Poème Alcool, un ami

Je les vois déjà les meurtris de l’amour
Pleurant non pas leur sang
Mais celui d’êtres autour
De ceux qui on fait ce choix
D’aimer l’ivresse du soir
Et les lendemains rudes
Lorsque l’on se réveille

Ils fustigent à tout va
L’homme qui prend sa gourde
Tristement disent-ils
Le noir après le jour
Gardant un peu de soi
Un peu de ce bijoux
Pour continuer la joie

Car celui qui boit ma foi
N’est pas victime comme on dit
Malade en symphonie de surcroît
D’une incurable pathologie
il cherche du bonheur
Dans des verres à chaque heure
Le faisant simplement dans son humble demeure

Ne le détestez pas
Cet homme qui sans détour
Assume sa propre voie
Sans aller ni retour
Il est souvent bien droit
Bien plus vertueux que toi
Car il pleure l’amour

Ne me jetez pas la croix
Si elle existe vraiment
C'est pour moi qu'elle raisonne
Qui la porte sur le coeur
Et l'alcool, mon ami
Me donne une sainte vie
Car, Ô grand jamais, je ne blesse personne

salut revepourpre,

personnellement, ce n'est pas douloureux, j'assume mon appétence quotidienne; Mais c'est plutôt le regard des autres qui entrainent chez moi parfois de la culpabilité, même si je ne suis pas tant que cela impressionné par leur regard ou remarque. C'est un choix de vie qui parfois se respecte, mais je ne nie pas les dégâts qu'il cause dans un tête désordonné.

quand à la modération, chacun sa limite je crois et dans cette affaire, nous ne sommes pas fait du même diapason.

amitiés

michel

ce n'est pas mon cas éric, je ne bois pas pour combler, apaiser, guérir. Je le fais parceque j'aime cela. L'ivresse est une joie intense qui m'apporte beaucoup de plaisir et de jouissance. Tu me diras que je fuis la réalité, la souffrance, mais je suis surtout sur mon choix de vie et les femmes ne m'en veuillent pas (sourire coquin...)!!!

je rajouterais qu'après une journée à taffer comme un chien, plonger dans les naïades me rend très serein.