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A l’asile psychiatrique comme j’étais bien
Loin des soucis du monde, dans un écrin
De verdure et de bois qui s’étendait
Tout autour de mes bras et les cachets
Les cachets me calmait, m’apportait joie
Et ma vie sur cette terre n’existait plus
Je mangeais, je dormais, je marchais droit
Loin de mon quotidien pesant et de ma rue
Les contrariétés avaient disparu
C’était un hiatus, des congés de rêves
Quand je partais vers l’institut
Un lâcher prise et une trêve
Une trêve aussi d’avec l’inconnu
Le connu et l’humain de fait
Qui se promenait comme en fête
Dans ce havre de paix perdu
Comme j’était bien à l’hôpital
Ma chambre donnant au ponant
Et les oiseaux tout en chantant
Apaisait mon cœur du mal
Du mal de vous avoir perdu
D’être partis au cœur fatal
D’avoir reproduit et déchu
Comme on est bien à l’hôpital
Personne ne venait me trouver
J’avais interdit les visites
Personne d’ailleurs ne comprenait
Et moi j’allais, gaie comme un pic
Comme un pic que je faisais
Au monde entier dans cet Eden
Croyez le si vous le voulez
Le corps s’incline, baisse la tête
Baisse la tête mon petit homme
Et remet toi des ces angoisses
Revitalise ton corps d’homme
Ici le temps n’est plus, s’efface
Tu en as bien de la chance sais-tu
Protéger comme un nouveau-né
Fait de ces songes bien vécues
Des souvenirs de liberté
Liberté, conquête je t’appelle
À venir en mes jours heureux
J’étais loin le temps d’une quête
Mais je n’ai pas fait mes adieux
Et chaque jour vous savez
Que vous pouvez compter sur moi
La crise au vent fort est passé
Voici venu le temps du roi
Du roi du petit roitelet en liesse
Qui vole et danse sous mon toit
Peu importe qu’on ne m’aime pas
J’ai un château plein de promesses
Et toi, tu ne le connais pas!
Loin des soucis du monde, dans un écrin
De verdure et de bois qui s’étendait
Tout autour de mes bras et les cachets
Les cachets me calmait, m’apportait joie
Et ma vie sur cette terre n’existait plus
Je mangeais, je dormais, je marchais droit
Loin de mon quotidien pesant et de ma rue
Les contrariétés avaient disparu
C’était un hiatus, des congés de rêves
Quand je partais vers l’institut
Un lâcher prise et une trêve
Une trêve aussi d’avec l’inconnu
Le connu et l’humain de fait
Qui se promenait comme en fête
Dans ce havre de paix perdu
Comme j’était bien à l’hôpital
Ma chambre donnant au ponant
Et les oiseaux tout en chantant
Apaisait mon cœur du mal
Du mal de vous avoir perdu
D’être partis au cœur fatal
D’avoir reproduit et déchu
Comme on est bien à l’hôpital
Personne ne venait me trouver
J’avais interdit les visites
Personne d’ailleurs ne comprenait
Et moi j’allais, gaie comme un pic
Comme un pic que je faisais
Au monde entier dans cet Eden
Croyez le si vous le voulez
Le corps s’incline, baisse la tête
Baisse la tête mon petit homme
Et remet toi des ces angoisses
Revitalise ton corps d’homme
Ici le temps n’est plus, s’efface
Tu en as bien de la chance sais-tu
Protéger comme un nouveau-né
Fait de ces songes bien vécues
Des souvenirs de liberté
Liberté, conquête je t’appelle
À venir en mes jours heureux
J’étais loin le temps d’une quête
Mais je n’ai pas fait mes adieux
Et chaque jour vous savez
Que vous pouvez compter sur moi
La crise au vent fort est passé
Voici venu le temps du roi
Du roi du petit roitelet en liesse
Qui vole et danse sous mon toit
Peu importe qu’on ne m’aime pas
J’ai un château plein de promesses
Et toi, tu ne le connais pas!