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Hors ligne
Vieille histoire mise en vers pour égayer sa prose
Ses reliefs le poussant à quelque gourmandise
Il lui plut d’assiéger sa voisine Éloïse
Lui disant j’aimerais avec délicatesse
Inventer pour vous plaire de savantes caresses.
Car m’attardant un peu dans l’ombre favorable
Je saurai me montrer discrètement aimable .
Elle lui dit monsieur cessez la rhétorique
Et passons sans tarder aux plaisantes pratiques
Une panne affectant l’éclairage du lieu
D’être vus enlacés ne soyons pas soucieux.
Il lui plut d’assiéger sa voisine Éloïse
Lui disant j’aimerais avec délicatesse
Inventer pour vous plaire de savantes caresses.
Car m’attardant un peu dans l’ombre favorable
Je saurai me montrer discrètement aimable .
Elle lui dit monsieur cessez la rhétorique
Et passons sans tarder aux plaisantes pratiques
Une panne affectant l’éclairage du lieu
D’être vus enlacés ne soyons pas soucieux.
Soudain son téléphone, au diable le portable,
Vint troubler leur échange intimement aimable
Elle dit mon époux à un empêchement
Venez prendre le thé chez moi discrètement.
Et ce fut abrités des regards indiscrets
Que de la théorie ils passèrent au concret.
La dame fort émue de certaines audaces
En oublia le thé refroidi dans leurs tasses
Et découvrant l’effet des tendres insistances
Sut bien lui imposer de savantes relances
Vint troubler leur échange intimement aimable
Elle dit mon époux à un empêchement
Venez prendre le thé chez moi discrètement.
Et ce fut abrités des regards indiscrets
Que de la théorie ils passèrent au concret.
La dame fort émue de certaines audaces
En oublia le thé refroidi dans leurs tasses
Et découvrant l’effet des tendres insistances
Sut bien lui imposer de savantes relances
Il est temps cher ami d’écourter ce séjour
Je crains de mon mari un trop prochain retour
Mais je regretterais de ne point vous revoir
Si à vos doux talents il me fallait surseoir.
Voici mon téléphone il vous dira comment
Nous pourrions échanger de plaisants sentiments
Et choisir les jours où en mêlant nos ardeurs
Nous saurions lire à deux le livre du bonheur.
Demain je ne peux pas et c’est vraiment dommage
Mais dès le jour suivant osons d’autres partages
Je crains de mon mari un trop prochain retour
Mais je regretterais de ne point vous revoir
Si à vos doux talents il me fallait surseoir.
Voici mon téléphone il vous dira comment
Nous pourrions échanger de plaisants sentiments
Et choisir les jours où en mêlant nos ardeurs
Nous saurions lire à deux le livre du bonheur.
Demain je ne peux pas et c’est vraiment dommage
Mais dès le jour suivant osons d’autres partages
Il fut tant enchanté de leur premier accord
Qu’il voulut explorer de la dame le corps
Prendre le temps d’offrir mille sollicitudes
À ses secrets désirs amoureux des préludes
Savourer lentement l’attirance charnelle
Pour devenir captif des ondes sensuelles
Laisser le long plaisir exploiter son ardeur
Et finir épuisé par l’excès de bonheur
Puis sachant d’un repos retrouver son courage
Proposer à nouveau les folies du partage.
Qu’il voulut explorer de la dame le corps
Prendre le temps d’offrir mille sollicitudes
À ses secrets désirs amoureux des préludes
Savourer lentement l’attirance charnelle
Pour devenir captif des ondes sensuelles
Laisser le long plaisir exploiter son ardeur
Et finir épuisé par l’excès de bonheur
Puis sachant d’un repos retrouver son courage
Proposer à nouveau les folies du partage.
Recherchant les moments de fréquentes délices
Ils cachaient au mari leur étreintes complices
Mais les ayant surpris en galante posture
D’un cardiaque vaisseau il eut une rupture.
Hélas les voluptés n’ayant point de morale
Ils célébrèrent la chose sur la pierre tombale
Ce qui scandalisa les bien-pensants locaux
Qui pratiquant bien moins les trouvèrent immoraux.
Le maire du village fut alors consulté
Sur ces insouciants aux folles voluptés
Ils cachaient au mari leur étreintes complices
Mais les ayant surpris en galante posture
D’un cardiaque vaisseau il eut une rupture.
Hélas les voluptés n’ayant point de morale
Ils célébrèrent la chose sur la pierre tombale
Ce qui scandalisa les bien-pensants locaux
Qui pratiquant bien moins les trouvèrent immoraux.
Le maire du village fut alors consulté
Sur ces insouciants aux folles voluptés
Il dit puisqu’à confesse ils avouent leurs pratiques
Le curé ne pourrait punir les érotiques
Sur le plan communal je ne vois pas de loi
Interdisant l’abus quand la pierre est à soi.
Mais afin d’assurer un soupçon de pudeur
J’interdit de ce jour les tombales ardeurs.
Or sa dame lui dit une ambiance funèbre
Pourrait vous faire sortir votre outil des ténèbres
Revenons cette nuit vérifier dans le noir
Si sur le marbre froid vous plait votre devoir.
Le curé ne pourrait punir les érotiques
Sur le plan communal je ne vois pas de loi
Interdisant l’abus quand la pierre est à soi.
Mais afin d’assurer un soupçon de pudeur
J’interdit de ce jour les tombales ardeurs.
Or sa dame lui dit une ambiance funèbre
Pourrait vous faire sortir votre outil des ténèbres
Revenons cette nuit vérifier dans le noir
Si sur le marbre froid vous plait votre devoir.
L’histoire finit là. Quand les amants moururent
Leurs tendres dévotions ne montraient pas d’usure
Et l’on dit que parfois les jeunesses gourmandes
Invitaient leur coquin à quelques sarabandes
Prenant cependant soin d’éviter la froidure
En mettant sur la pierre une ample couverture.
Le diable admiratif des amours illégales
Mit un sort distinctif sur la pierre tombale
Et en passant devant des couples promeneurs
Rentrent vite au logis partager leur ardeur.
Leurs tendres dévotions ne montraient pas d’usure
Et l’on dit que parfois les jeunesses gourmandes
Invitaient leur coquin à quelques sarabandes
Prenant cependant soin d’éviter la froidure
En mettant sur la pierre une ample couverture.
Le diable admiratif des amours illégales
Mit un sort distinctif sur la pierre tombale
Et en passant devant des couples promeneurs
Rentrent vite au logis partager leur ardeur.
