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Je connais tant d’hommes et de femmes qui m’ont dit, je t’apprécie beaucoup, donnes moi ton numéro de téléphone, je t’appelle bientôt.
Que sont devenus ces fantômes qui ne m’ont jamais contacté. Remplissant leur stupide agenda de téléphone muet. Comme le répétait une psycho-thérapeute, a qui j’avais glissé simplement dans le tête et qui ne faisait que le répéter à chaque intervention: l’honnêteté est l’estime de soi, la valeur qui sied à la parole donné tient entre trois termes:
Je pense, je mets des mots, j’agis.
Je constate avec pardon et consternation que la plupart des humains sur cette terre n’ont pas la capacité, l’authenticité suffisante pour répondre à ces trois règles.
Lorsqu’on parle d’honneur, on pense souvent au passé. Les hommes avaient une parole et devaient la tenir au risque de se voir, exécuter, exiler, conspuer pendant une certaine période le temps de leur pardon, ou considérer de si moindre valeur ou importance, que dans la hiérarchie ils redescendaient jusque l‘état d‘un pion. La parole donné avait valeur d’homme, elle instillait confiance et engagement assuré. C'était le cas dans l'antiquité mais aussi chez de nombreux peuples primitifs ( lire Levy-Strauss)
De nos jours, et c’est encore plus flagrant au travers des nouvelles technologies, on peu à chaque instant prendre contact avec autrui (internet - téléphone), c’est ainsi que je constate que chez les gens de ma génération mais aussi les plus jeune, lorsque je tente de les appeler, je tombe systématiquement sur le répondeur, laissant ou non un message pour prendre des nouvelles ou pour autres raisons, presque jamais ils ne rappellent et j’imagine avec certitude qu’ils voient bien afficher sur leur appareil mon nom qui s’affiche mais se disent ne pas avoir envie de répondre. Cependant, moi, lorsqu’il me joigne, comme je n’ai pas comme les anciens de noms qui s’affichent sur mon appareil, car j’ai décidé tout comme les anciens de ne pas penser dans la norme, et que si l’on tente de me joindre, c’est qu’il a surement une raison, j'essaye de rester disponible à l’écoute.
Bien sur avant, on ne répondait pas toujours, le désir de rester tranquille était louable, mais on ne pouvait faire le tri, entre l’intérêt et le minable. Cela s’étant dans toutes les sphères, personnels ou professionnels. Je croise souvent des personnes que je connais de longue date et qui me promettent de m’appeler et le " Alors, que deviens tu?" me semble abjecte, car non, ils ne le font jamais.
Je met une annonce sur internet, des dizaines de personnes répondent, intéressés par ce que je propose, conviennent d’un rendez-vous ponctuel, je réserve ce temps prévu, mais n’apparaît pas l’inconnu. Je cherche un nouveau travail, poste ma candidature, une fois sur vingt je reçois une réponse par politesse.
Depuis j’ai pris la décision de ne même plus saluer quiconque, étonné de ma réaction, ils se sentent agressé de fait. Mais peu importe l‘écho, je les laisse avec leur défaite, et moi de mon côté je suis plus détendu, loin des soucis qu’occasionnent ce genre de mépris. Je ne me sens nullement humilié, ni baffoué, ni abandonné, mais j’ai en moi l’espoir de croire et cultiver dans cette politesse, la vertu, d’une parole donné au fond.
J’ai mis une annonce pour vendre mon véhicule, en deux semaines j’ai reçu plus de cent appels, les gens ont pris avec moi des rendez-vous, j’ai pris mes dispositions pour être présent et croyez le, sur les quinze rencontres prévues, aucun n’ai venu, ni n’a eu la décence de prévenir de leur impossibilité de tenir leur engagement.
Voici donc ou nous en sommes, dans un pays ou la majeure partie des gens ne respectent plus personne. Sans vouloir donner de leçon de morale, j’ai contacter ces acheteurs éventuels qui ou n’ont pas répondu par lâcheté, ou si une fois, trouvé l’excuse qu’il n’avait pas eu le temps de passer un coup de fil qui aurait durer 15 secondes.
N’est ce pas ce foutre du monde que de réagir sans vergogne envers ses congénères dont la nation clame haut et fort liberté-égalité- fraternité, va te faire foutre mon pauvre bonhomme. Tout ceci me conforte dans l’idée que j’ai de mon pays, mais aussi de la plupart des hommes qui ne voit que leur intérêt aussi. Heureusement il existe encore quelques personnages bienfaits, dont le cœur et l’âme résonne avec amour, fidélité, humilité. Ceux-là méritent mon respect, les autres, comme le dit si bien Boris Vian, je crache sur vos tombes.
J’avais un autre rendez-vous ce soir à 19h par un garçon qui vantait son sérieux et était impatient de voir mon camion et de l’acheter. Comme par hasard, j’ai attendu, plus d’une demi-heure sous la pluie, mais il n’est pas venu et n’a daigné me prévenir. C’est ainsi qu’il ma fallait choisir entre l’outrage ou la désinvolture.
Cela me donne une leçon. Ne va jamais chercher autrui, laisse le venir et dit lui, le moins de mots possible aussi. Ainsi tu laisseras plané dans son esprit nécessités et vers toi il se tournera, car celui qui parle de trop se noie.
Que sont devenus ces fantômes qui ne m’ont jamais contacté. Remplissant leur stupide agenda de téléphone muet. Comme le répétait une psycho-thérapeute, a qui j’avais glissé simplement dans le tête et qui ne faisait que le répéter à chaque intervention: l’honnêteté est l’estime de soi, la valeur qui sied à la parole donné tient entre trois termes:
Je pense, je mets des mots, j’agis.
Je constate avec pardon et consternation que la plupart des humains sur cette terre n’ont pas la capacité, l’authenticité suffisante pour répondre à ces trois règles.
Lorsqu’on parle d’honneur, on pense souvent au passé. Les hommes avaient une parole et devaient la tenir au risque de se voir, exécuter, exiler, conspuer pendant une certaine période le temps de leur pardon, ou considérer de si moindre valeur ou importance, que dans la hiérarchie ils redescendaient jusque l‘état d‘un pion. La parole donné avait valeur d’homme, elle instillait confiance et engagement assuré. C'était le cas dans l'antiquité mais aussi chez de nombreux peuples primitifs ( lire Levy-Strauss)
De nos jours, et c’est encore plus flagrant au travers des nouvelles technologies, on peu à chaque instant prendre contact avec autrui (internet - téléphone), c’est ainsi que je constate que chez les gens de ma génération mais aussi les plus jeune, lorsque je tente de les appeler, je tombe systématiquement sur le répondeur, laissant ou non un message pour prendre des nouvelles ou pour autres raisons, presque jamais ils ne rappellent et j’imagine avec certitude qu’ils voient bien afficher sur leur appareil mon nom qui s’affiche mais se disent ne pas avoir envie de répondre. Cependant, moi, lorsqu’il me joigne, comme je n’ai pas comme les anciens de noms qui s’affichent sur mon appareil, car j’ai décidé tout comme les anciens de ne pas penser dans la norme, et que si l’on tente de me joindre, c’est qu’il a surement une raison, j'essaye de rester disponible à l’écoute.
Bien sur avant, on ne répondait pas toujours, le désir de rester tranquille était louable, mais on ne pouvait faire le tri, entre l’intérêt et le minable. Cela s’étant dans toutes les sphères, personnels ou professionnels. Je croise souvent des personnes que je connais de longue date et qui me promettent de m’appeler et le " Alors, que deviens tu?" me semble abjecte, car non, ils ne le font jamais.
Je met une annonce sur internet, des dizaines de personnes répondent, intéressés par ce que je propose, conviennent d’un rendez-vous ponctuel, je réserve ce temps prévu, mais n’apparaît pas l’inconnu. Je cherche un nouveau travail, poste ma candidature, une fois sur vingt je reçois une réponse par politesse.
Depuis j’ai pris la décision de ne même plus saluer quiconque, étonné de ma réaction, ils se sentent agressé de fait. Mais peu importe l‘écho, je les laisse avec leur défaite, et moi de mon côté je suis plus détendu, loin des soucis qu’occasionnent ce genre de mépris. Je ne me sens nullement humilié, ni baffoué, ni abandonné, mais j’ai en moi l’espoir de croire et cultiver dans cette politesse, la vertu, d’une parole donné au fond.
J’ai mis une annonce pour vendre mon véhicule, en deux semaines j’ai reçu plus de cent appels, les gens ont pris avec moi des rendez-vous, j’ai pris mes dispositions pour être présent et croyez le, sur les quinze rencontres prévues, aucun n’ai venu, ni n’a eu la décence de prévenir de leur impossibilité de tenir leur engagement.
Voici donc ou nous en sommes, dans un pays ou la majeure partie des gens ne respectent plus personne. Sans vouloir donner de leçon de morale, j’ai contacter ces acheteurs éventuels qui ou n’ont pas répondu par lâcheté, ou si une fois, trouvé l’excuse qu’il n’avait pas eu le temps de passer un coup de fil qui aurait durer 15 secondes.
N’est ce pas ce foutre du monde que de réagir sans vergogne envers ses congénères dont la nation clame haut et fort liberté-égalité- fraternité, va te faire foutre mon pauvre bonhomme. Tout ceci me conforte dans l’idée que j’ai de mon pays, mais aussi de la plupart des hommes qui ne voit que leur intérêt aussi. Heureusement il existe encore quelques personnages bienfaits, dont le cœur et l’âme résonne avec amour, fidélité, humilité. Ceux-là méritent mon respect, les autres, comme le dit si bien Boris Vian, je crache sur vos tombes.
J’avais un autre rendez-vous ce soir à 19h par un garçon qui vantait son sérieux et était impatient de voir mon camion et de l’acheter. Comme par hasard, j’ai attendu, plus d’une demi-heure sous la pluie, mais il n’est pas venu et n’a daigné me prévenir. C’est ainsi qu’il ma fallait choisir entre l’outrage ou la désinvolture.
Cela me donne une leçon. Ne va jamais chercher autrui, laisse le venir et dit lui, le moins de mots possible aussi. Ainsi tu laisseras plané dans son esprit nécessités et vers toi il se tournera, car celui qui parle de trop se noie.