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Ce poème, Solitaire ferveur…, trouve ici une nouvelle respiration dans un duo entre voix masculine et féminine. Deux âmes s’y répondent, comme un écho entre rêve et réalité, entre la plume et la chimère.
La musique souligne la ferveur intérieure, ce fil invisible qui relie le silence du cœur à la parole poétique.
Maria-Dolores
Solitaire ferveur...
Il a dans le silence adoré la tendresse,
Oubliant que parfois s’étend une caresse
Sous un doigté couvrant l’essence d’un esprit.
Il écoute à présent la voix de la chimère.
Laissant sur le vélin le souffle d’un écrit,
Dés lors tombe amoureux d’une étonnante plume,
Envahissant son cœur d’une irréelle écume,
Mais reniant la mer en un bouquet meurtri
Il ne croit plus en rien au vent d’une chimère.
Que faut-il à l’hiver pour capter le mystère ?
Inutile de croire au courant d’un rêveur ;
Lorsque sur un reflet apparaît solitaire
Le pouvoir enlaçant une présence amère,
Il sait qu’à l’avenir, vivra d’une ferveur.
Maria -Dolores
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