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Un acte ordinaire
La rue n’est plus qu’un mirage acide.
Mes yeux piquent
Mon sang s'excite dans mes artères
Je suffoque et mon mascara coule.
Encore un samedi de résistance silencieuse contre l'armada bleu marine.
Un fort sentiment d’impuissance et pourtant la force est d'être là, présente, dressée
devant eux, au milieu des camarades.
Un fumigène jaune, carnavalesque se déploie dans le convoi.
C'est comme une fête ... dans la cour des miracles qui ne ne se produisent jamais.
Mais les armes avec lesquelles ils nous visent font des ravages.
Si il y a un ange quelque part , prends moi dans tes bras , mon amour.
Nous sommes retranchés derrière de noires sentinelles, silhouettes mouvantes dans un brouillard corrosif. Je veux vomir ce poison qui brûle le fond de ma gorge.
Vertige.
Mon amour, où sont tes bras ?
Samedi je serai là.
La rue n’est plus qu’un mirage acide.
Mes yeux piquent
Mon sang s'excite dans mes artères
Je suffoque et mon mascara coule.
Encore un samedi de résistance silencieuse contre l'armada bleu marine.
Un fort sentiment d’impuissance et pourtant la force est d'être là, présente, dressée
devant eux, au milieu des camarades.
Un fumigène jaune, carnavalesque se déploie dans le convoi.
C'est comme une fête ... dans la cour des miracles qui ne ne se produisent jamais.
Mais les armes avec lesquelles ils nous visent font des ravages.
Si il y a un ange quelque part , prends moi dans tes bras , mon amour.
Nous sommes retranchés derrière de noires sentinelles, silhouettes mouvantes dans un brouillard corrosif. Je veux vomir ce poison qui brûle le fond de ma gorge.
Vertige.
Mon amour, où sont tes bras ?
Samedi je serai là.
