Hors ligne
Que vienne une saison douce
un pâturage du coeur
au-delà du cri des feuilles froissées
celles gorgées de mots rageurs
que tu ne liras pas
La course prend fin
sous pavillon noir
des rêves éteints
Comment se consoler
de tes baisers perdus
dans les matins de plume
de tes sourires sentinelles
au long de mes routes frêles
toi ma Mère lumière
Que ne puis-je être à nouveau
ton enfant de l'aube
tapie dans un terrier d'étoile
une petite âme insoumise
aux chagrins dorloteux
et leurs maudites chaînes