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Conte de Venise
Dans Venise la belle à l’art illustrissime
Casanova dit-on séduisait fréquemment
Mais Il ne trompait pas car préalablement
Il rompait sa liaison d’une finale rime.
Cependant une dame avait un tel attrait
Qu’elle passa des nuits à tourner quelques pages
D’écrits de Giacomo lui offrant ses hommages
Dans la douceur nocturne où il se complaisait
La belle goûtant l’art de sentir son envie
Murir au rythme doux du charmant séducteur
Dès que l’aube chassait le nocturne enchanteur
Mettait sur parchemin ce qui l’avait ravie.
Hélas elle publia les stratégies intimes
Détaillant les chemins de son affolement
Le cahier se vendit avec acharnement
Et Bernardo Guardi devint son pseudonyme.
Trop de détails sans doute émaillant cet ouvrage
Firent que l’on connut Giacomo en ses feux
L’inquisiteur local lui même licencieux
À quelques courtisanes en expliqua l’usage
Mais on le soupçonna de sa lascivité
Et pour se disculper il fit mettre en prison
Le doux Casanova qui par noble raison
N’avoua pas l’auteur du livre détesté.
L’écrivaine pourtant se déclara coupable
Et répéta partout ce qu’elle avait écrit
L’inquisition s’en vint la saisir une nuit
La double pendaison devint inévitable.
On dit qu’une clémence du doge magnanime
Vint au dernier moment sauver les deux amants
Qui quittèrent Venise si précipitamment
Qu’on ne les revit plus dans la sérénissime.
(D’après le film "Casanova" de Lasse Hallström)
Dans Venise la belle à l’art illustrissime
Casanova dit-on séduisait fréquemment
Mais Il ne trompait pas car préalablement
Il rompait sa liaison d’une finale rime.
Cependant une dame avait un tel attrait
Qu’elle passa des nuits à tourner quelques pages
D’écrits de Giacomo lui offrant ses hommages
Dans la douceur nocturne où il se complaisait
La belle goûtant l’art de sentir son envie
Murir au rythme doux du charmant séducteur
Dès que l’aube chassait le nocturne enchanteur
Mettait sur parchemin ce qui l’avait ravie.
Hélas elle publia les stratégies intimes
Détaillant les chemins de son affolement
Le cahier se vendit avec acharnement
Et Bernardo Guardi devint son pseudonyme.
Trop de détails sans doute émaillant cet ouvrage
Firent que l’on connut Giacomo en ses feux
L’inquisiteur local lui même licencieux
À quelques courtisanes en expliqua l’usage
Mais on le soupçonna de sa lascivité
Et pour se disculper il fit mettre en prison
Le doux Casanova qui par noble raison
N’avoua pas l’auteur du livre détesté.
L’écrivaine pourtant se déclara coupable
Et répéta partout ce qu’elle avait écrit
L’inquisition s’en vint la saisir une nuit
La double pendaison devint inévitable.
On dit qu’une clémence du doge magnanime
Vint au dernier moment sauver les deux amants
Qui quittèrent Venise si précipitamment
Qu’on ne les revit plus dans la sérénissime.
(D’après le film "Casanova" de Lasse Hallström)