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Poème Sur Terre

Gonzague

Grand poète
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#1
Sur Terre

Soudain, les cieux s'ouvrirent, écartelés
Par le fracas des bombes thermonucléaires
Qui arrachent des lambeaux du sol craquelé
Au cœur même d'un complexe balnéaire.

Énergie libérée, réaction en chaîne
Vaporisent et disloquent les bâtiments
La boule de feu, l'onde de choc se déchaînent
Détruisant tout, à faire fondre le ciment.

L'apocalypse s'abat sur les continents
Et dans les océans, tout est vitrifié
La Mort pleure, plus de vie ! C'est hallucinant !
Avec le temps, le climat s'est lénifié.

Des millions d'années ont passées et un jour
Venant de l'espace profond, un grand vaisseau
La nouvelle Arche s'est posée, aux alentours
De l'engin, les traces de combats colossaux.

Et un voyageur astral sort de l’astronef
Il scrute l’horizon, observe le soleil
Qui est toujours présent, là-bas, un relief
Intrigué par ce mont, reprend son appareil.

Une gigantesque pyramide apparaît
Il entrevoit la porte, entre dans l’édifice
Et au fond un autel, avec grand intérêt
Il avance vers ce lieu de sacrifice.

Sur un des côtés, un étrange mausolée
De métal et de verre, Il voit le corps humain
Féminin et si parfaitement conservé
Fasciné, il croit que l’être lui tend les mains !

L'extraterrestre vacille, bouleversé
A voir allongé sur le marbre opalin
Le corps figé par le temps, se sent transpercé
II veut sortir l'aimée du tombeau cristallin.

Comment briser le minéral et libérer
La déesse, des serres de l'éternité
Il pleure en longs sanglots, il est désespéré
Impuissant devant la splendide nudité.

Et une larme tombe sur le sol poli
Tout d'un coup, la salle s'emplit de lumière
L'entité prend peur et soudain c'est la folie
Le caveau s'ouvre, apparaît la prisonnière.

Belle ! À faire pâlir d'envie les plus beaux soleils
Elle ouvre enfin ses yeux, d'un bleu azur
Délivrée de son interminable sommeil
Machinalement, refait sa douce coiffure.

L'humaine vraiment surprise, prête à tomber
Regarde autour d'elle, aperçoit la créature
Près du tombeau, qui ressemble à un scarabée
Elle crie de terreur, à voir cette imposture.

L'animal est saisi, agite mandibules
Pour lui faire comprendre qu'il veut l'apaiser
La rassurer, mais la femme sans préambule
Le tue, comme un scorpion au mortel baiser.

La femme se penche sur le cadavre froid
De la bête qui gît le thorax perforé
Elle entrevoit et s'aperçoit avec effroi
Que le monstre ne voulait pas la dévorer.

L'insecte portait entre ses pattes griffues
Les vêtements de la Dame, mais qu'ai-je fait ?
Il voulait m'aider et n'était pas à l'affût
D'une proie ! Elle remit enfin ses effets.

Celle qui s'appelle Eve comprend son erreur
Cherche désespérément les moyens de fuir
De quitter cet endroit maudit et de malheur
Pour sa vie, pour sa survie, à tout prix, s'enfuir.

Sortant des lieux, trouve l'engin spatial
De la défunte victime, monte dedans
Les moteurs hurlent, malgré le froid glacial
Il faut décoller et éviter l'accident.

Eve, perdue dans l'océan interstellaire
Décide d'être en état d'hibernation
Elle s'endort dans son caisson rectangulaire
Le pire des dangers, les radiations.

Un millénaire plus tard, le radeau céleste
S'échoue, quel est ce pays aux abords ardents
Eve demande où elle est à un être agreste
Sur la Planète des singes, mon nom Adam !

Eve est surprise, étonnée et déconcertée
Adam est vêtu tout de blanc, d'un beau costume
Et parle un français parfait, il veut l'alerter
L'homme n'est pas Maître, ce n'est pas la coutume.

Car le pouvoir est entre les mains des primates
Ils font la loi, les humains, des animaux captifs
Adam le sait, il en porte les stigmates
Les singes savent corriger les fugitifs.

Mais tu es donc un esclave, un vil serviteur
Comment peux-tu subir cette servilité
N'as-tu pas envie de combattre les auteurs
Qui manquent tant envers toi, de civilité.

Adam explique à Eve qu'il est différent
C'est le dernier des Neandertal, le mal
Il ne l'a pas en lui et trouve aberrant
Qu'elle veuille tout changer, nuire à l'animal.

Eve essaie de le convaincre, c'est la nature
Humaine de dominer, maîtriser les éléments
Adam ne se plaint pas, a bonne nourriture
Il n'a plus à chasser, les temps sont plus cléments.

Le temps passe, l'amour entre les deux amants
Prend place, Eve est désormais heureuse, enceinte
Pour la première fois, devenir maman
Et qui pourrait prédire si un jour sur Terre...
 

D.Isabelle

Maître poète
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Je suis
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Hors ligne
#2
Sur Terre

Soudain, les cieux s'ouvrirent, écartelés
Par le fracas des bombes thermonucléaires
Qui arrachent des lambeaux du sol craquelé
Au cœur même d'un complexe balnéaire.

Énergie libérée, réaction en chaîne
Vaporisent et disloquent les bâtiments
La boule de feu, l'onde de choc se déchaînent
Détruisant tout, à faire fondre le ciment.

L'apocalypse s'abat sur les continents
Et dans les océans, tout est vitrifié
La Mort pleure, plus de vie ! C'est hallucinant !
Avec le temps, le climat s'est lénifié.

Des millions d'années ont passées et un jour
Venant de l'espace profond, un grand vaisseau
La nouvelle Arche s'est posée, aux alentours
De l'engin, les traces de combats colossaux.

Et un voyageur astral sort de l’astronef
Il scrute l’horizon, observe le soleil
Qui est toujours présent, là-bas, un relief
Intrigué par ce mont, reprend son appareil.

Une gigantesque pyramide apparaît
Il entrevoit la porte, entre dans l’édifice
Et au fond un autel, avec grand intérêt
Il avance vers ce lieu de sacrifice.

Sur un des côtés, un étrange mausolée
De métal et de verre, Il voit le corps humain
Féminin et si parfaitement conservé
Fasciné, il croit que l’être lui tend les mains !

L'extraterrestre vacille, bouleversé
A voir allongé sur le marbre opalin
Le corps figé par le temps, se sent transpercé
II veut sortir l'aimée du tombeau cristallin.

Comment briser le minéral et libérer
La déesse, des serres de l'éternité
Il pleure en longs sanglots, il est désespéré
Impuissant devant la splendide nudité.

Et une larme tombe sur le sol poli
Tout d'un coup, la salle s'emplit de lumière
L'entité prend peur et soudain c'est la folie
Le caveau s'ouvre, apparaît la prisonnière.

Belle ! À faire pâlir d'envie les plus beaux soleils
Elle ouvre enfin ses yeux, d'un bleu azur
Délivrée de son interminable sommeil
Machinalement, refait sa douce coiffure.

L'humaine vraiment surprise, prête à tomber
Regarde autour d'elle, aperçoit la créature
Près du tombeau, qui ressemble à un scarabée
Elle crie de terreur, à voir cette imposture.

L'animal est saisi, agite mandibules
Pour lui faire comprendre qu'il veut l'apaiser
La rassurer, mais la femme sans préambule
Le tue, comme un scorpion au mortel baiser.

La femme se penche sur le cadavre froid
De la bête qui gît le thorax perforé
Elle entrevoit et s'aperçoit avec effroi
Que le monstre ne voulait pas la dévorer.

L'insecte portait entre ses pattes griffues
Les vêtements de la Dame, mais qu'ai-je fait ?
Il voulait m'aider et n'était pas à l'affût
D'une proie ! Elle remit enfin ses effets.

Celle qui s'appelle Eve comprend son erreur
Cherche désespérément les moyens de fuir
De quitter cet endroit maudit et de malheur
Pour sa vie, pour sa survie, à tout prix, s'enfuir.

Sortant des lieux, trouve l'engin spatial
De la défunte victime, monte dedans
Les moteurs hurlent, malgré le froid glacial
Il faut décoller et éviter l'accident.

Eve, perdue dans l'océan interstellaire
Décide d'être en état d'hibernation
Elle s'endort dans son caisson rectangulaire
Le pire des dangers, les radiations.

Un millénaire plus tard, le radeau céleste
S'échoue, quel est ce pays aux abords ardents
Eve demande où elle est à un être agreste
Sur la Planète des singes, mon nom Adam !

Eve est surprise, étonnée et déconcertée
Adam est vêtu tout de blanc, d'un beau costume
Et parle un français parfait, il veut l'alerter
L'homme n'est pas Maître, ce n'est pas la coutume.

Car le pouvoir est entre les mains des primates
Ils font la loi, les humains, des animaux captifs
Adam le sait, il en porte les stigmates
Les singes savent corriger les fugitifs.

Mais tu es donc un esclave, un vil serviteur
Comment peux-tu subir cette servilité
N'as-tu pas envie de combattre les auteurs
Qui manquent tant envers toi, de civilité.

Adam explique à Eve qu'il est différent
C'est le dernier des Neandertal, le mal
Il ne l'a pas en lui et trouve aberrant
Qu'elle veuille tout changer, nuire à l'animal.

Eve essaie de le convaincre, c'est la nature
Humaine de dominer, maîtriser les éléments
Adam ne se plaint pas, a bonne nourriture
Il n'a plus à chasser, les temps sont plus cléments.

Le temps passe, l'amour entre les deux amants
Prend place, Eve est désormais heureuse, enceinte
Pour la première fois, devenir maman
Et qui pourrait prédire si un jour sur Terre...
Merci Olivier de nous offrir une aussi belle lecture
Belle journée
Isabelle 🌷
 
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