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Toute la vérité sur Perrette la laitière
La fable que l’on sait vient d’un certain fumiste
Elle est loin de l’esprit de notre fabuliste
Il la faut corriger et sans en avoir honte
Je vais vous raconter la vérité du conte.
La Fontaine adorait les films à la télé
Mais il recevait mal, là-bas dans sa campagne
Sans antenne juchée sur un mat de cocagne
Les séries qui plaisaient à sa diversité.
Afin de voir Ésope et ses œuvres diverses
Et de prendre à Boccace quelques pensées perverses
Il avait érigé au milieu du jardin
Un mat d’exception fait d’un tronc de sapin.
Si grand qu’en la région pour une telle hauteur
On venait de fort loin étaler sa stupeur.
Perrette la bien-faite et laitière là-bas
Au piquet monstrueux ne se fit vraiment pas
Il bouchait sa fenêtre et le panorama
Privant le paysage de son plus bel éclat.
Elle voulut agir et grâce à des thermites,
Nocturnes seulement et discrets au labeur,
Fit dévorer le tronc de cet arbre emmerdeur
Jean n’eut plus à l’écran que de noirs parasites.
Le fabuliste alors s’en vint trouver la belle
Je suis privé d’antenne chercheriez vous querelle ?
Mais Perrette lui dit soyez plus littéraire
Adieu veaux, vaches, télé, afin de vous distraire
Vous qui écrivez bien sachez aux dames plaire
Venez en cas d’ennui fouiller dans mes affaires.
On aurait du sans doute appeler cette fable
Perrette et les thermites à l’action aimable
Mais on titra l'écrit, pourquoi je ne le sais,
Perrette la laitière avec le poteau laid !
La fable que l’on sait vient d’un certain fumiste
Elle est loin de l’esprit de notre fabuliste
Il la faut corriger et sans en avoir honte
Je vais vous raconter la vérité du conte.
La Fontaine adorait les films à la télé
Mais il recevait mal, là-bas dans sa campagne
Sans antenne juchée sur un mat de cocagne
Les séries qui plaisaient à sa diversité.
Afin de voir Ésope et ses œuvres diverses
Et de prendre à Boccace quelques pensées perverses
Il avait érigé au milieu du jardin
Un mat d’exception fait d’un tronc de sapin.
Si grand qu’en la région pour une telle hauteur
On venait de fort loin étaler sa stupeur.
Perrette la bien-faite et laitière là-bas
Au piquet monstrueux ne se fit vraiment pas
Il bouchait sa fenêtre et le panorama
Privant le paysage de son plus bel éclat.
Elle voulut agir et grâce à des thermites,
Nocturnes seulement et discrets au labeur,
Fit dévorer le tronc de cet arbre emmerdeur
Jean n’eut plus à l’écran que de noirs parasites.
Le fabuliste alors s’en vint trouver la belle
Je suis privé d’antenne chercheriez vous querelle ?
Mais Perrette lui dit soyez plus littéraire
Adieu veaux, vaches, télé, afin de vous distraire
Vous qui écrivez bien sachez aux dames plaire
Venez en cas d’ennui fouiller dans mes affaires.
On aurait du sans doute appeler cette fable
Perrette et les thermites à l’action aimable
Mais on titra l'écrit, pourquoi je ne le sais,
Perrette la laitière avec le poteau laid !
