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Poème Taj Mahal

EricB

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#1
Taj Mahal

Splendeur immaculée aux lignes souveraines
Que polit chaque jour un soleil radieux,
Marbre pur, ô trésor d’un roi pour une reine,
Chef d’œuvre ciselé vers l’Orfèvre des cieux !

Tu n’es pas l’égyptienne et noble pyramide
Elevant l’harmonie aux rivages du temps,
Où Khéops, endormi sous les sables arides,
Epouse avec Amon ses rêves de titan.

Tu n’es pas le Pharos à l’étoile immobile,
Guidant les égarés d’un feu supérieur,
Et dont Homère écrit qu’un ardent péristyle
Eclairait l’univers aux antiques lueurs.

Non ! tu n’es pas Bodrum au tombeau de Mausole,
La rupestre Petra ni la blanche Artémis
Qui, jadis enlacées de parfums et d’oboles,
Vont mourir au désert comme un lit d’oasis.

Les anges, les oiseaux, les foules en cadence,
Vers ton seuil irisé, palissantes d’émoi,
Dirigent leurs regards : un cortège s’élance
Et vacille au parterre, ébrieux et béat.

D’un amour éternel, ô symbole ineffable,
Neigeux comme la perle en son écrin lacté,
Une larme a coulé ton corps incomparable,
Jamais les temps humains n’ont terni ta beauté.

Dès l’aube aux doigts crayeux, l’azur te sollicite ;
Un flot marmoréen inonde tes versants ;
Tu dresses, fier et droit, tes ocres satellites
En quatre minarets, au soir, incandescents !

Je suis venu prier, Mumtaz, où tu reposes,
Près du blanc cénotaphe, au milieu des jasmins,
Songer combien le cœur est Dieu de toute chose
Lorsque l’Amour et l’Art se tiennent par la main…

Gap, 7 janvier 1997

220px-Portrait_of_Mumtaz_Mahal_(Arjumand_Banu_Begum).jpg

Portrait of Mumtaz Mahal
 
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#2

Taj Mahal


Splendeur immaculée aux lignes souveraines
Que polit chaque jour un soleil radieux,
Marbre pur, ô trésor d’un roi pour une reine,
Chef d’œuvre ciselé vers l’Orfèvre des cieux !

Tu n’es pas l’égyptienne et noble pyramide
Elevant l’harmonie aux rivages du temps,
Où Khéops, endormi sous les sables arides,
Epouse avec Amon ses rêves de titan.

Tu n’es pas le Pharos à l’étoile immobile,
Guidant les égarés d’un feu supérieur,
Et dont Homère écrit qu’un ardent péristyle
Eclairait l’univers aux antiques lueurs.

Non ! tu n’es pas Bodrum au tombeau de Mausole,
La rupestre Petra ni la blanche Artémis
Qui, jadis enlacées de parfums et d’oboles,
Vont mourir au désert comme un lit d’oasis.

Les anges, les oiseaux, les foules en cadence,
Vers ton seuil irisé, palissantes d’émoi,
Dirigent leurs regards : un cortège s’élance
Et vacille au parterre, ébrieux et béat.

D’un amour éternel, ô symbole ineffable,
Neigeux comme la perle en son écrin lacté,
Une larme a coulé ton corps incomparable,
Jamais les temps humains n’ont terni ta beauté.

Dès l’aube aux doigts crayeux, l’azur te sollicite ;
Un flot marmoréen inonde tes versants ;
Tu dresses, fier et droit, tes ocres satellites
En quatre minarets, au soir, incandescents !

Je suis venu prier, Mumtaz, où tu reposes,
Près du blanc cénotaphe, au milieu des jasmins,
Songer combien le cœur est Dieu de toute chose
Lorsque l’Amour et l’Art se tiennent par la main…

Gap, 7 janvier 1997
Magnifiquement bien écrit
Merci ÉricB
 

Chat bleu

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#3
Taj Mahal

Splendeur immaculée aux lignes souveraines
Que polit chaque jour un soleil radieux,
Marbre pur, ô trésor d’un roi pour une reine,
Chef d’œuvre ciselé vers l’Orfèvre des cieux !

Tu n’es pas l’égyptienne et noble pyramide
Elevant l’harmonie aux rivages du temps,
Où Khéops, endormi sous les sables arides,
Epouse avec Amon ses rêves de titan.

Tu n’es pas le Pharos à l’étoile immobile,
Guidant les égarés d’un feu supérieur,
Et dont Homère écrit qu’un ardent péristyle
Eclairait l’univers aux antiques lueurs.

Non ! tu n’es pas Bodrum au tombeau de Mausole,
La rupestre Petra ni la blanche Artémis
Qui, jadis enlacées de parfums et d’oboles,
Vont mourir au désert comme un lit d’oasis.

Les anges, les oiseaux, les foules en cadence,
Vers ton seuil irisé, palissantes d’émoi,
Dirigent leurs regards : un cortège s’élance
Et vacille au parterre, ébrieux et béat.

D’un amour éternel, ô symbole ineffable,
Neigeux comme la perle en son écrin lacté,
Une larme a coulé ton corps incomparable,
Jamais les temps humains n’ont terni ta beauté.

Dès l’aube aux doigts crayeux, l’azur te sollicite ;
Un flot marmoréen inonde tes versants ;
Tu dresses, fier et droit, tes ocres satellites
En quatre minarets, au soir, incandescents !

Je suis venu prier, Mumtaz, où tu reposes,
Près du blanc cénotaphe, au milieu des jasmins,
Songer combien le cœur est Dieu de toute chose
Lorsque l’Amour et l’Art se tiennent par la main…

Gap, 7 janvier 1997[/QUOTE]


Oh ! là ! là ! Quelle beauté dans les mots quand ils expriment avec art un ressenti.

Bravo poète pour cette belle poésie sans pareille que j'ai bien aimée; que je relis et qui me retient.

Sincères amitiés;

Ahmed B.
 

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