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Avouez, votre impuissance à vous battre
À résister au plaisir, à l’envie
Au luxe, à l’abondance des spasmes
À dormir dans un suave et doux lit
À sacrifier une part de votre vie
Même votre propre carcasse
Ne se perdrai pas dans la maladie
De science ainsi mise en besace
Avouer, que vous ne pourriez abandonner
Vos profits et bénéfices sauvages
Hérité ou engendré par la menace
Inventé des coups inconnus de schlass
Qui vous perce le ventre sur une plage
Ou les femmes en habit de grâce
Allument et flamboient vos grands âges
Pauvre diable en vos corps se prélasse
Que d’avantages et de privilèges se lient
Vous rendant ainsi esclave du mot choisit
On ne crée pas de destinée par avance
Mais on l’entretient avec insistance
Que votre capacité à dire non
Est moins forte que le chant d’abandon
Que le guerrier en vous chassé
Est devenu une larve en effet
Avouez votre impuissance devant la force
La lâcheté de vos critiques si exhortent
D’un engagement sans fin d’une convoitise
De vivre pleinement et peut-être en mourir
Que chaque jour qui passe vous pleurez
Des larmes invisibles sans regrets
Et qu’au lendemain de ces tristes journées
Vous reprenez espoir pour narcisse enjoué
Avouez que par chez vous tout est beau
Que du ciel ne tombe jamais l’agneau
Mais qu’en ces temps de super diffusion
Votre cœur se jette sur le moindre frisson
Si demain votre mère devait bientôt mourir
Vous la cacheriez dans une boite à gémir
Et qu’au noël en famille partagé
Elle ne serait pas là, matriarche sacrifiée
Que dans ce travail qui vous emmerde
Les plaintes et les gémissements qui gerbent
Vous font horreur au point d’être agressif
Mais que vous acceptez craintif et dépressif
Tous les oublis de votre propre humanité
Celle qui défierait le loup dans une grande forêt
Non pas pour le tuer mais pour s’en rapprocher
Redevenir nature, vertu et douce calamité
Avouez que vous ne valez rien
Jamais en guerre mais en peau de chagrin
Votre propre lumière depuis longtemps éteinte
Oui, entre les verres et les quelques étreintes
Prenant de l’importance par vos mots prononcés
Vous êtes rebelle, juge de la destinée
De ce monde qui n’est pas le votre en fait
Car justement, vous êtes dans la célébration
Donner sa chemise et partir du cocon
Pour aider magnanime l’ami dans l’abandon
Car votre quotidien chaque jour se jouit
De solitude arrangé et de lâche poésie
Avouez votre impuissance à donner
Votre nature sauvage en sincérité
Que votre esprit raisonne en somme
Pour votre propre carillon qui résonne
Que jamais vous ne pourriez
Soigner l’amour, vos parents au décès
Leur nettoyer les fèces et bien les habiller
Que cela vous dégoûte, les fesses et les boucher
Que de vermines en pourritures par d’aucun entassés
Vous ne mettriez les mains, elles sont bien trop cajolés
Mais il suffit de les laver, et la douceur revient
Ainsi vos doigts resteront ceux d’un saint
Avouez que l’enfant que vous portez au clos
N’est que de l’égoisme qui vous tanne le dos
Et que derrière tout cela se cache bien au chaud
L’art du complice que d’un être en complot
Vous vous souvenez quand vous étiez minot
L’ange que vous portiez, les souvenirs rigolos
Ont disparu depuis longtemps et encore
Je reste poli devant ce propre accord
Car plus jamais dans ce monde trop gros
Vous ne supportez ni les pauvres, ni les cons
D’ailleurs j ’aimerais bien qu’on m’explique
Ce qu’est un idiot, et le sexe d’une femme si bon
Que l’on insulte ainsi avec tant de facilité
Dites moi porteur de prostate, drôle de gars
En quoi vous êtes plus utile, moins ingrat
Qu’un sexe de femme qui pourtant vous donne félicité
Dites moi vous les hommes que l’on dit de raison
Ou se cache le guerrier épris de passion
Combien on résisté au patron
Viré, perdu, sans posé de question
Qui suis-je vraiment et que fais je en ce monde
Lutter de poésie, tout cela est colombe
Au regard de ce que je peux vraiment donner
Mon être, mon corps et aussi mes pensées
Mes orgasmes ne sont pas fait pour jouir
De ma vie, de mon vit, de mon simple plaisir
Et bien au-delà de cet ordre sans loi
Je me donnerai toujours pour éteindre la foi
Que certains ont la cupide certitude
D’être mieux que la sage nature
Qui si vous savez l’entendre
Vous dis battez vous, ne soyez pas si tendre
Osez dire je vous tuerai
Osez aimer au désir du parfait
Avouez que vous êtes bien planqué
Avouez vos faiblesses et pleurez
Avouez!