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Hors ligne
Voyager en volant devient enquiquinant
J’ai beaucoup voyagé de façon nécessaire
Mon travail sur l’Europe n’était pas sédentaire
Et donc j’ai fréquenté quelques aéroports
Partant et revenant sans retard à bon port.
Puis je voulus voler vers des lieux de vacances
Où le ciel n’est pas mieux que celui de la France
Mais où le doux climat permet même en hiver
De bronzer peu ou prou sans craindre de revers .
Tout se passait fort bien jusqu’aux jours soupçonneux
Où le touriste fut classé dans les affreux
Et où pour embarquer il fallut plusieurs heures
Pour se laisser fouiller sans respect sans douceur
Sans doute redoutait on quelques grands terroristes
Dans le gens qui partaient déguisés en touristes
Mais les passeurs de drogue savaient depuis longtemps
Avec arme et bagage voyager autrement.
Fouiller sans retenue le moindre passager,
Sous prétexte qu’on peut trouver des usagers
Qui se lavent les dents avec des mitraillettes
Ou ont de l’héroïne en guise de savonnette,
Est une connerie ignorant l’existence
De moyens scientifiques détectant la présence
De ces maux redoutés qui ne voyagent guère
Avec les vacanciers des lignes régulières.
Et l’homme ayant le pif insuffisamment sur
utilise le chien qui selon sa nature
Renifle les odeurs de choses interdites
En limitant les fouilles à ceux qui les mérite.
J’ai perdu trop de temps j’ai même passé l’âge
De me faire ennuyer par ces touristophages
Dont on ne voit jamais des fouilles l’influence
Qui dès le premier jour me gâchaient mes vacances
Donc je ne vole plus les retards excessifs
Causés par des palpeurs la plupart agressifs
Ont lassé mon envie de prendre pour partir
Un avion dont l’aval est un grand déplaisir.
La fouille préalable engendrant des attentes
L’aéroport bordel est la cause évidente
De désertions soudaines de frontaliers subtils
Qui hors de nos frontière ont l’avion plus facile.
Il faut que la raison ainsi que la technique
Protègent le touriste de ces fouilles iniques
Sinon dans l’avenir on voyagera nu
Un espion numérique enfoncé dans le cul.
J’ai beaucoup voyagé de façon nécessaire
Mon travail sur l’Europe n’était pas sédentaire
Et donc j’ai fréquenté quelques aéroports
Partant et revenant sans retard à bon port.
Puis je voulus voler vers des lieux de vacances
Où le ciel n’est pas mieux que celui de la France
Mais où le doux climat permet même en hiver
De bronzer peu ou prou sans craindre de revers .
Tout se passait fort bien jusqu’aux jours soupçonneux
Où le touriste fut classé dans les affreux
Et où pour embarquer il fallut plusieurs heures
Pour se laisser fouiller sans respect sans douceur
Sans doute redoutait on quelques grands terroristes
Dans le gens qui partaient déguisés en touristes
Mais les passeurs de drogue savaient depuis longtemps
Avec arme et bagage voyager autrement.
Fouiller sans retenue le moindre passager,
Sous prétexte qu’on peut trouver des usagers
Qui se lavent les dents avec des mitraillettes
Ou ont de l’héroïne en guise de savonnette,
Est une connerie ignorant l’existence
De moyens scientifiques détectant la présence
De ces maux redoutés qui ne voyagent guère
Avec les vacanciers des lignes régulières.
Et l’homme ayant le pif insuffisamment sur
utilise le chien qui selon sa nature
Renifle les odeurs de choses interdites
En limitant les fouilles à ceux qui les mérite.
J’ai perdu trop de temps j’ai même passé l’âge
De me faire ennuyer par ces touristophages
Dont on ne voit jamais des fouilles l’influence
Qui dès le premier jour me gâchaient mes vacances
Donc je ne vole plus les retards excessifs
Causés par des palpeurs la plupart agressifs
Ont lassé mon envie de prendre pour partir
Un avion dont l’aval est un grand déplaisir.
La fouille préalable engendrant des attentes
L’aéroport bordel est la cause évidente
De désertions soudaines de frontaliers subtils
Qui hors de nos frontière ont l’avion plus facile.
Il faut que la raison ainsi que la technique
Protègent le touriste de ces fouilles iniques
Sinon dans l’avenir on voyagera nu
Un espion numérique enfoncé dans le cul.
