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Poème Sont-ce les sonnets sots s’ils sont sociologiques ?

Peniculo

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#1
Sont-ce les sonnets sots s’ils sont sociologiques ?


Quelques savants cerveaux à la pensée balaise
Prêtèrent leurs oreilles aux bruissements terriens
Car écouter, dit-on, se peut source de bien.
Ils sentaient bien venir un début de malaise.

Ils eurent à la rigueur bien fait une fournaise
De cette boule ronde à l’étrange maintien
Car à bien réfléchir ses peuples n’aimaient rien
Et dans un grand foutoir ils se sentaient à l’aise.

Le lundi il fallait réformer tout l’état
On en légiférait à la chambre, au sénat,
Mais le mardi d’après le peuple manifeste

Et dans la rue l’on voit se crêper des chignons
Disant : décret nouveau égale nouvelle peste !
Réformons sans bouger et demeurons grognons.



Mais le temps, ce couillon, n’aimant pas obéir
Fit que des changements devinrent inévitables
Le progrès sans arrêt faisait tourner les tables
Le monde du passé se mit à défaillir.

Certains n’aimant plus rien se mirent à haïr,
On cacha les idées sous des mots détestables
Les partis concurrents pondirent des incapables
Ayant peu de talent mais sachant nous trahir.

Voyant l’imbroglio s’auto-régénérer
Les éminents penseurs, ne pouvant éclairer
Notre sphère en déclin, boudèrent la planète.

Tirant une morale étonnante ma foi
Ceux qui ont l’esprit mou mais trop dure la tête
Ne sauraient échapper au hasard, à sa loi.


Quelques sages pourtant dirent le temps propice
À revoir les copies aux devoirs trop brouillons
Que politiques en trop devenaient trublions
Que surcharge d’excès menait au précipice.

On ressortit les mots gravés aux frontispices
Armes qui autrefois formaient les bataillons
Mais d’antiques desseins on fit de tels bouillons
Que l’on se désola de leur manque d’épices.

Aux diverses promesses osées de toutes parts
Il faudra bien s’ouvrir ou dresser un rempart.
Pouvons-nous espérer, sous nouvelles auspices,

Avoir des nouveautés de figures et d’esprit
Protégeant nos enfants de futurs maléfices
Fuyant l’abstention le pire des mépris ?


Voyez comme le pouvoir est chose relative
La Covid s’en vint tout redevient brouillon
On donne la parole au moindre trublion
Dont le discours est vif mais la vie inactive

L’esquif de l’état si souvent en dérive
Change chaque matin de cap ou d’opinion
De dire je ne sais pas porte à la dérision
La décision hâtive en devient maladive

On oublie la méthode des anciens bienveillants
On ne choisit jamais que le moins malfaisant
Sans de l’expérience peser l’exactitude

Et la houle portant plus de maux que de biens
On gave notre histoire de tant d’inaptitudes
Que la désespérance gagne les citoyens.







 
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#2
Sont-ce les sonnets sots s’ils sont sociologiques ?


Quelques savants cerveaux à la pensée balaise
Prêtèrent leurs oreilles aux bruissements terriens
Car écouter, dit-on, se peut source de bien.
Ils sentaient bien venir un début de malaise.

Ils eurent à la rigueur bien fait une fournaise
De cette boule ronde à l’étrange maintien
Car à bien réfléchir ses peuples n’aimaient rien
Et dans un grand foutoir ils se sentaient à l’aise.

Le lundi il fallait réformer tout l’état
On en légiférait à la chambre, au sénat,
Mais le mardi d’après le peuple manifeste

Et dans la rue l’on voit se crêper des chignons
Disant : décret nouveau égale nouvelle peste !
Réformons sans bouger et demeurons grognons.



Mais le temps, ce couillon, n’aimant pas obéir
Fit que des changements devinrent inévitables
Le progrès sans arrêt faisait tourner les tables
Le monde du passé se mit à défaillir.

Certains n’aimant plus rien se mirent à haïr,
On cacha les idées sous des mots détestables
Les partis concurrents pondirent des incapables
Ayant peu de talent mais sachant nous trahir.

Voyant l’imbroglio s’auto-régénérer
Les éminents penseurs, ne pouvant éclairer
Notre sphère en déclin, boudèrent la planète.

Tirant une morale étonnante ma foi
Ceux qui ont l’esprit mou mais trop dure la tête
Ne sauraient échapper au hasard, à sa loi.


Quelques sages pourtant dirent le temps propice
À revoir les copies aux devoirs trop brouillons
Que politiques en trop devenaient trublions
Que surcharge d’excès menait au précipice.

On ressortit les mots gravés aux frontispices
Armes qui autrefois formaient les bataillons
Mais d’antiques desseins on fit de tels bouillons
Que l’on se désola de leur manque d’épices.

Aux diverses promesses osées de toutes parts
Il faudra bien s’ouvrir ou dresser un rempart.
Pouvons-nous espérer, sous nouvelles auspices,

Avoir des nouveautés de figures et d’esprit
Protégeant nos enfants de futurs maléfices
Fuyant l’abstention le pire des mépris ?


Voyez comme le pouvoir est chose relative
La Covid s’en vint tout redevient brouillon
On donne la parole au moindre trublion
Dont le discours est vif mais la vie inactive

L’esquif de l’état si souvent en dérive
Change chaque matin de cap ou d’opinion
De dire je ne sais pas porte à la dérision
La décision hâtive en devient maladive

On oublie la méthode des anciens bienveillants
On ne choisit jamais que le moins malfaisant
Sans de l’expérience peser l’exactitude

Et la houle portant plus de maux que de biens
On gave notre histoire de tant d’inaptitudes
Que la désespérance gagne les citoyens.







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Merci du partage Peniculo
 
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