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Suite des formes poètiques [8/8 + 4]
Villanelle
D’origine italienne, la villanelle, de l’italien villanella (du latin villanus paysan), est, en littérature, petite poésie pastorale à forme fixe et divisée en couplets qui finissent par le même refrain. C’est aussi une danse.
L’archétype de la villanelle est La Tourterelle envolée, de Passerat :
J’ai perdu ma tourterelle ;
Est-ce point elle que j’oy ?
Je veux aller après elle.
Tu regrettes ta femelle ;
Hélas! aussi fais-je, moi,
J’ai perdu ma tourterelle.
Si ton amour est fidèle,
Aussi est ferme ma foi :
Je veux aller après elle.
Mort que tant de fois j’appelle,
Prends ce qui se donne à toi !
J’ai perdu ma tourterelle,
Je veux aller après elle.
Virelai
Le virelai est un poème à forme fixe, avec un nombre variable de strophes à deux rimes. L'un de ses vers sert de refrain et réapparaît en général à la fin de chaque strophe. Les mètres d'un virelai peuvent être identiques ou variés.
Le mot virelai vient de lai et de virer dans le sens de tourner, ce qui évoque à la fois la danse et le refrain, ce dernier pouvant être repris en chœur. Les premiers virelais datent de la fin du XIIIe siècle et le genre fut surtout populaire au XIVe et au XVe siècle.
Parmi les auteurs de virelais, l'un des plus importants est Guillaume de Machaut, qui en écrivit 39 sous le nom de chansons balladées.
Quant je suis mis au retour de voir ma Dame,
Il n'est peine ne douleur que j'aie, par m'ame.
Dieus! c'est drois que je l'aim, sans blame de loial amour
Sa biauté, sa grant doucour d'amoureuse flame,
Par souvenir, nuit et jour m'espient et enflame
Dieus! c'est drois que je l'aim, sans blame de loial amour
Et quant sa haute valour mon fin cuer entame,
Servir la weil sans fotour penser ne diffame.
Dieus! c'est drois que je l'aim, sans blame de loial amour
Villanelle
D’origine italienne, la villanelle, de l’italien villanella (du latin villanus paysan), est, en littérature, petite poésie pastorale à forme fixe et divisée en couplets qui finissent par le même refrain. C’est aussi une danse.
L’archétype de la villanelle est La Tourterelle envolée, de Passerat :
J’ai perdu ma tourterelle ;
Est-ce point elle que j’oy ?
Je veux aller après elle.
Tu regrettes ta femelle ;
Hélas! aussi fais-je, moi,
J’ai perdu ma tourterelle.
Si ton amour est fidèle,
Aussi est ferme ma foi :
Je veux aller après elle.
Mort que tant de fois j’appelle,
Prends ce qui se donne à toi !
J’ai perdu ma tourterelle,
Je veux aller après elle.
Virelai
Le virelai est un poème à forme fixe, avec un nombre variable de strophes à deux rimes. L'un de ses vers sert de refrain et réapparaît en général à la fin de chaque strophe. Les mètres d'un virelai peuvent être identiques ou variés.
Le mot virelai vient de lai et de virer dans le sens de tourner, ce qui évoque à la fois la danse et le refrain, ce dernier pouvant être repris en chœur. Les premiers virelais datent de la fin du XIIIe siècle et le genre fut surtout populaire au XIVe et au XVe siècle.
Parmi les auteurs de virelais, l'un des plus importants est Guillaume de Machaut, qui en écrivit 39 sous le nom de chansons balladées.
Quant je suis mis au retour de voir ma Dame,
Il n'est peine ne douleur que j'aie, par m'ame.
Dieus! c'est drois que je l'aim, sans blame de loial amour
Sa biauté, sa grant doucour d'amoureuse flame,
Par souvenir, nuit et jour m'espient et enflame
Dieus! c'est drois que je l'aim, sans blame de loial amour
Et quant sa haute valour mon fin cuer entame,
Servir la weil sans fotour penser ne diffame.
Dieus! c'est drois que je l'aim, sans blame de loial amour
Voila ce n’est qu’un bout mais il répond déjà
Aux demandes faisant l’objet de mes tracas
De moi il y a peu en dehors de l’effort
Menant tant de bateaux divers au même port.
S’il pouvait être utile à quelques curieux
Ce serait toujours ça et ce serait tant mieux.
Aux demandes faisant l’objet de mes tracas
De moi il y a peu en dehors de l’effort
Menant tant de bateaux divers au même port.
S’il pouvait être utile à quelques curieux
Ce serait toujours ça et ce serait tant mieux.