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Un poème à encrer
Quelle est cette fraîcheur constante dans mon âme ?
J'ai reçu en prière un poème à encrer.
Plus tranchante qu'un vent, qu'un diamant, qu'une lame
L'empreinte de Ton nom dans mon cœur échancré.
J'ai reçu en prière un poème à encrer.
Plus tranchante qu'un vent, qu'un diamant, qu'une lame
L'empreinte de Ton nom dans mon cœur échancré.
C'est Toi seule ô lumière indomptée par la foule
Qui me rend fou d'extase au point de m'acharner.
Qu'importe les tourments d'un esprit incarné
Tu abrites le ciel qui jamais ne s'écroule.
Mais vrai, j'ai trop rêvé dans la fange des dames
Et leur nature abjecte a cru bon de m'aider.
La femme en son pouvoir a le sang de Médée
Quand l'enfant que je suis a connu trop de drames
Qui me rend fou d'extase au point de m'acharner.
Qu'importe les tourments d'un esprit incarné
Tu abrites le ciel qui jamais ne s'écroule.
Mais vrai, j'ai trop rêvé dans la fange des dames
Et leur nature abjecte a cru bon de m'aider.
La femme en son pouvoir a le sang de Médée
Quand l'enfant que je suis a connu trop de drames
Les ternes souvenirs embrumant mon chemin
Sur moi n'ont plus d'emprise. À la nouvelle aurore
La danse de la nymphe et son rire mutin
Ont les relents amers du parfum que j'adore.
Sur moi n'ont plus d'emprise. À la nouvelle aurore
La danse de la nymphe et son rire mutin
Ont les relents amers du parfum que j'adore.
Ainsi, me voilà humble, affranchi et sans peur
Car j'ai succombé, ivre, aux transes séraphiques
Et si, malgré ma foi, le Serpent m'intoxique
Je lui montrerais, nu, mes larmes de vainqueur !
Car j'ai succombé, ivre, aux transes séraphiques
Et si, malgré ma foi, le Serpent m'intoxique
Je lui montrerais, nu, mes larmes de vainqueur !
Jordan
