Poème Dans la forêt

D’ou me vient ce désir de liberté
L’ai-je hérité, déifié, assimilé
Qu’avec le temps de mes souches
Mes feuilles ô larmes, jamais ne repoussent

Rouges ou bien rousses, elles volent au vent
La fougue les repousse en horizon d’antan
Voltigeant en tout sens, saluant des déchirés
Se pose sur une branche, déjà assassiné

Juste une veine fendu, alors je me redresse
J’attends du bel azur, un souffle de tendresse
Je veux encore volé sous le soleil venant
Tomber sans la souffrance, juste en dansant

Encore un coup de tonnerre, je me suis presque trouvé
Porté si haut que sous la terre, d’un coup fut ma mère enterrée

Je porte des menottes toujours à mon sujet
Qui plus que le feuillage mort en deviendrait muet
Regardez ses couleurs, tout est dans son venin
Elle est faible et la peur gagne sur son dessein

La fleur en ces nuances nous répète maitresse
Je repart, je renais, fleuris, je donne vie sans cesse
Pourquoi ne pas porter au lit de l’humus en bonté
La plus douce des fleurs, caché en un lit si douillet

Merci pour cette magnifique promenade en forêt.
Elle sent bon l'humus, les feuilles mortes amortissent nos pas...

J'ai bien apprécié.

Merci cher Michel.

Superbe poème ! un régal à lire ! Merci Michel

rien ne vaut 'une promenade en forêt pour renaître
très belle lecture