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Poème Un peu de science-fiction

Gonzague

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#1
Pêcheurs d’étoiles

Dans les champs astraux, les laboureurs des cieux
Jettent leurs filets, ils attrapent des étoiles
D’argent et des météores capricieux
Puis les transbordent dans leurs vaisseaux sans voiles.

Quand la pêche prend fin, ils retournent chez eux
La cale est pleine, ils vont vendre leur cargaison
Sur de lointaines planètes, de courageux
Fermiers, vont les semer, planter, à foison !

C’est comme çà, que la vie est née dans les mers
Quelques graines germées, de la lune et du soleil
Un peu d’eau du cosmos et un souffle d’éther
La nature se réveille d’un long sommeil.

Dans l’espace profond, au fond de l’univers
Il se peut que des êtres, au regard curieux
Rêvent de venir et découvrir notre Terre
De comprendre ces habitants mystérieux !

Perdu dans l’espace !

Hors du temps ! Hors de tout ! Accroché au néant
J’ouvre les yeux, où suis-je ? Quel est le problème ?
Je transpire d’angoisse, sur quel océan ?
Des perles de peur coulent sur mon visage blême !

Tout est clair, net comme un cristal, je suis perdu !
Egaré dans l’espace, vide sidéral
Je crie à en percer les poumons, c’est foutu !
Je vais crever ! Dans cet univers abyssal !

Je regarde par instinct, mon ordinateur
Je me mets à pleurer, à jurer, quel malheur !
Ce n’est pas vrai ! J’ai dormi, il y a erreur
Le cadran indique cent cinquante ans, douleur !

Je deviens fou ! Effaré ! Merde ! Pourquoi ?
J’ai envie de gerber, car ils sont tous morts !
Un sommeil de cent ans, plus rien devant moi
Que des ombres, j’ai soudain des remords.

Mes compagnons sont-ils vivants ? Et je panique !
Je sens sur tout mon corps et sortir de ma peau
La poisse, j’ai un besoin pressant, organique
De vider mes entrailles, de tout ce chaos !

Vais-je mettre fin à mes jours ? Pour en finir
Comment lutter dans ce froid ? Abandonné
A tout jamais dans le cosmos ! Faut alunir
Sur la planète, des singes ! Je suis damné !

Ma perdue

Bien-aimée, mon abandonnée, ma perdue
Je t’ai laissée là-bas au fond d’un sarcophage
Dans le mausolée, je suis entré, je t’ai vue
Ton corps sauvé, de l’appétit des nécrophages.

Merveilleusement, inimaginablement
Incroyablement belle ! A vouloir te montrer
A la terre et à l’univers, juste un moment
Puis m’enfermer avec toi et te regarder.

Endormie sur ce lit, depuis l’éternité
Tu attendais dans le froid glacial du temps
Et moi, je m’incline, devant tant de beauté
Je pense à ses amants, Roméo et Tristan !

Je ne peux pas subir ce drame perpétuel
A ne pouvoir te réveiller, te redonner
La vie, de cet amour galactique et charnel
Que la mort me tue, pourras-tu me pardonner !

Dans un lointain futur, sortant de leur vaisseau
D’argent, de valeureux conquérants de l’espace
Découvriront, sur l’astre mort, de leurs faisceaux
Deux corps nus, protégés dans une carapace.

Deux êtres enlacés, dans la mort, l’éternité
Un homme et une femme, amants pour l’infini
Un amour magnifique dans la Voie lactée
Ils ressentiront à les voir, de l’harmonie.

Et ils prendront délicatement les défunts
Pour les mettre ensemble, à tout jamais réunis
Dans un astronef, pour un voyage sans fin
Rejoindre les Dieux sous des cieux bénis.

A travers le temps et le cosmos, on chantera
Partout dans les galaxies, ce divin récit
Et les conteurs de leurs doux mots, dans l’agora
Parleront de toi et moi, dans leurs prophéties !

Il fut un jour

La folie avait envahi l’esprit des hommes
Ils ne pouvaient plus contrôler les armements
Les bombes à neutrons et celles à uranium
Engins de mort entre les mains de garnements.

Et un jour de beau temps, on entendit un bruit
A travers la planète, comme le tonnerre
Pourtant pas d’éclairs, on avait lâché les fruits
Mortels, fatals, causés par le feu nucléaire !

La Terre fut ravagée, dévastée, chaos
Et anarchie régnaient sur ce monde perdu
Il fallait parer au plus pressé, manque d’eau
Il ne restait en vie que quelques individus.

Tout espoir n’était pas vain, il fallait vivre
Au fond de souterrains, des savants avaient construit
De grands vaisseaux, des astronefs pour survivre
Dans l’espace et quitter ces continents détruits.

La terre promise

Nous quittâmes tristes notre mère la Terre
Vers un avenir incertain, dans l’univers
Froid et noir, nous avions tous le cœur solitaire
En quête d’un lieu, sans hiver nucléaire.

Nous errâmes dans le cosmos, la galaxie
A visiter des planètes ardentes, gelées
Gazeuses et sans air, où l’on risquait l’asphyxie
En fin l’espoir, près de deux soleils jumelés.

Nous découvrîmes par hasard, cette planète
Un diamant dans l’infini, un paradis
Tout n’était que beauté, sur cette exoplanète
Un havre de paix, une nouvelle Acadie.

Nous débarquâmes, après ce très long voyage
Installant le campement près d’un lac bleuté
L’avenir était là, nous bâtîmes un village
Furent abolies, la guerre et la pauvreté !

Voyage galactique

Une douce musique envahit mon esprit
Et le rêve sonore inonde les pensées
Suis-je ici ou ailleurs et l’allégorie
Se répand dans le corps d’un mystère insensé.

Hors de tout, hors du temps, je flotte dans l’espace
Soudain silence total, je vois devant moi
Un être surgissant du néant, carapace
De lumière, il sourit et rit à-la-fois.

D’un geste lent et délicat, me tend la main
Il parle mais aucun son ne sort de ses lèvres
Et je comprends ses mots qui m’apaisent enfin
Il veut aider l’humain, à la grâce mièvre.

Je suis perdu dans cet univers galactique
Le regard ébahi devant tant de beauté
La féerie qui m’entoure, le fantastique
Canevas d’étoiles d’un décor enchanté.

Mon énigmatique ami me mène au fin fond
Du cosmos, nous arrivons devant de grandes portes
Qui s’ouvrent, à l’entrée, nous attend un griffon
Car l’animal suit de près, une femme accorte.

Nous entrons dans un palais de glace et de feu
De chatoyants tableaux sont accrochés aux murs
Je reconnais l’endroit, le domaine des Dieux
Tout est calme et serein, pas l’écho d’un murmure !

Le Gardien

Dans un continuum spatio-temporel
L'esprit quitte l'enveloppe corporelle
Et je voyage sur le dos d'une comète
A la recherche d'une nouvelle planète.

L'espace est un champ parsemé d'étranges terres
Je parcours tout l'univers sur un vent d'éther
Au cœur des galaxies, un énorme trou noir
Avale la matière entre ses mâchoires.

J'ai rencontré le grand horloger, ce Dieu
Créateur, le Maître éternel des cieux
Il m'a donné pour cadeau l'immortalité
Un précieux pouvoir, le don d'ubiquité.

Ici et ailleurs, dans le passé, le futur
Je contrôle les caprices de la nature
La folie des hommes et leur fatal destin
Car ils ne savent pas dominer leurs instincts.

Sur les ailes célestes d'un oiseau de feu
Je vois la beauté du cosmos, de ces lieux
Galactiques, le souffle de la vie s'étend
Comme la semence d'un caprice envoûtant.

Mettre au cœur des humains, le baiser de sagesse
Transmettre le savoir et montrer leurs faiblesses
Je suis le gardien des enfants des étoiles
De leur devenir sur la sidérale toile.

Quitter la Terre !

Depuis quelques millions d’années, peu de temps
A l’échelle de l’univers, la belle planète
Supportait tous les caprices des habitants
Suant à la transformer à coups d’erminette.

La vieille Dame tolérait ces travaux
Des aménagements, bâtir des campements
Des arbres abattus, tirés par des chevaux
Pour que les hommes assurent leur développement.

Le temps passa, vite, trop vite ! Et l’éveil
Fut brutal, sortant de sa torpeur sidérale
La bonne Mère prit peur, s’affola, réveil
De cauchemar, en une claque magistrale.

D’énormes machines arrachaient de leurs mâchoires
De fer, jour et nuit, quantités de minerais
L’horizon n’était plus qu’un champ de désespoir
Le sol était à nu ou recouvert d’engrais.

Même la mer est devenue un dépotoir
Toutes les immondices et les déchets humains
Arrivaient à l’océan, seule échappatoire
Que le monde prenne l’affaire à pleines mains.

La folie avait envahie l’esprit des hommes
Ils ne pouvaient plus contrôler les armements
Les bombes à neutrons et celles à uranium
Engins de mort entre les mains de garnements.

Et un jour de beau temps, on entendit un bruit
A travers la planète, comme le tonnerre
Pourtant pas d’éclairs, on avait lâché les fruits
Mortels, fatals, causés par le feu nucléaire !

La Terre en colère enclencha les éléments
Destructeurs et dévastateurs sur les mortels
Le feu, l’eau, le vent et tous les maux véhéments
La mort s’abattit sans détail, sur le cheptel.

Quand le courroux cessa et regagnant la paix
La nature reprit ses droits, son libre cours
Pansa ses plaies et retrouva son bel aspect
C’était pour la Terre meurtrie, son seul recours !

La Terre fut ravagée, dévastée, chaos
Et anarchie régnaient sur ce monde perdu
Il fallait parer au plus pressé, manque d’eau
Il ne restait en vie que quelques individus.

Tout espoir n’était pas vain, il fallait vivre
Au fond de souterrains, des savants avaient construit
De grands vaisseaux, des astronefs pour survivre
Dans l’espace et quitter ces continents détruits.

Nous quittâmes tristes notre mère la Terre
Vers un avenir incertain, dans l’univers
Froid et noir, nous avions tous le cœur solitaire
En quête d’un lieu, sans hiver nucléaire.

Nous errâmes dans le cosmos, la galaxie
A visiter des planètes ardentes, gelées
Gazeuses et sans air, où l’on risquait l’asphyxie
En fin l’espoir, près de deux soleils jumelés.

Sur la peau sombre, craquelée d’un astre mort
Un vaisseau se pose, aux abords d’un cratère
Aucune vie, sur cette planète sans air
Le terrain est parsemé, des trous de météores.

Nous découvrîmes par hasard, cette planète
Un diamant dans l’infini, un paradis
Tout n’était que beauté, sur cette exoplanète
Un havre de paix, une nouvelle Acadie.

La porte de l’astronef s’ouvre, un soleil
Carmin, brille de mille feux, le visiteur
Descend les marches, s’éloigne de l’appareil
Un univers minéral, pour ce voyageur.

Nous débarquâmes, après ce très long voyage
Installant le campement près d’un lac bleuté
L’avenir était là, nous bâtîmes un village
Furent abolies, la guerre et la pauvreté !
 
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