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Quand l'ombre mortifère irrigue tes sanglots
Tes mains froissent la brume et déchirent le ciel
Y a-t-il un soleil que porte un vent nouveau
Pour réchauffer ton cœur, le laver de son fiel
Ô sombre précipice, ô rêves suspendus
Qu'y a-t-il en chemin que ces terres d'ennui
Ces rives sans sommeil où ton être éperdu
S'enlise pour mourir en espérant la nuit
Que sont les idéaux quand l'angoisse répand
Ses noires vérités ? Ô mon cœur, quand tu souffres
Tes mots disent les maux de n'être que néant
Profonds et ténébreux, tes yeux semblent des gouffres
Tes mains froissent la brume et déchirent le ciel
Y a-t-il un soleil que porte un vent nouveau
Pour réchauffer ton cœur, le laver de son fiel
Ô sombre précipice, ô rêves suspendus
Qu'y a-t-il en chemin que ces terres d'ennui
Ces rives sans sommeil où ton être éperdu
S'enlise pour mourir en espérant la nuit
Que sont les idéaux quand l'angoisse répand
Ses noires vérités ? Ô mon cœur, quand tu souffres
Tes mots disent les maux de n'être que néant
Profonds et ténébreux, tes yeux semblent des gouffres