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Poème Une injuste critique est signe de sottise !

Peniculo

Grand poète
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#1
Une injuste critique est signe de sottise !


J’avais, jadis écrit un poème comique
Où un oiseau nageur fuyant un prédateur
Plongeait dans l’eau du lac d’un saut acrobatique
Et échappait de peu au plus fatal malheur.

L’affaire était décrite avec des fioritures
Et l’oiseau de surcroît était multicolore
Je vantais la façon dont madame nature
Sauvait le bel ailé d’un très funeste sort

Le poème était long renfermant des détails
Sur le piaf qui volant savait aussi nager
La prosodie n’avait pas l’ombre d’une faille
La poétique gloire était à partager

Certes j’avais décrit le temps et ses rigueurs
Qui aux oiseaux parfois sont fort défavorables
Mais aussi le printemps et les tendres langueurs
Qui rendent les amours volantes délectables.

J’avais un peu brodé de façon romantique
Sur les parcours ailés les vols spectaculaires
Les plongeons nourriciers en milieu aquatique
Les fringales d’oiseaux qu’il fallait satisfaire.

Mais je voulais l’avis d’un maître de la rime
Un de ces érudits usant son cristallin
Sur des alexandrins où son talent s’escrime
Et qui a étudié le grec et le latin.

Il lut fumant la pipe et remuant la tête
L’admirable récit sorti de mon stylo
Et dit la volonté est celle d’un esthète
Mais un récit plus court aurait plus de bravos

Ayant revu la chose avec l’intention
De raccourcir un peu le récit poétique
Je fis de mon oiseau une diminution
Rabotant aux deux bouts de façon énergique

Il n’en voulut pas plus. Je devais raccourcir
Et donc tasser la chose à l’extrême limite
Cela m’indisposa à force d’éclaircir
Le poème réduit soudainement m’irrite

Je sais dis-je au vieux sot tant pédant que critique
Que je pourrais d’un mot résumer le plongeon
De l’oiseau affamé sans doute boulimique
Qui cherche dans le bec à se mettre un goujon

Il s’agit du mot "PLOUF" dis-je en claquant la porte
À juger sainement vous n’avez plus l’esprit
Que le diable des rimes en enfer vous emporte
Qui n’aime que le rien excelle en connerie.

Et comme sur un feu il cuisinait dehors
Quelque ragoût bizarre ou bien quelque potage
Je pissais dans le pot sans le moindre remord
L’injustice se soit de provoquer la rage!






 
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Localité
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Je suis
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Hors ligne
#2
Une injuste critique est signe de sottise !


J’avais, jadis écrit un poème comique
Où un oiseau nageur fuyant un prédateur
Plongeait dans l’eau du lac d’un saut acrobatique
Et échappait de peu au plus fatal malheur.


L’affaire était décrite avec des fioritures
Et l’oiseau de surcroît était multicolore
Je vantais la façon dont madame nature
Sauvait le bel ailé d’un très funeste sort


Le poème était long renfermant des détails
Sur le piaf qui volant savait aussi nager
La prosodie n’avait pas l’ombre d’une faille
La poétique gloire était à partager


Certes j’avais décrit le temps et ses rigueurs
Qui aux oiseaux parfois sont fort défavorables
Mais aussi le printemps et les tendres langueurs
Qui rendent les amours volantes délectables.


J’avais un peu brodé de façon romantique
Sur les parcours ailés les vols spectaculaires
Les plongeons nourriciers en milieu aquatique
Les fringales d’oiseaux qu’il fallait satisfaire.


Mais je voulais l’avis d’un maître de la rime
Un de ces érudits usant son cristallin
Sur des alexandrins où son talent s’escrime
Et qui a étudié le grec et le latin.


Il lut fumant la pipe et remuant la tête
L’admirable récit sorti de mon stylo
Et dit la volonté est celle d’un esthète
Mais un récit plus court aurait plus de bravos


Ayant revu la chose avec l’intention
De raccourcir un peu le récit poétique
Je fis de mon oiseau une diminution
Rabotant aux deux bouts de façon énergique


Il n’en voulut pas plus. Je devais raccourcir
Et donc tasser la chose à l’extrême limite
Cela m’indisposa à force d’éclaircir
Le poème réduit soudainement m’irrite


Je sais dis-je au vieux sot tant pédant que critique
Que je pourrais d’un mot résumer le plongeon
De l’oiseau affamé sans doute boulimique
Qui cherche dans le bec à se mettre un goujon


Il s’agit du mot "PLOUF" dis-je en claquant la porte
À juger sainement vous n’avez plus l’esprit
Que le diable des rimes en enfer vous emporte
Qui n’aime que le rien excelle en connerie.


Et comme sur un feu il cuisinait dehors
Quelque ragoût bizarre ou bien quelque potage
Je pissais dans le pot sans le moindre remord
L’injustice se soit de provoquer la rage!
Je repasserai lire avant de commenter
 
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