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Sur les vagues d'un songe
Sur les vagues d'un songe enfantant des chimères
Je me suis endormie écoutant le doux bruit
Des longs soupirs du vent, mélopée de la nuit
Me berçant lentement de ses chants éphémères
Au large de la rive où mes peines amères
Se lamentaient sans fin, traînant là leur ennui
Un matin à genoux, mon coeur s'est réjoui
De les savoir enfouies aux pieds de cryptomères
La vie est un long deuil de rêves non éclos
L'hiver de nos chagrins parfois bien trop hostile
Mais au jardin du temps l'humus reste fertile
Mille surgeons nouveaux dans notre intime enclos
Surgissent. Voyez-vous, rien n'arrête la liesse
Des fleurs de l'espérance au printemps des promesses.
Sur les vagues d'un songe enfantant des chimères
Je me suis endormie écoutant le doux bruit
Des longs soupirs du vent, mélopée de la nuit
Me berçant lentement de ses chants éphémères
Au large de la rive où mes peines amères
Se lamentaient sans fin, traînant là leur ennui
Un matin à genoux, mon coeur s'est réjoui
De les savoir enfouies aux pieds de cryptomères
La vie est un long deuil de rêves non éclos
L'hiver de nos chagrins parfois bien trop hostile
Mais au jardin du temps l'humus reste fertile
Mille surgeons nouveaux dans notre intime enclos
Surgissent. Voyez-vous, rien n'arrête la liesse
Des fleurs de l'espérance au printemps des promesses.