Poème Transhumance

Moi · 14 Juin 2020

Là, dès turlurette j'allais par le chemin
Traversant la forêt tranquille, guillerette
Emmenant mes moutons pâturer à l'Alpin
Sous un ciel d'azur, tout en haut d'une crête

En ce lieu abiotique et isolé du monde
Il me fallait avoir assez de provisions
Dans l'abri de berger,sous une lune blonde
Dans un lit de fortune près de moi mes moutons

Sous un ciel étoilé la nuit fut belle et douce
Je commençais alors un mois de transhumance
Quand bondissait le jour c'était comme une course
Je lâchais mes moutons trépignant d'impatience

Là, à flan de montagne ils broutaient gentiment
Quand un loup apparu menaçant le troupeau
N'osant trop s'approcher cherchant assurément
Pouvoir à mon insu grignoter un agneau

Je sortis mon fusil tirais trois fois en l'air
L'animal s'enfuit je ne le revit guère
Vigilante j'étais le danger c'était clair
Pouvait à tous moments surprendre par derrière.

Peniculo · 14 Juin 2020

Merci pour cette admirable peinture
Qui remue de vieux souvenirs
j'ai vécu quelques aventures
où la nature était plaisir.
et parfois je prends la voiture
nostalgique d'y revenir.

Compliments

kelem · 14 Juin 2020

Moi a dit:

Voir la pièce jointe 21378

Là, dès turlurette j'allais par le chemin
Traversant la forêt tranquille, guillerette
Emmenant mes moutons pâturer à l'Alpin
Sous un ciel d'azur, tout en haut d'une crête

En ce lieu abiotique et isolé du monde
Il me fallait avoir assez de provisions
Dans l'abri de berger,sous une lune blonde
Dans un lit de fortune près de moi mes moutons

Sous un ciel étoilé la nuit fut belle et douce
Je commençais alors un mois de transhumance
Quand bondissait le jour c'était comme une course
Je lâchais mes moutons trépignant d'impatience

Là, à flan de montagne ils broutaient gentiment
Quand un loup apparu menaçant le troupeau
N'osant trop s'approcher cherchant assurément
Pouvoir à mon insu grignoter un chevreau

Je sortis mon fusil tirais trois fois en l'air
L'animal s'enfuit je ne le revit guère
Vigilante j'étais le danger c'était clair
Pouvait à tous moments surprendre par derrière.

J'aime beaucoup ta manière d'écrire c'est jolie. Merci pour ce partage

jeanlegentil · 14 Juin 2020

Berger c'est un beau métier
Mais il faut beaucoup marcher

Moi · 14 Juin 2020

Peniculo a dit:

Merci
Eh! Bien, je suis ravie qu'il vous ramène à des souvenirs. Ce texte est le fruit de mon imagination juste commis par une image, cette image que j'ai jointe et qui m'a inspiré.

Amitiés

Moi · 14 Juin 2020

kelem a dit:

Je suis flattée et touchée par votre compliment.
Merci de votre visite

Amitiés

Moi · 14 Juin 2020

jeanlegentil a dit:

Sans doute qu'il faille beaucoup marcher , mais n'est il pas mieux que de rester trop inactif. La nature nous offre tellement de beaux paysages et l'air pur qu'on y repire plus vivifiant.

Merci de votre visite.

Amitiés

Andalou · 15 Juin 2020

Je me réjouis de lire ces jolis vers, en commençant ma journée!
C'est un autre registre où vous brillez également.

Excellente journée!

jeanlegentil · 15 Juin 2020

Oui c'est vrai moi.

Moi · 15 Juin 2020

Andalou a dit:

Merci c'est très gentille à vous d'apprécier mes écrits. J'essaye en toute modestie d'élargir mon registre et écrire parfois du plus contemporain.
Belle journée

Amitiés

Moi · 15 Juin 2020

jeanlegentil a dit:

Belle journée à vous
Amitiés

jeanlegentil · 15 Juin 2020

Bonne soirée à vous

Carnicella · 16 Juin 2020

Moi a dit:

Voir la pièce jointe 21378

Là, dès turlurette j'allais par le chemin
Traversant la forêt tranquille, guillerette
Emmenant mes moutons pâturer à l'Alpin
Sous un ciel d'azur, tout en haut d'une crête

En ce lieu abiotique et isolé du monde
Il me fallait avoir assez de provisions
Dans l'abri de berger,sous une lune blonde
Dans un lit de fortune près de moi mes moutons

Sous un ciel étoilé la nuit fut belle et douce
Je commençais alors un mois de transhumance
Quand bondissait le jour c'était comme une course
Je lâchais mes moutons trépignant d'impatience

Là, à flan de montagne ils broutaient gentiment
Quand un loup apparu menaçant le troupeau
N'osant trop s'approcher cherchant assurément
Pouvoir à mon insu grignoter un agneau

Je sortis mon fusil tirais trois fois en l'air
L'animal s'enfuit je ne le revit guère
Vigilante j'étais le danger c'était clair
Pouvait à tous moments surprendre par derrière.

Magnifique partage. Merci Moi
Gaby

Moi · 16 Juin 2020

Sentimentale a dit:

Merci beaucoup
jolie fin de soirée à vous
Amités

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