Hors ligne
Quelle blasante perspective... l'entêtement qu'il faudra dès demain pour nous réjouir
Du meilleur des monde que l'on nous aura préparé.
Travailler sans construire, être soumis aux gestes de la rentabilité,
polluer sa vie à croire n'exister qu'après...
Sous pression: Les erreurs d'orientation,
La fin de la "vraie jeunesse", si rapidement liquidée.
L'aiguillage froid, limite médical,
De ces millions de rêveurs périmés de leurs âges,
Que l'on aura transformé, par défaut et au profit des "Grands",
En une horde-à-choisir, sans distinction de compétences, de milieux, de diplômes,
A savoir rapidement s'ils voulaient souffrir de chômage ou de travail.
Une salle d'attente sans lumière et sans passion,
Où s'entassent ceux dont les rêves d'enfant se déchaussent:
Des oisifs accablés d'eux même, à justifier de leurs cotés déviants/ ou non;
Des qui jouent les effrénés, convaincus de la "Chance offerte par notre Epoque";
D'autres qui ne cherchent qu'à occuper les restes vides du décompte de leurs vie.
Autant d'esprits légitimés à l'étroit du standard des autres,
A qui l'on fiche la paie sous conditions déterminées,
En échange de leurs capacités à maîtriser l'art de l'Ennui.
Mais fatalement, l'habitude de l'insipide éduque...
Et l'on se livre avec énergie au coté rassurant du paternalisme d'entreprise,
A l'assurance d'un demain sans l'angoisse de la précarité,
Même condamné à progresser pour ne pas se perdre,
A envoyer toujours plus sur la chaîne du regret productiviste.
Le pouvoir martelant des cadences diverses qui s'enchevêtrent,
vicieusement, juste pour ne pas être tenté d'aller songer ailleurs si l'on y est.
La résonance des machines qui percute l'existence comme une drogue,
Contraignante mais planante.
Aux forceps de la réalité matérielle, un embryon de salarié docile arraché aux tripes.
Une ombre sans enthousiasme et à l'obsolescence programmée,
Dépossédée du Temps pour fabriquer ses souvenirs/son avenir.
2014 (protégé par droits d'auteur)
Du meilleur des monde que l'on nous aura préparé.
Travailler sans construire, être soumis aux gestes de la rentabilité,
polluer sa vie à croire n'exister qu'après...
Sous pression: Les erreurs d'orientation,
La fin de la "vraie jeunesse", si rapidement liquidée.
L'aiguillage froid, limite médical,
De ces millions de rêveurs périmés de leurs âges,
Que l'on aura transformé, par défaut et au profit des "Grands",
En une horde-à-choisir, sans distinction de compétences, de milieux, de diplômes,
A savoir rapidement s'ils voulaient souffrir de chômage ou de travail.
Une salle d'attente sans lumière et sans passion,
Où s'entassent ceux dont les rêves d'enfant se déchaussent:
Des oisifs accablés d'eux même, à justifier de leurs cotés déviants/ ou non;
Des qui jouent les effrénés, convaincus de la "Chance offerte par notre Epoque";
D'autres qui ne cherchent qu'à occuper les restes vides du décompte de leurs vie.
Autant d'esprits légitimés à l'étroit du standard des autres,
A qui l'on fiche la paie sous conditions déterminées,
En échange de leurs capacités à maîtriser l'art de l'Ennui.
Mais fatalement, l'habitude de l'insipide éduque...
Et l'on se livre avec énergie au coté rassurant du paternalisme d'entreprise,
A l'assurance d'un demain sans l'angoisse de la précarité,
Même condamné à progresser pour ne pas se perdre,
A envoyer toujours plus sur la chaîne du regret productiviste.
Le pouvoir martelant des cadences diverses qui s'enchevêtrent,
vicieusement, juste pour ne pas être tenté d'aller songer ailleurs si l'on y est.
La résonance des machines qui percute l'existence comme une drogue,
Contraignante mais planante.
Aux forceps de la réalité matérielle, un embryon de salarié docile arraché aux tripes.
Une ombre sans enthousiasme et à l'obsolescence programmée,
Dépossédée du Temps pour fabriquer ses souvenirs/son avenir.
2014 (protégé par droits d'auteur)
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