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Poème Un peuple mal aimé

EricB

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#1
Un peuple mal aimé

Lorsque nous avons fui l'ouragan des Magyars,
Leur haine, leurs pogroms brûlant nos caravanes,
Nous nous sommes posés dans l'aube castillane
Jusqu'aux douceurs ambrées de l’alme Gibraltar!...

L'enfant ne pleurait plus la nuit, et le vieillard
Sous ses doigts vagabonds, d'un violon tsigane,
Tirait les accents fiers de notre âme gitane
Dans la czarda de feu d'un flamenco bâtard !

Quelquesoit notre nom: manouches, bohémiens,
Sintis, romanichels, kalés, roms, égyptiens,
Notre peuple, chassé toujours de la nature,

Dans la même indigence, au fil du temps, banni,
Sans terre où reposer, parlant sans écriture,
Dans les ghettos humains, livre un sort démuni ...
roms-enfants.jpg
 
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#2
Un peuple mal aimé

Lorsque nous avons fui l'ouragan des Magyars,
Leur haine, leurs pogroms brûlant nos caravanes,
Nous nous sommes posés dans l'aube castillane
Jusqu'aux douceurs ambrées de l’alme Gibraltar!...

L'enfant ne pleurait plus la nuit, et le vieillard
Sous ses doigts vagabonds, d'un violon tsigane,
Tirait les accents fiers de notre âme gitane
Dans la czarda de feu d'un flamenco bâtard !

Quelquesoit notre nom: manouches, bohémiens,
Sintis, romanichels, kalés, roms, égyptiens,
Notre peuple, chassé toujours de la nature,

Dans la même indigence, au fil du temps, banni,
Sans terre où reposer, parlant sans écriture,
Dans les ghettos humains, livre un sort démuni ...
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Vraiment beau et émouvant
Et la photo sublime
Merci Éric pour ce partage
Gaby
 
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20 Août 2019
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#3
Un peuple mal aimé

Lorsque nous avons fui l'ouragan des Magyars,
Leur haine, leurs pogroms brûlant nos caravanes,
Nous nous sommes posés dans l'aube castillane
Jusqu'aux douceurs ambrées de l’alme Gibraltar!...

L'enfant ne pleurait plus la nuit, et le vieillard
Sous ses doigts vagabonds, d'un violon tsigane,
Tirait les accents fiers de notre âme gitane
Dans la czarda de feu d'un flamenco bâtard !

Quelquesoit notre nom: manouches, bohémiens,
Sintis, romanichels, kalés, roms, égyptiens,
Notre peuple, chassé toujours de la nature,

Dans la même indigence, au fil du temps, banni,
Sans terre où reposer, parlant sans écriture,
Dans les ghettos humains, livre un sort démuni ...
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Bonsoir Eric!
très émouvante lecture! un peuple toujours décrié, marginalisé, parce que pas comme les "autres". Mais que veux dire "pas comme les autres?"
la photo est superbe! merci pour cette lecture.
 

Kanth

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#6
Un poème comme je les aime, qui se démarque de la sentimentalité et l'introspection de beaucoup de textes, pour aborder un thème difficile et grave, celui des peuples devenus des étrangers partout, et qui privés de leurs terres par l'histoire, ont fait du monde leur territoire. Merci pour cette lecture !
 

chessmec

Maître poète
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#7
Le poème est superbe dans la forme, quant au contenu, je ne verserai pas une larme... Mais comme toujours, une qualité de plume que j'apprécie au plus au point.
Amitié,
Chess.
 

EricB

Grand poète
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31 Décembre 2018
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#8
Un poème comme je les aime, qui se démarque de la sentimentalité et l'introspection de beaucoup de textes, pour aborder un thème difficile et grave, celui des peuples devenus des étrangers partout, et qui privés de leurs terres par l'histoire, ont fait du monde leur territoire. Merci pour cette lecture !
Merci Gao
Je connais votre esprit engagé en poésie, votre appréciation me touche.
Comme dit Ferrat : " le poète a toujours raison"...mais les mentalités ont du mal à évoluer !
Amitiés
Eric
 
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