages ,de limon
Elle s’encanaille, et s’agite
Lorsque le vent l’invite…
Et puis, SIX-FOURS …C’est aussi,
Le fort, véritable nid d’aigle, durant la guerre
Maintenant, vestige d’un village haut perché »
Et la collégiale, près de cette forteresse déclassée
Simple et modeste, dans son appareil….
Six fours c’est aussi, ses conques
Fontaines médiévales, parfois disparues
La conque de Fillol , et celle de la Forge
La conque de la Rouvière ,et celle de Pétugue,
Fontaines souvenirs, de nos jeunes années
Ou la vie était sérénité…
Et puis Six fours, c’est aussi ses chemins
La ou courent tous les gamins
Des chemins « caladés »souvent pavés
Des chemins qui ont vécus,
Maintenant disparus…
Six fours c’est aussi « REYNIER »
Qui doit son nom a des marais
Peuplés de grenouilles »rainettes »
Vivaces et mignonnettes,
Ce qui a valu à ce coin bien aimé,
le nom de « Rainier, devenu « Reynier »
Six fours c’est aussi le BRUSC
Du mot provençal signifiant « bruyère »
Village de pêcheurs, fiers de leur port
Où se balançaient naguère
Une flottille de barques ,à rames ou à voiles
Ils vivaient, heureux, coquin de sort,
Sous leur beau ciel tout plein d’ étoiles !
Entre les maisons, sur le petit chemin qui monte,
Se dresse l’église, dédiée à Saint Pierre,
Toute simple, elle fut construite et donnée au diocèse
Par un ancien propriétaire des Embiezs
Nostalgie du temps béni ,ou de longs filets humides
Séchaient le long des routes, sur les quais, sur la jetée,
Pour ensuite être réparés des dégâts causés par les rochers
Qu’il faisait bon, les soirs d’été…..
S’assoir sur les pierres , réchauffées, de la jetée
Les feux de la passe clignotaient, sans se lasser,
L’immensité des eaux, les cieux brillant d’étoiles
Le Brusc, endroit béni des Dieux !!!!!
Les Embiezs c’est toujours Six-Fours,
Je vous le dis, nous sommes veinards,
La Tour fondue, en son temps
Aux Embiez s’est accrochée
Faisant la place aux « passages des barques »
Grande Passe, Passe de Sautaire,
Là on se repère,
Passe des Magnons ,Passe de la Cauvelle,
Un peu plus rebelle,
Et la Passe de l’Ane !
Ou quelque fois on flâne …
Et puis aussi les GAOU(S)
Le petit et le grand
Ou il y a trés longtemps
Un camping s'est installé
Faisant la joie des initiés !
Ca reste un endroit recherché
Par beaucoup de vacanciers !
Je voudrais encore vous raconter
Cette ville tant aimée…..
Plus tard…Qui sait ?
Belle journée a Vous !
G .PERRIN
Septembre 2021

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Merci pour cette belle ballade à Six-Fours


Bon dimanche
Gros bisous