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Par une nuit, alors que j'étais à mon balcon,
Près d'une poubelle se tenaient des chats et chatons.
Le plus vieux prit la parole en rimes et vers,
"Mes enfants, ces temps ont été prédits par nos aïeux,
Qu'un jour viendra, la pitance quittera tout lieu,
L'homme seul, en sera bien l'auteur de ce revers,
Il faudra songer à d'autres terres prospères,
Alerter vos compagnons, vos sœurs et frères;
Quand la pleine lune, dans peu de jours apparaîtra,
On rassemblera notre sort, et on disparaîtra,
Vers le vieux continent, ou le nouveau monde,
Où l'opulence est présente à la ronde;
Nous cousins vivent dans de vraies maisons de maîtres,
Choyés, gâtés par les mains, qui les ont vu naître"
En bon petit savant, jeune chat l'air intellect,
Pris la parole, en sautant sur le couvercle.
"Ô! Noble père je ne suis point un oracle,
De cette humble chaire, j'ose vous stoppez net,
Si nos cousins qui dans la luxure s'imprègnent,
Que tout le monde le sache et le comprenne,
Certes s'ils sont coiffés, gavés et trop dorlotés,
La chance d'avoir des enfants leur est bien ôtée;
Souvent très seuls,meurent d'ennuis, ou d'amertume,
A quoi bon une fortune en vie, ou posthume!
Remercions notre Dieu d'être touchés par sa grâce,
Pauvres, mais heureux d'avoir nos enfants en face,
Si nous passons notre vie à faire les poubelles,
Maigres surprises, mais heureux auprès de nos belles,
Mes frères, vers qui ce grand rêve, vous emporte,
Subprime, a mis tant de gens aux seuils des portes,
Des sans toits, dont l'errance est seule campagne;
Alors qu'au fond monétaire, on saute le champagne"
Envoûté par son fin discours, obscur témoin,
Pour le plaisir de les contempler, je mangerai moins.
Applaudissez l'orateur, je suis que son auteur,
Tels étaient ses propos, je ne suis point un menteur.
Près d'une poubelle se tenaient des chats et chatons.
Le plus vieux prit la parole en rimes et vers,
"Mes enfants, ces temps ont été prédits par nos aïeux,
Qu'un jour viendra, la pitance quittera tout lieu,
L'homme seul, en sera bien l'auteur de ce revers,
Il faudra songer à d'autres terres prospères,
Alerter vos compagnons, vos sœurs et frères;
Quand la pleine lune, dans peu de jours apparaîtra,
On rassemblera notre sort, et on disparaîtra,
Vers le vieux continent, ou le nouveau monde,
Où l'opulence est présente à la ronde;
Nous cousins vivent dans de vraies maisons de maîtres,
Choyés, gâtés par les mains, qui les ont vu naître"
En bon petit savant, jeune chat l'air intellect,
Pris la parole, en sautant sur le couvercle.
"Ô! Noble père je ne suis point un oracle,
De cette humble chaire, j'ose vous stoppez net,
Si nos cousins qui dans la luxure s'imprègnent,
Que tout le monde le sache et le comprenne,
Certes s'ils sont coiffés, gavés et trop dorlotés,
La chance d'avoir des enfants leur est bien ôtée;
Souvent très seuls,meurent d'ennuis, ou d'amertume,
A quoi bon une fortune en vie, ou posthume!
Remercions notre Dieu d'être touchés par sa grâce,
Pauvres, mais heureux d'avoir nos enfants en face,
Si nous passons notre vie à faire les poubelles,
Maigres surprises, mais heureux auprès de nos belles,
Mes frères, vers qui ce grand rêve, vous emporte,
Subprime, a mis tant de gens aux seuils des portes,
Des sans toits, dont l'errance est seule campagne;
Alors qu'au fond monétaire, on saute le champagne"
Envoûté par son fin discours, obscur témoin,
Pour le plaisir de les contempler, je mangerai moins.
Applaudissez l'orateur, je suis que son auteur,
Tels étaient ses propos, je ne suis point un menteur.
