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Il est des matins difficiles
On ne veut sortir de son lit
Quand bien même la caresse docile
Du soleil vous donne l’envie
Le sommeil est le seul repos
Qui vous délivre d’une journée
D’une journée à venir sans mots
Des maux qu’aujourd’hui vous fuyez
On ouvre les yeux très souvent
Mais rien ne vous semble attirant
Alors on les referme encore
Pour retrouver les rêves d’or
Mais la veille fut bien difficile
S’être endormit dans la douleur
Et l’on croit qu’une nuit fragile
Guérira le cœur qui se meurt
Comment naît ce manque d’ardeur
Ce désir d’embrasser le jour
Une matinée douce en chaleur
Qui te dit lève toi et court
J’ai perdu la force des matins
Le plaisir du déjeuner fin
De se laver pour être bien frais
Disposé à vivre d’effets
Le chien attend sa promenade
Le chat gratte et griffe la porte
Et sous la couette je suis malade
Souffrant d’un mal qui m’emporte
Il y a des matins nauséeux
Écœurant jusqu’au fond des yeux
Qui ne veulent s’ouvrir jamais
Rester allongé dans la paix
Mais il y a aussi les enfants
Qui vous ont vu vomir la veille
Le mal être de vos sentiments
Qui se déversent sans merveilles
Pour eux et pour les animaux
Il faut se faire colère à soi
Dans la douleur et sans la foi
Sortir du monde ou tout est faux
Mais comme il est dur et amère
De quitter cet état de grâce
Pour retrouver toute la crasse
Des plages sur le bord de mer
Et que dire de la ville maudite
Ou la nature est interdite
Seul vont les gens se consumer
Dépenser, acheter, s’éprouver
Il est des matins de cité
Ou l’on ne veut pas se lever
On a peur et craignant le monde
On veut rester dans la pénombre
Est elle plus rassurante parfois
Que la grande lumière des émois
Et je ne doute pas de son attrait
Quand l’âme se refuse au lait
C’est qu’entre la nuit fœtal
La peur du vide après la mort
Les seins de la vie pré-natale
Oppresse encore, oppresse encore.
Donc après la sortie du chien
But mon café, fumé la clope
Je me pose sur le sofa de lin
Comme un triste bateau qu’on écope
On ne veut sortir de son lit
Quand bien même la caresse docile
Du soleil vous donne l’envie
Le sommeil est le seul repos
Qui vous délivre d’une journée
D’une journée à venir sans mots
Des maux qu’aujourd’hui vous fuyez
On ouvre les yeux très souvent
Mais rien ne vous semble attirant
Alors on les referme encore
Pour retrouver les rêves d’or
Mais la veille fut bien difficile
S’être endormit dans la douleur
Et l’on croit qu’une nuit fragile
Guérira le cœur qui se meurt
Comment naît ce manque d’ardeur
Ce désir d’embrasser le jour
Une matinée douce en chaleur
Qui te dit lève toi et court
J’ai perdu la force des matins
Le plaisir du déjeuner fin
De se laver pour être bien frais
Disposé à vivre d’effets
Le chien attend sa promenade
Le chat gratte et griffe la porte
Et sous la couette je suis malade
Souffrant d’un mal qui m’emporte
Il y a des matins nauséeux
Écœurant jusqu’au fond des yeux
Qui ne veulent s’ouvrir jamais
Rester allongé dans la paix
Mais il y a aussi les enfants
Qui vous ont vu vomir la veille
Le mal être de vos sentiments
Qui se déversent sans merveilles
Pour eux et pour les animaux
Il faut se faire colère à soi
Dans la douleur et sans la foi
Sortir du monde ou tout est faux
Mais comme il est dur et amère
De quitter cet état de grâce
Pour retrouver toute la crasse
Des plages sur le bord de mer
Et que dire de la ville maudite
Ou la nature est interdite
Seul vont les gens se consumer
Dépenser, acheter, s’éprouver
Il est des matins de cité
Ou l’on ne veut pas se lever
On a peur et craignant le monde
On veut rester dans la pénombre
Est elle plus rassurante parfois
Que la grande lumière des émois
Et je ne doute pas de son attrait
Quand l’âme se refuse au lait
C’est qu’entre la nuit fœtal
La peur du vide après la mort
Les seins de la vie pré-natale
Oppresse encore, oppresse encore.
Donc après la sortie du chien
But mon café, fumé la clope
Je me pose sur le sofa de lin
Comme un triste bateau qu’on écope