Poème Faut bien crever un jour

Peu m’importe l’absence
D’une famille qui s’ignore
Chacun est dans sa danse
La grande maison se meurt
Faut bien crever un jour

Peu m’importe qu’on chante
Un fois l’an à noêl
Et le reste du temps
Chacun vit sous son ciel
Faut bien crever un jour

Peu m’importe les non-dits
Tu dois savoir te taire
Dans cette relation d'interdits
Moi je crache dans l’air
Faut bien crever un jour

Peu m’importe le silence
D’une lignée, d’un compère
Qui préfère la cadence
De leur sa vie étrangère
Faut bien crever un jour

Peu m’importe les nouvelles
Prise par une autre bouche
Des semblants de querelles
Fuyant les escarmouches
Faut bien crever un jour

Peu m’importe la distance
Que chaque jour vous mettez
Criant, voyez l’évidence
Au sein de mon foyer
Faut bien crever un jour

Peu m’importe de vous quitter
Enfin tranquillement
Ne venez pas pleurez
A mon enterrement
Faut bien crever un jour

Il y a bien de la solitude dans ce texte, de ces liens de famille effilochés.

Je connais ce sentiment.

Belle journée Michel
Amitiés
Pierre

il faudra mourir un jour...
ceci partir....pour toujours...
Pourvu que ce soit le plus beau jour de la fin de vie.
DanielM

En parfaite symbiose avec mes convictions. Merci
Le monde n'est pas couleur "fraise" il faut être réaliste, et profiter à sa façon, à sa mesure du temps..
Bonne journée
Hely

Bonjour Michel,

Ton texte me donne froid dans le dos, la photo de ton profil aussi, mais je respecte ton idée de parler de ce sujet pas facile à aborder!

La vie n'est pas toujours amicale mais, si on la voit autrement, elle mérite d'être vécue!
Courage ami de la poésie, je t'encourage à continuer à écrire pour soulager tes maux par les mots, c'est la meilleure des thérapies!
Belle journée
Amitiés
Isabelle

(Mon père disait: "pauvre ou riche tout le monde passera à la petite porte!" ) oui, mais le plus tard possible! Voir la pièce jointe 2869