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EN V'LA DU VŒU EN V'LA !
Que deux mille vingt et un soit l’année excellente
Sachant mettre le sort sur une douce pente.
Sachant mettre le sort sur une douce pente.
Et puisqu’elle commence, avec sincérité
Je désire pour tous une bonne santé
Et l’art de s’adapter au temps qui vite passe
Sans laisser sur la vie quelque vilaine trace.
Je désire pour tous une bonne santé
Et l’art de s’adapter au temps qui vite passe
Sans laisser sur la vie quelque vilaine trace.
Que le flux des années bien qu’incessant soit doux,
Que vous sachiez doser et le sage et le fou
Et que quelques projets persistent en votre tête
Car penser au futur c’est déjà une fête.
Que vous sachiez doser et le sage et le fou
Et que quelques projets persistent en votre tête
Car penser au futur c’est déjà une fête.
Ayez, pour ceux qui aiment, un unique souci
Laisser la politique dans ses propres débris.
De choses naturelles imaginez les plages
Pensez au sable blond et aux lointains nuages
Laisser la politique dans ses propres débris.
De choses naturelles imaginez les plages
Pensez au sable blond et aux lointains nuages
Ayez des intérêts vous affûtant l’esprit
Et restez par l’amour surprenant et surpris
Aux beautés du présent soyez toujours vigiles,
À chasser la laideur elles seront habiles.
Et restez par l’amour surprenant et surpris
Aux beautés du présent soyez toujours vigiles,
À chasser la laideur elles seront habiles.
Ne vous souciez pas du destin indécis.
Il reste pour toujours obscur et imprécis.
Cultivez l’amitié spontanée et sincère
Celle qui tient au vent même s’il est sévère.
Il reste pour toujours obscur et imprécis.
Cultivez l’amitié spontanée et sincère
Celle qui tient au vent même s’il est sévère.
Pas de feints voisinages sans profond sentiment
Mais quelques vrais amis qui sont toujours présents
Et puisqu’il faut parler dans tous vœux de l’amour,
Sachez vous y brûler tant la nuit que le jour.
Mais quelques vrais amis qui sont toujours présents
Et puisqu’il faut parler dans tous vœux de l’amour,
Sachez vous y brûler tant la nuit que le jour.
Meublez votre vécu de ces amours possibles
Qui désignent à l’archer ses délicates cibles.
Cultivez les accords avec le genre humain
L’être le plus lointain reste votre prochain.
Qui désignent à l’archer ses délicates cibles.
Cultivez les accords avec le genre humain
L’être le plus lointain reste votre prochain.
Voila pour la santé, l’amour et l’amitié
Associant à l’âme un corps réconcilié.
Et en plus de l’amour qui est inévitable
Il vous faut du bonheur ça c’est indispensable.
Associant à l’âme un corps réconcilié.
Et en plus de l’amour qui est inévitable
Il vous faut du bonheur ça c’est indispensable.
Ayez des espérances ou bien des souvenirs,
De la félicité répondant aux désirs
L’amour qui fait tout vivre en l’âme des poètes
Doit pouvoir vous donner de permanentes fêtes
De la félicité répondant aux désirs
L’amour qui fait tout vivre en l’âme des poètes
Doit pouvoir vous donner de permanentes fêtes
Les tangibles bontés de madame nature,
Les étés colorant les corps sans leur parure,
Les soleils de l’hiver attendant la verdure,
Orneront vos saisons de chaleur ou froidure.
Les étés colorant les corps sans leur parure,
Les soleils de l’hiver attendant la verdure,
Orneront vos saisons de chaleur ou froidure.
On a eu à Noël le rire des bambins,
Les grands épanouis, les nuits sous les sapins
Les chutes dans la neige aux marcheurs montagnards
Et les boules lancées éclatant au hasard.
Les grands épanouis, les nuits sous les sapins
Les chutes dans la neige aux marcheurs montagnards
Et les boules lancées éclatant au hasard.
J’ajoute à mes souhaits des splendeurs souveraines,
Voltaire et Baudelaire, la Comédie humaine,
Vous souhaite Paris, Venise, Barcelone,
Le Cid, le Misanthrope, les amants de Vérone.
Voltaire et Baudelaire, la Comédie humaine,
Vous souhaite Paris, Venise, Barcelone,
Le Cid, le Misanthrope, les amants de Vérone.
Que les larmes vous coulent en fouillant les musées
Au Louvre, à Amsterdam, où sont des apogées
Où le beau que crée l’homme l’élève au rang de dieu
Ayez en voyageant les rétines en feu !
Au Louvre, à Amsterdam, où sont des apogées
Où le beau que crée l’homme l’élève au rang de dieu
Ayez en voyageant les rétines en feu !
J’espère vos oreilles assaillies de délices
Quelques rythmes où les pieds, soudain, font des caprices.
Des musiques aux accents sachant bercer le monde,
De belles symphonies déferlant comme une onde,
Quelques rythmes où les pieds, soudain, font des caprices.
Des musiques aux accents sachant bercer le monde,
De belles symphonies déferlant comme une onde,
Ayez tous un morceau dont le thème vous hante
Vieil air naïf et doux de danse qui enchante.
Musique pour enfant, chanson d’une jeunesse
Entendue au moment où le bonheur caresse.
Vieil air naïf et doux de danse qui enchante.
Musique pour enfant, chanson d’une jeunesse
Entendue au moment où le bonheur caresse.
Je vous souhaite à tous des humains bienfaisants.
Car l’homme n’est pas toujours un simple malfaisant
Il peut, quand il le veut, de bonnes actions
Apportant des bonheurs, des admirations,
Car l’homme n’est pas toujours un simple malfaisant
Il peut, quand il le veut, de bonnes actions
Apportant des bonheurs, des admirations,
Et puis je fais le vœu que vous soyez poètes
Emmenant tous les mots, sans cesse, faire des fêtes
Relevant les écrits d’imagination
Portant tous les flambeaux de l’inspiration ;
Emmenant tous les mots, sans cesse, faire des fêtes
Relevant les écrits d’imagination
Portant tous les flambeaux de l’inspiration ;
Peignez toutes pensées que l’esprit échafaude
Où votre rime luit de perle ou émeraude.
Où mille fois revu le vers vous éclabousse
Où bien reste gravé telle une taille-douce.
Où votre rime luit de perle ou émeraude.
Où mille fois revu le vers vous éclabousse
Où bien reste gravé telle une taille-douce.
Montrez aux corps sans âmes et aux âmes sans cœur
Que le poète sait offrir quelque bonheur.
Que votre simple pierre en un grand édifice
Soit une joie en vers chassant tout maléfice
Que le poète sait offrir quelque bonheur.
Que votre simple pierre en un grand édifice
Soit une joie en vers chassant tout maléfice
Poètes, prosateurs, confirmés, débutants,
Vous qui me ravissez de vos mots attachants
Voila les quelques vœux d’un rimailleur vieillot,
Qui prend un plaisir fou à égrapper vos mots.
Vous qui me ravissez de vos mots attachants
Voila les quelques vœux d’un rimailleur vieillot,
Qui prend un plaisir fou à égrapper vos mots.
Peindre de maints vocables est une étrange affaire
On ne sait pas d’avance si son écrit va plaire.
J’aurais pu faire plus court, mais bien plus long aussi,
Je vous dis « BONNE ANNÉE » voila, ça c’est concis.
On ne sait pas d’avance si son écrit va plaire.
J’aurais pu faire plus court, mais bien plus long aussi,
Je vous dis « BONNE ANNÉE » voila, ça c’est concis.
