Hors ligne
Là sous le crâne
Les cœurs incendiés de violence
La porte claquée sur la nuit filante
L’effrangement des promesses noircies
vidées de substance
Et le silence sucé jusqu’à l’os
puis recraché en venin de fureur
Ce lieu clos où déposer les cris
et les paroles qui saignent
leur peu de clémence
Les ventres qui feulent
absurdement
comme si l’intensité d’être
avait encore sa chance
La chair qui empiète
sur la couche froide
et libère des parfums
de sexe siroté
jusqu’à la folie
Le regard ne donne plus sur rien
évidé
deux clous rouillés pochés d’amertume
Là dans la pierre de l’âme
une tige sans fleur
figée dans son renoncement
Les cœurs incendiés de violence
La porte claquée sur la nuit filante
L’effrangement des promesses noircies
vidées de substance
Et le silence sucé jusqu’à l’os
puis recraché en venin de fureur
Ce lieu clos où déposer les cris
et les paroles qui saignent
leur peu de clémence
Les ventres qui feulent
absurdement
comme si l’intensité d’être
avait encore sa chance
La chair qui empiète
sur la couche froide
et libère des parfums
de sexe siroté
jusqu’à la folie
Le regard ne donne plus sur rien
évidé
deux clous rouillés pochés d’amertume
Là dans la pierre de l’âme
une tige sans fleur
figée dans son renoncement