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Je ne suis pas venu chercher dans les décombres
Les amours révolues prostrées dans la pénombre
Les vérités fragiles de frêles secondes
S'impriment sur la vie austère et inféconde
Faut-il glorifier l’éphémère insipide
Dont la beauté factice occulte le grand vide
D’une âme qui languit d’avoir été meurtrie
Alors qu’elle espérait s’ouvrir à l’infini
Je ne suis pas venu nourrir les fantasmes
Des foules endolories plongées dans le marasme
La fuite n’est qu’un leurre, elle déprime les cœurs
Qui placidement s’ouvrent aux indicibles peurs
Faut-il maudire ou fuir chimères et mirages
Dont les devins incultes tirent les présages
Qu’ils sèment à tout vent aux repus de voyages
Que le Temps a sevré d'ouragans et d’orages
Je ne suis pas venu dans le chahut des fats
Pleurer les mornes morts, les insolents, les rats
Ni recracher l’amer qui décime les joies
Et insulte à tout-va l’espérance aux abois
Faut-il que le divin ne soit que dans le choix
Qui apporte aux chanceux le bonheur et la paix
Et qu’il livre à l’oubli les orphelins de foi
Les enfants du désordre, égarés, imparfaits
Je ne suis pas venu m’immiscer en ce monde
Qui jure, qui parjure et qui fait de l’immonde
L’infernale indolence qui inhibe l’envie
Et ruine l’avenir que le froid pétrifie
Il est tant de silences que je n’ai pas vécus
Les amours révolues prostrées dans la pénombre
Les vérités fragiles de frêles secondes
S'impriment sur la vie austère et inféconde
Faut-il glorifier l’éphémère insipide
Dont la beauté factice occulte le grand vide
D’une âme qui languit d’avoir été meurtrie
Alors qu’elle espérait s’ouvrir à l’infini
Je ne suis pas venu nourrir les fantasmes
Des foules endolories plongées dans le marasme
La fuite n’est qu’un leurre, elle déprime les cœurs
Qui placidement s’ouvrent aux indicibles peurs
Faut-il maudire ou fuir chimères et mirages
Dont les devins incultes tirent les présages
Qu’ils sèment à tout vent aux repus de voyages
Que le Temps a sevré d'ouragans et d’orages
Je ne suis pas venu dans le chahut des fats
Pleurer les mornes morts, les insolents, les rats
Ni recracher l’amer qui décime les joies
Et insulte à tout-va l’espérance aux abois
Faut-il que le divin ne soit que dans le choix
Qui apporte aux chanceux le bonheur et la paix
Et qu’il livre à l’oubli les orphelins de foi
Les enfants du désordre, égarés, imparfaits
Je ne suis pas venu m’immiscer en ce monde
Qui jure, qui parjure et qui fait de l’immonde
L’infernale indolence qui inhibe l’envie
Et ruine l’avenir que le froid pétrifie
Il est tant de silences que je n’ai pas vécus