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Ils sonnent sans soucis ces sensuels sonnets
1
Pour écrire un sonnet qui ne soit pas débile
il vous faut un sujet qui paraisse plaisant
Un jeune romantique ou un vieux malfaisant
Un morceau de papier et une plume habile
Ayez sur les quatrains une aisance mobile
Sans nul empâtement sans style insuffisant
Évitez la lourdeur vous culpabilisant
Bref soyez un sculpteur pétrissant son argile.
Si le début est chaste érotisez la fin
Découvrez les natures et mettez du parfum
Sur une tendre muse esquissez des caresses
Les tercets sont friands d’une câline ardeur
Où l’audace se lie aux sensuelles adresses
Mais n’oubliez jamais de voiler l’impudeur.
2
Pour écrire un sonnet montrant un peu d’audace
Il convient de trouver quelques mots sensuels
Parlant élégamment de ces jeux rituels
Que l’on peut évoquer sans que le style agace
Dès le premier quatrain pensez à la préface
Obtenez un accord qui soit consensuel
Progressez en gardant un rythme graduel
Faites dans la douceur sachez rester tenace
Osez dans les tercets chercher le tendre accord
Rapprochez les césures en un doux corps à corps
Le feu ne prendra bien que si on l’autorise
Ayez cette élégance apte à prendre le temps
Et si vous décelez la moindre gourmandise
dévoilez les douceurs de désirs consentants.
3
Pour écrire un sonnet proche de l’espérance
Ou l’on sent du désir la lente ascension
Il faut mettre en commun la même tension
Et partager l’élan d’une égale assurance
Orner de préambules la complice attirance
Chercher en effleurant la provocation
Qui sache se parer d’une de lente attention
Osant d’oralités l’exquise intempérance.
Solliciter les sens avec la tendre ardeur
Qui fait le corps friand du complice bonheur
En donnant et prenant de subtiles caresses
Puis se laissant aller aux longs baisers gourmands
Goûter de lieux exquis les troublantes ivresses
Avant que de céder aux doux égarements.
4
Pour écrire un sonnet bien loin des réticences
Quand les désirs sont tels qu’on ne peut différer
il faut en rimes riches apprendre à modérer
Les incendies montrant quelques incandescences.
Des ondes réciproques percevant la présence
Les rimeurs sensuels doivent se libérer
Rechercher les accords qu’ils peuvent préférer
Recevoir et donner les joies de l’alliance.
Du sensuel tercet faire la rime satin
Avouer à la rose un imminent destin
Tant l’aube des caresses est une phase exquise
Puis quand sur le chemin se lève un vent gourmand
De la fête des sens reprendre la maitrise
Pour une appartenance dans le commun tourment.
5
Pour parfaire un sonnet qui déjà est en cours
Et dont la fin se fait rarement nonchalante
Il vous faut voyager d’une façon galante
Attentif aux désirs, à leurs moindres détours
Plus le voyage est doux dans le soyeux velours
Plus la capture devient une extase brûlante
Plus l’attente voulue doit être vigilante
Afin que les bonheurs aient même carrefour.
Savoir doser le temps est chose nécessaire
Il est du jeu d’amour un art complémentaire
L’échange bien vécu laisse plaisante trace
De ses intensités on garde souvenir
Le corps n’oublie jamais l’enchantement qui passe
La volupté d’aimer ne peut jamais finir.
6
Pour finir un sonnet quand la fureur s’épuise
Et que de feux nouveaux on sent l’achèvement
La tendresse devient le seul enchantement
Qui d’étreintes communes fait toute pause exquise.
Les corps toujours émus de la douceur acquise
Restent noués encore dans le ravissement
Et le plaisir s’attarde en un embrassement
De nudités vaincues par trop de gourmandise.
Dans l’ombre de la nuit ou le gris du matin
Sur la peau parfumée au toucher de satin
On laisse se finir la charnelle aventure
La force a disparu mais reste le désir
Qui espère déjà quelque vague future
Unissant les envies en un commun plaisir.
1
Pour écrire un sonnet qui ne soit pas débile
il vous faut un sujet qui paraisse plaisant
Un jeune romantique ou un vieux malfaisant
Un morceau de papier et une plume habile
Ayez sur les quatrains une aisance mobile
Sans nul empâtement sans style insuffisant
Évitez la lourdeur vous culpabilisant
Bref soyez un sculpteur pétrissant son argile.
Si le début est chaste érotisez la fin
Découvrez les natures et mettez du parfum
Sur une tendre muse esquissez des caresses
Les tercets sont friands d’une câline ardeur
Où l’audace se lie aux sensuelles adresses
Mais n’oubliez jamais de voiler l’impudeur.
2
Pour écrire un sonnet montrant un peu d’audace
Il convient de trouver quelques mots sensuels
Parlant élégamment de ces jeux rituels
Que l’on peut évoquer sans que le style agace
Dès le premier quatrain pensez à la préface
Obtenez un accord qui soit consensuel
Progressez en gardant un rythme graduel
Faites dans la douceur sachez rester tenace
Osez dans les tercets chercher le tendre accord
Rapprochez les césures en un doux corps à corps
Le feu ne prendra bien que si on l’autorise
Ayez cette élégance apte à prendre le temps
Et si vous décelez la moindre gourmandise
dévoilez les douceurs de désirs consentants.
3
Pour écrire un sonnet proche de l’espérance
Ou l’on sent du désir la lente ascension
Il faut mettre en commun la même tension
Et partager l’élan d’une égale assurance
Orner de préambules la complice attirance
Chercher en effleurant la provocation
Qui sache se parer d’une de lente attention
Osant d’oralités l’exquise intempérance.
Solliciter les sens avec la tendre ardeur
Qui fait le corps friand du complice bonheur
En donnant et prenant de subtiles caresses
Puis se laissant aller aux longs baisers gourmands
Goûter de lieux exquis les troublantes ivresses
Avant que de céder aux doux égarements.
4
Pour écrire un sonnet bien loin des réticences
Quand les désirs sont tels qu’on ne peut différer
il faut en rimes riches apprendre à modérer
Les incendies montrant quelques incandescences.
Des ondes réciproques percevant la présence
Les rimeurs sensuels doivent se libérer
Rechercher les accords qu’ils peuvent préférer
Recevoir et donner les joies de l’alliance.
Du sensuel tercet faire la rime satin
Avouer à la rose un imminent destin
Tant l’aube des caresses est une phase exquise
Puis quand sur le chemin se lève un vent gourmand
De la fête des sens reprendre la maitrise
Pour une appartenance dans le commun tourment.
5
Pour parfaire un sonnet qui déjà est en cours
Et dont la fin se fait rarement nonchalante
Il vous faut voyager d’une façon galante
Attentif aux désirs, à leurs moindres détours
Plus le voyage est doux dans le soyeux velours
Plus la capture devient une extase brûlante
Plus l’attente voulue doit être vigilante
Afin que les bonheurs aient même carrefour.
Savoir doser le temps est chose nécessaire
Il est du jeu d’amour un art complémentaire
L’échange bien vécu laisse plaisante trace
De ses intensités on garde souvenir
Le corps n’oublie jamais l’enchantement qui passe
La volupté d’aimer ne peut jamais finir.
6
Pour finir un sonnet quand la fureur s’épuise
Et que de feux nouveaux on sent l’achèvement
La tendresse devient le seul enchantement
Qui d’étreintes communes fait toute pause exquise.
Les corps toujours émus de la douceur acquise
Restent noués encore dans le ravissement
Et le plaisir s’attarde en un embrassement
De nudités vaincues par trop de gourmandise.
Dans l’ombre de la nuit ou le gris du matin
Sur la peau parfumée au toucher de satin
On laisse se finir la charnelle aventure
La force a disparu mais reste le désir
Qui espère déjà quelque vague future
Unissant les envies en un commun plaisir.