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A la suite de mon poème Astrée, celui-ci a été écrit et m’a
été offert par un très vieil ami très cher à mon coeur
Toutes les Astrée ( suite)
Astrée, mais quelle Astrée?
L'Astrée de Céladon
La dédaigneuse bergère?
L'Astrée fille de la fille du Soleil
La sœur d'Ariane, la soeur de Phèdre?
L'Astrée de la Justice
Au visage triste et digne,
Au regard sévère sans être farouche,
La fille de Jupiter et de Thémis?
L'Astrée assemblée d'étoiles
La constellation de la Vierge?
L'Astrée que je connais
Est un mixte de toutes les Astrée,
Une chimère à nulle autre pareille,
Ange et démon à la fois,
Divine en tout cas dans sa démesure.
Je sais qu'entrer dans sa vie
Est une véritable aventure.
Elle n'a pas regagné le ciel
Bien que l'âge d'or soit fort loin.
Elle se débat, héroïque,
Dans ce terrible âge de fer.
Elle lutte toujours ici bas
Dans le tourment des impérities du monde
Sa demeure est bien terrestre;
Elle repose sur une déchirure sacrée.
Aussi ses fenêtres sont-elles toutes ouvertes vers le ciel
Où luisent des repères infrangibles.
Astrée y regarde le noir de l'orfraie
Comme le blanc de la colombe.
Le vent s'agrippe à sa voilure intime
Lui soufflant des rêves de remèdes universels.
Elle connaît les midis du corps
Comme les minuits de l'âme.
Elle voudrait réduire les distances inconsolables,
Guérir de ses mains irradiantes
Les maladies incurables.
Avec l'entêtement de Sisyphe
Elle prêche son tao de justice
Dans la froidure de ce temps métallique.
Il arrive parfois que sa foi trompe sa raison
Mais la pureté de l'aube
L'est moins que celle de son cœur.
A mon amie Astrée
été offert par un très vieil ami très cher à mon coeur
Toutes les Astrée ( suite)
Astrée, mais quelle Astrée?
L'Astrée de Céladon
La dédaigneuse bergère?
L'Astrée fille de la fille du Soleil
La sœur d'Ariane, la soeur de Phèdre?
L'Astrée de la Justice
Au visage triste et digne,
Au regard sévère sans être farouche,
La fille de Jupiter et de Thémis?
L'Astrée assemblée d'étoiles
La constellation de la Vierge?
L'Astrée que je connais
Est un mixte de toutes les Astrée,
Une chimère à nulle autre pareille,
Ange et démon à la fois,
Divine en tout cas dans sa démesure.
Je sais qu'entrer dans sa vie
Est une véritable aventure.
Elle n'a pas regagné le ciel
Bien que l'âge d'or soit fort loin.
Elle se débat, héroïque,
Dans ce terrible âge de fer.
Elle lutte toujours ici bas
Dans le tourment des impérities du monde
Sa demeure est bien terrestre;
Elle repose sur une déchirure sacrée.
Aussi ses fenêtres sont-elles toutes ouvertes vers le ciel
Où luisent des repères infrangibles.
Astrée y regarde le noir de l'orfraie
Comme le blanc de la colombe.
Le vent s'agrippe à sa voilure intime
Lui soufflant des rêves de remèdes universels.
Elle connaît les midis du corps
Comme les minuits de l'âme.
Elle voudrait réduire les distances inconsolables,
Guérir de ses mains irradiantes
Les maladies incurables.
Avec l'entêtement de Sisyphe
Elle prêche son tao de justice
Dans la froidure de ce temps métallique.
Il arrive parfois que sa foi trompe sa raison
Mais la pureté de l'aube
L'est moins que celle de son cœur.
A mon amie Astrée
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