- Inscrit
- 19 Avril 2019
- Messages
- 601
- J'aime
- 1,249
- Points
- 98
- Je suis
- Un homme
Hors ligne
Dans ma solitude hivernale et nocturne,
seule ma pensée, mon héritage, ma fortune.
Le corps bien marqué par les maux et le temps,
Mon unique délivrance, est mes mots... Et pourtant.
Mon cœur a tant de choses à raconter,
De ma vie passée, j'ai rien à regretter.
J'étais gâtée de trois petits bonheurs,
Dont l'un m'a été repris par le grand seigneur.
Louange à Dieu, qui a façonné le cœur d'une mère,
D'une manière que ses sentiments ne soient point éphémères.
Chacun de vous, au fond de moi a bien sa place,
Je ne permettrai à aucune main d’effacer sa trace.
Vous, vos enfants autant que vous êtes,
Je vous garderai jalousement au fond de mon être.
Ah! Ces beaux sourires d'autres fois,
Ces petites chaussures protégeant vos pieds maladroits,
Ces pleurs de chagrin, ces larmes de bobo,
Ces éclats de rires innocents et beaux.
Ces petites confidences, bien timides de jeunesse,
Ces mots non dits, par manque d' hardiesse.
Où sont les moments acclamant maman,
Ces grandes accolades, ces bisous charmants...
Ce soir, je sais que je vais souper seule;
Quelques bouffées d'amertume, m'enveloppent comme le linceul.
Comme d'habitude, je rejoindrai après mon unique ami, mon ordinateur,
Pour voyager pour d'autres contrées, croiser d'autres chatteurs,
En quête d'amitié, d'un moment de joie,
A partager avec une âme de choix.
Pour oublier la solitude, qui me tient par les pans,
Me rappelant que sa misérable existence de moi dépend.
Et quand le sommeil m'enlace et m'entraîne,
Vers mon lit, ce char froid sans rênes,
Avant de m'abandonner à lui sans réserves,
Je brandis ma prière, comme un glaive.
Au dessus de ce monde ténébreux et vague,
Le dernière volonté d'une prière qu'on largue,
O! Dieu, le plus clément et miséricordieux,
Accorde moi cette prière, sans témoin, ni curieux.
Faites que mes enfants et leurs petits que j'adore,
Ne seront jamais la proie de la solitude qui me mord,
Et si ce soir, c'est mon sommeil éternel,
Du fond de mes poussières, de mon âme maternelle,
Je ne cesserai jamais de leur pardonner,
Car toi seul, qui sait, combien je les aime.
A été dédié à une amie de Montréal. (13 avril 2011.)
seule ma pensée, mon héritage, ma fortune.
Le corps bien marqué par les maux et le temps,
Mon unique délivrance, est mes mots... Et pourtant.
Mon cœur a tant de choses à raconter,
De ma vie passée, j'ai rien à regretter.
J'étais gâtée de trois petits bonheurs,
Dont l'un m'a été repris par le grand seigneur.
Louange à Dieu, qui a façonné le cœur d'une mère,
D'une manière que ses sentiments ne soient point éphémères.
Chacun de vous, au fond de moi a bien sa place,
Je ne permettrai à aucune main d’effacer sa trace.
Vous, vos enfants autant que vous êtes,
Je vous garderai jalousement au fond de mon être.
Ah! Ces beaux sourires d'autres fois,
Ces petites chaussures protégeant vos pieds maladroits,
Ces pleurs de chagrin, ces larmes de bobo,
Ces éclats de rires innocents et beaux.
Ces petites confidences, bien timides de jeunesse,
Ces mots non dits, par manque d' hardiesse.
Où sont les moments acclamant maman,
Ces grandes accolades, ces bisous charmants...
Ce soir, je sais que je vais souper seule;
Quelques bouffées d'amertume, m'enveloppent comme le linceul.
Comme d'habitude, je rejoindrai après mon unique ami, mon ordinateur,
Pour voyager pour d'autres contrées, croiser d'autres chatteurs,
En quête d'amitié, d'un moment de joie,
A partager avec une âme de choix.
Pour oublier la solitude, qui me tient par les pans,
Me rappelant que sa misérable existence de moi dépend.
Et quand le sommeil m'enlace et m'entraîne,
Vers mon lit, ce char froid sans rênes,
Avant de m'abandonner à lui sans réserves,
Je brandis ma prière, comme un glaive.
Au dessus de ce monde ténébreux et vague,
Le dernière volonté d'une prière qu'on largue,
O! Dieu, le plus clément et miséricordieux,
Accorde moi cette prière, sans témoin, ni curieux.
Faites que mes enfants et leurs petits que j'adore,
Ne seront jamais la proie de la solitude qui me mord,
Et si ce soir, c'est mon sommeil éternel,
Du fond de mes poussières, de mon âme maternelle,
Je ne cesserai jamais de leur pardonner,
Car toi seul, qui sait, combien je les aime.
A été dédié à une amie de Montréal. (13 avril 2011.)