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D'ordinaire je ne sacrifie pas aux règles de la poésie classique, mais vos diverses et somptueuses production ont su me convaincre de m'y essayer. Voici donc mon premier sonnet, il parle de Tir Na Nog, une île mythique de la mythologie celtique où le temps est aboli. Elle est le lieu où se sont réfugiés les Tuatha de Danann (peuple de Dana), une race de demi dieux qui a laissé la terre d'Irlande aux humains. Pour une fois, ni érotisme ni chute humoristique dans ce texte 
Sur cette île mythique on ne compte les jours
L'été est éternel et les femmes sont belles
Elles dansent riantes, fuyant la tutelle
Du sablier jaloux ici qui n'a plus cours
Des filles de Dana on te dit le séjour
Eprises des humains ces beautés jouvencelles
Attirent les marins pour les garder près d'elles
Promettent le constant délice de l'amour
Si l'heure est alanguie le temps prend sa revanche
Sur le chef du père imprime la trace blanche
Lui qui sans héritier se trouve sans secours
Il appelle son sang et le tient pour perdu
Une heure pour son fils, pour lui un siècle échu
Le temps sur les humains veille comme un vautour
Sur cette île mythique on ne compte les jours
L'été est éternel et les femmes sont belles
Elles dansent riantes, fuyant la tutelle
Du sablier jaloux ici qui n'a plus cours
Des filles de Dana on te dit le séjour
Eprises des humains ces beautés jouvencelles
Attirent les marins pour les garder près d'elles
Promettent le constant délice de l'amour
Si l'heure est alanguie le temps prend sa revanche
Sur le chef du père imprime la trace blanche
Lui qui sans héritier se trouve sans secours
Il appelle son sang et le tient pour perdu
Une heure pour son fils, pour lui un siècle échu
Le temps sur les humains veille comme un vautour