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Poème ' ILLe'

Pourquoipas

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#1
« Ille»


Cet enfant attendu avec beaucoup d'amour

Est enfin arrivé, la valise était prête,

Grenouillères, bonnets doux comme du velours,

Couvriraient ce petit, c'était un jour de fête.



La mère et son enfant vont bien et sont heureux,

Madame, tout va bien, il est beau comme un ange !

C'est bien là le problème, un ne peut être deux

Il va falloir trancher car sinon ça dérange !



Alors cet ange blanc devient presque un démon,

Dès lors les médecins en leur âme et conscience

Persuadés bien sûr de faire le choix, le bon,

Décident donc pour lui de sa propre existence



Pour régler ce dilemme ou le rose ou le bleu ?

Or en les mélangeant peut naître un joli mauve

Laissez-leur plus de temps il n'y a pas le feu

Mais pourquoi le cacher comme un secret d'alcôve ?



Parce que la société n'aime pas l'à-peu-près ;

Alors encore enfant déjà on les mutile

Car bien évidemment il leur faut être prêts

À affronter la vie, sa morale futile.



Je ne peux les juger... il leur faut nous aider ;

Souvent le pire choix est celui fait par d'autres,

Je souhaite vraiment qu'ils puissent décider

Ces enfants de leur corps qui pourrait être nôtre.



ID le 17/10/2018

hermaphrodite-visage.jpg
 
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#2
« Ille»



Cet enfant attendu avec beaucoup d'amour

Est enfin arrivé, la valise était prête,

Grenouillères, bonnets doux comme du velours,

Couvriraient ce petit, c'était un jour de fête.



La mère et son enfant vont bien et sont heureux,

Madame, tout va bien, il est beau comme un ange !

C'est bien là le problème, un ne peut être deux

Il va falloir trancher car sinon ça dérange !



Alors cet ange blanc devient presque un démon,

Dès lors les médecins en leur âme et conscience

Persuadés bien sûr de faire le choix, le bon,

Décident donc pour lui de sa propre existence



Pour régler ce dilemme ou le rose ou le bleu ?

Or en les mélangeant peut naître un joli mauve

Laissez-leur plus de temps il n'y a pas le feu

Mais pourquoi le cacher comme un secret d'alcôve ?



Parce que la société n'aime pas l'à-peu-près ;

Alors encore enfant déjà on les mutile

Car bien évidemment il leur faut être prêts

À affronter la vie, sa morale futile.



Je ne peux les juger... il leur faut nous aider ;

Souvent le pire choix est celui fait par d'autres,

Je souhaite vraiment qu'ils puissent décider

Ces enfants de leur corps qui pourrait être nôtre.

Cette dramarurgie de l'ambiguité mérite ce chant !
Bien à toi Pourquoipas

jj
( en deux post car trop long)​
Les Chants de Maldoror/Chant II

Là, dans un bosquet entouré de fleurs, dort l’hermaphrodite, profondément assoupi sur le gazon, mouillé de ses pleurs. La lune a dégagé son disque de la masse des nuages, et caresse avec ses pâles rayons cette douce figure d’adolescent. Ses traits expriment l’énergie la plus virile, en même temps que la grâce d’une vierge céleste. Rien ne paraît naturel en lui, pas même les muscles de son corps, qui se fraient un passage à travers les contours harmonieux de formes féminines. Il a le bras recourbé sur le front, l’autre main appuyée contre la poitrine, comme pour comprimer les battements d’un cœur fermé à toutes les confidences, et chargé du pesant fardeau d’un secret éternel. Fatigué de la vie, et honteux de marcher parmi des êtres qui ne lui ressemblent pas, le désespoir a gagné son âme, et il s’en va seul, comme le mendiant de la vallée. Comment se procure-t-il les moyens d’existence ? Des âmes compatissantes veillent de près sur lui, sans qu’il se doute de cette surveillance, et ne l’abandonnent pas : il est si bon ! il est si résigné ! Volontiers il parle quelquefois avec ceux qui ont le caractère sensible, sans leur toucher la main, et se tient à distance, dans la crainte d’un danger imaginaire. Si on lui demande pourquoi il a pris la solitude pour compagne, ses yeux se lèvent vers le ciel, et retiennent avec peine une larme de reproche contre la Providence ; mais, il ne répond pas à cette question imprudente, qui répand, dans la neige de ses paupières, la rougeur de la rose matinale. Si l’entretien se prolonge, il devient inquiet, tourne les yeux vers les quatre points de l’horizon, comme pour chercher à fuir la présence d’un ennemi invisible qui s’approche, fait de la main un adieu brusque, s’éloigne sur les ailes de sa pudeur en éveil, et disparaît dans la forêt. On le prend généralement pour un fou. Un jour, quatre hommes masqués, qui avaient reçu des ordres, se jetèrent sur lui et le garrottèrent solidement, de manière qu’il ne pût remuer que les jambes. Le fouet abattit ses rudes lanières sur son dos, et ils lui dirent qu’il se dirigeât sans délai vers la route qui mène à Bicêtre. Il se mit à sourire en recevant les coups, et leur parla avec tant de sentiment, d’intelligence sur beaucoup de sciences humaines qu’il avait étudiées et qui montraient une grande instruction dans celui qui n’avait pas encore franchi le seuil de la jeunesse, et sur les destinées de l’humanité où il dévoila entière la noblesse poétique de son âme, que ses gardiens, épouvantés jusqu’au sang de l’action qu’ils avaient commise, délièrent ses membres brisés, se traînèrent à ses genoux, en demandant un pardon qui fut accordé, et s’éloignèrent, avec les marques d’une vénération qui ne s’accorde pas ordinairement aux hommes. Depuis cet événement, dont on parla beaucoup, son secret fut deviné par chacun, mais on paraît l’ignorer, pour ne pas augmenter ses souffrances ; et le gouvernement lui accorde une pension honorable, pour lui faire oublier qu’un instant on voulut l’introduire par force, sans vérification préalable, dans un hospice d’aliénés. Lui, il emploie la moitié de son argent ; le reste, il le donne aux pauvres. Quand il voit un homme et une femme qui se promènent dans quelque allée de platanes, il sent son corps se fendre en deux de bas en haut, et chaque partie nouvelle aller étreindre un des promeneurs ; mais, ce n’est qu’une hallucination, et la raison ne tarde pas à reprendre son empire. C’est pourquoi, il ne mêle sa présence, ni parmi les hommes, ni parmi les femmes ; car, sa pudeur excessive, qui a pris jour dans cette idée qu’il n’est qu’un monstre, l’empêche d’accorder sa sympathie brûlante à qui que ce soit. Il croirait se profaner, et il croirait profaner les autres. Son orgueil lui répète cet axiome : « Que chacun reste dans sa nature. » Son orgueil, ai-je dit, parce qu’il craint qu’en joignant sa vie à un homme ou à une femme, on ne lui reproche tôt ou tard, comme une faute énorme, la conformation de son organisation. Alors, il se retranche dans son amour-propre, offensé par cette supposition impie qui ne vient que de lui, et il persévère à rester seul, au milieu des tourments, et sans consolation. Là, dans un bosquet entouré de fleurs, dort l’hermaphrodite, profondément assoupi sur le gazon, mouillé de ses pleurs. Les oiseaux, éveillés, contemplent avec ravissement cette figure mélancolique, à travers les branches des arbres, et le rossignol ne veut pas faire entendre ses cavatines de cristal. Le bois est devenu auguste comme une tombe, par la présence nocturne de l’hermaphrodite infortuné. Ô voyageur égaré, par ton esprit d’aventure qui t’a fait quitter ton père et ta mère, dès l’âge le plus tendre ; par les souffrances que la soif t’a causées, dans le désert ; par ta patrie que tu cherches peut-être, après avoir longtemps erré, proscrit, dans des contrées étrangères ; par ton coursier, ton fidèle ami, qui a supporté, avec toi, l’exil et l’intempérie des climats que te faisait parcourir ton humeur vagabonde ; par la dignité que donnent à l’homme les voyages sur les terres lointaines et les mers inexplorées, au milieu des glaçons polaires, ou sous l’influence d’un soleil torride, ne touche pas avec ta main, comme avec un frémissement de la brise, ces boucles de cheveux, répandues sur le sol, et qui se mêlent à l’herbe verte. Écarte-toi de plusieurs pas, et tu agiras mieux ainsi. Cette chevelure est sacrée

 
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#3
c’est l’hermaphrodite lui-même qui l’a voulu. Il ne veut pas que des lèvres humaines embrassent religieusement ses cheveux, parfumés par le souffle de la montagne, pas plus que son front, qui resplendit, en cet instant, comme les étoiles du firmament. Mais, il vaut mieux croire que c’est une étoile elle-même qui est descendue de son orbite, en traversant l’espace, sur ce front majestueux, qu’elle entoure avec sa clarté de diamant, comme d’une auréole. La nuit, écartant du doigt sa tristesse, se revêt de tous ses charmes pour fêter le sommeil de cette incarnation de la pudeur, de cette image parfaite de l’innocence des anges : le bruissement des insectes est moins perceptible. Les branches penchent sur lui leur élévation touffue, afin de le préserver de la rosée, et la brise, faisant résonner les cordes de sa harpe mélodieuse, envoie ses accords joyeux, à travers le silence universel, vers ces paupières baissées, qui croient assister, immobiles, au concert cadencé des mondes suspendus. Il rêve qu’il est heureux ; que sa nature corporelle a changé ; ou que, du moins, il s’est envolé sur un nuage pourpre, vers une autre sphère, habitée par des êtres de même nature que lui. Hélas ! que son illusion se prolonge jusqu’au réveil de l’aurore ! Il rêve que les fleurs dansent autour de lui en rond, comme d’immenses guirlandes folles, et l’imprégnent de leurs parfums suaves, pendant qu’il chante un hymne d’amour, entre les bras d’un être humain d’une beauté magique. Mais, ce n’est qu’une vapeur crépusculaire que ses bras entrelacent ; et, quand il se réveillera, ses bras ne l’entrelaceront plus. Ne te réveille pas, hermaphrodite ; ne te réveille pas encore, je t’en supplie. Pourquoi ne veux-tu pas me croire ? Dors… dors toujours. Que ta poitrine se soulève, en poursuivant l’espoir chimérique du bonheur, je te le permets ; mais, n’ouvre pas tes yeux. Ah ! n’ouvre pas tes yeux ! Je veux te quitter ainsi, pour ne pas être témoin de ton réveil. Peut-être un jour, à l’aide d’un livre volumineux, dans des pages émues, raconterai-je ton histoire, épouvanté de ce qu’elle contient, et des enseignements qui s’en dégagent. Jusqu’ici, je ne l’ai pas pu ; car, chaque fois que je l’ai voulu, d’abondantes larmes tombaient sur le papier, et mes doigts tremblaient, sans que ce fût de vieillesse. Mais, je veux avoir à la fin ce courage. Je suis indigné de n’avoir pas plus de nerfs qu’une femme, et de m’évanouir, comme une petite fille, chaque fois que je réfléchis à ta grande misère. Dors… dors toujours ; mais, n’ouvre pas tes yeux. Ah ! n’ouvre pas tes yeux ! Adieu, hermaphrodite ! Chaque jour, je ne manquerai pas de prier le ciel pour toi (si c’était pour moi, je ne le prierai point). Que la paix soit dans ton sein !
 

CLARI

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#6
Inattendu, mais très bien présenté.

Pour ce qui est de choisir le sexe, il serait plus judicieux de donner un prénom qui va pour ille...
Et laisser le choix à l'enfant, selon qu'il se sente il ou elle.
Ce n'est pas aux "autres" de choisir.

J'espère que dans l'avenir les esprits seront moins étriqués.


Pour régler ce dilemme ou le rose ou le bleu ?
Or en les mélangeant peut naître un joli mauve
Laissez-leur plus de temps il n'y a pas le feu
Mais pourquoi le cacher comme un secret d'alcôve ?



Merci pour cette belle poésie.

Bonne soirée ma belle
 

Pourquoipas

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#8
j'ai pas compris, mais votre poésie est si jolie que je valide,d'un bravo!merci Pourquoipas
Comment ça pas compris? J'ai eu envie d'écrire sur ce sujet grave, il arrive que des enfants naissent ni de sexe masculin ni de sexe féminin.... alors la médecine, moins maintenant décide pour eux et transforme leur corps avec le bistouri puis des hormones à prendre à vie.... mais on peut avoir l'air plus garçon que fille et avoir une sensibilité un ressenti bien plus féminin et finalement le corps choisi par les médecins n'est pas en accord avec soi-même, voilà! merci pour votre lecture j’espère avoir éclairci mon poème.
 
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Pourquoipas

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#9
Inattendu, mais très bien présenté.

Pour ce qui est de choisir le sexe, il serait plus judicieux de donner un prénom qui va pour ille...
Et laisser le choix à l'enfant, selon qu'il se sente il ou elle.
Ce n'est pas aux "autres" de choisir.

J'espère que dans l'avenir les esprits seront moins étriqués.


Pour régler ce dilemme ou le rose ou le bleu ?
Or en les mélangeant peut naître un joli mauve
Laissez-leur plus de temps il n'y a pas le feu
Mais pourquoi le cacher comme un secret d'alcôve ?



Merci pour cette belle poésie.

Bonne soirée ma belle
Oui tu as tout compris ma Clarie ! ça ressemble à un poème disons que c'est une réflexion, j'ai regardé et écouté des témoignages qui m'ont beaucoup touchée, je crois qu'ils sont très peu mais c'est eux qui devraient choisir. je t'embrasse
 
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#12
Joli soir pourquoipas et bienvenue à toi que je n'ai pas oubliée

Ton poème m'a bouleversée . Vraiment. Il m'a renvoyé à mon enfance si sombre si désertique .. ma mère aurait voulu un garçon ... donc à peine née, j'ai été rejetée ... on m'habillait en garçon ... bon je m'arrête là

Auraient-ils voulu me faire opérer ? Pas impossible tant déments ils étaient :cry:

Ceci dit j'ai vraiment apprécié ce poème qui ouvre un débat fructueux. Merci à toi.

Sincèrement

Rose ***
 

CLARI

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#13
Oui tu as tout compris ma Clarie ! cç ressemble à un poème disons que c'est une réflexion, j'ai regardé et écouté des témoignages qui m'ont beaucoup touchée, je crois qu'ils sont très peu mais c'est eux qui devraient choisir. je t'embrasse
Je ne savais pas qu'on opérait d'office les enfants hermaphrodites.
Ce n'est pas plus intelligent que l'excision ! Si c'était une question de vie ou de mort, mais ce n'est qu'une question de "on-dit" de ce qu'on dit être la normalité, le tabou, comme lorsqu'on disait que l'homosexualité était une maladie. Certains le pensent encore !!

Ton reportage vidéo Arté et très intéressant. Merci !

Bonne nuit
Amitiés
 

Pourquoipas

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#14
Je ne savais pas qu'on opérait d'office les enfants hermaphrodites.
Ce n'est pas plus intelligent que l'excision ! Si c'était une question de vie ou de mort, mais ce n'est qu'une question de "on-dit" de ce qu'on dit être la normalité, le tabou, comme lorsqu'on disait que l'homosexualité était une maladie. Certains le pensent encore !!

Ton reportage vidéo Arté et très intéressant. Merci !

Bonne nuit
Amitiés
Oui il est évident que si l'anomalie handicape l'enfant il faut agir mais si ce n'est pas le cas je crois que c'est à l’Intéressé de prendre sa décision, en temps voulu, je t'embrasse ma Clarie.
 

Pourquoipas

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#16
Bonsoir Isa ;)
Un poème sur un sujet Oh combien délicat .....écrit avec bcp de délicatesse!!
Laissons les être EUX ......cela me fait penser à la chanson d'Aznavour

Merci pour cette sensibilité avec laquelle est abordé le sujet! Beau texte


Merci beaucoup, oui en effet c'est un sujet de société même s'ils ne sont pas nombreux ces enfants ils existent alors rien ne sert de vouloir les ignorer et les gommer enfin d'essayer avec des mutilations des stérilisations ce sont avant tout des êtres humains, merci pour votre lecture. (il me
 

Pourquoipas

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#17
Joli soir pourquoipas et bienvenue à toi que je n'ai pas oubliée

Ton poème m'a bouleversée . Vraiment. Il m'a renvoyé à mon enfance si sombre si désertique .. ma mère aurait voulu un garçon ... donc à peine née, j'ai été rejetée ... on m'habillait en garçon ... bon je m'arrête là

Auraient-ils voulu me faire opérer ? Pas impossible tant déments ils étaient :cry:

Ceci dit j'ai vraiment apprécié ce poème qui ouvre un débat fructueux. Merci à toi.

Sincèrement

Rose ***

Merci Rose, j’espère que tu as réussi à t'épanouir malgré ce très mauvais départ dans la vie, lorsque j'ai eu mon fils, dans la salle d'accouchement voisine une maman venait de mettre au monde son 3 garçon elle n'avait pas voulu connaître le sexe avant la naissance, elle l'a rejeté, la sage-femme essayait en vain en lui parlant de la calmer, mais c'état un rejet si brutal que nous à côté sage-femme obstétricien étions bouleversés, je m'en souviens encore.... merci pour ta lecture Rose au plaisir de te lire.
 
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#19
L'homme s'arroge parfois le droit, au nom d'une morale opportuniste, de décider de ce qui est ou non contre nature alors que c'est à la nature de décider.

Une belle plume qui s'exprime sur un sujet profond.

Merci pour ce partage
Belle journée
Pierre
 
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