Hors ligne
Tu marches à pas pulsés sur ma terre de femme.
Je me tiens aux aguets , comme animale,
à même les draps d'herbe ancienne.
Le petit jour méduse à l'unisson des bois.
L'espoir monte plus haut qu'un sein juste éclos.
Tu as trouvé la brèche à l'écorce de mon âme.
S'y verse un coulis de mots doux,
troublants sésames pour laisser passer nos caresses.
Dans leur sillage, nos courbes feront chemin,
s'épousant comme étang et feuillage .
J'en rêve, bouche bée, aux nuits de veille
et la plénitude s'impose,
lissant les noeuds et méandres
de ma mémoire traversée de cendre .
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