Hors ligne
Une chaude nuit d’Halloween,
La sorcière exhibait sa lune,
Ses citrouilles et sa jolie prune
En entonnant « God save the Queen ».
A ma fenêtre tout charmé
Par ce spectacle inattendu,
Je sentis dans mon slip tendu
S’ériger le manche à balai.
Me munissant d’une lanterne,
De quelques pièces et de bonbons,
Je m’exfiltrai de la maison
Par une discrète poterne.
Le temps d’arriver dans la rue,
Seules des toiles d’araignées
Flottaient dans la nuit résignée ;
La succube avait disparu.
Moi qui rêvais de l’enlacer,
Désappointé, un brin livide,
Je fus pris tel un arachnide
D’une folle envie de tisser.
Merci à tous de m’avoir lu,
Hantez, faites comme chez vous,
Et comme on dit au loup-garou
Merci encor d’être velu.