V
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Mes racines poussent dans la terre profonde
Et le suc de mon sang est la sève de l'arbre.
Prends ce qui est donné ! Comment rester de marbre
Devant cette beauté, bonté qui surabonde ?
Vénérés aïeux qui façonnez mon coeur,
Vertes et rieuses prairies de mon enfance
Qui, toujours, dévalez les champs de l'espérance
Que sont mes viscères - la bucolique ardeur !
L'onde qui me parcourt luit, tel un feu sacré,
Dans l'ombre débonnaire aux rires de jeux d'eau
Et fait frémir les pins, ceints des sobres bouleaux,
Lors que l'aurore naît, en son atour nacré.
C'est une fraternelle effusion de bras
Mêlant l'âme à la feuille ! Un flot de symphonies
D'oiseaux libres et vrais ! Une folle harmonie
Sublimant les douleurs ! Un fracas sans tracas !
Et le suc de mon sang est la sève de l'arbre.
Prends ce qui est donné ! Comment rester de marbre
Devant cette beauté, bonté qui surabonde ?
Vénérés aïeux qui façonnez mon coeur,
Vertes et rieuses prairies de mon enfance
Qui, toujours, dévalez les champs de l'espérance
Que sont mes viscères - la bucolique ardeur !
L'onde qui me parcourt luit, tel un feu sacré,
Dans l'ombre débonnaire aux rires de jeux d'eau
Et fait frémir les pins, ceints des sobres bouleaux,
Lors que l'aurore naît, en son atour nacré.
C'est une fraternelle effusion de bras
Mêlant l'âme à la feuille ! Un flot de symphonies
D'oiseaux libres et vrais ! Une folle harmonie
Sublimant les douleurs ! Un fracas sans tracas !