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Il existe aussi au XVIe siècle le « rondeau redoublé » (ou « rondeau parfait »), pièce de vingt vers, disposés en cinq quatrains avec une reprise subtile des vers du premier quatrain dans les suivants. « Les quatre vers du premier quatrain font l'un après l'autre le dernier vers des autres quatrains; le cinquième de ces quatrains doit être suivi de la répétition du premier mot ou de l'hémistiche du premier vers de l'ouvrage
Qu'il me peine vous laisser choir
Ma belle tendre Madeleine
Vous prisonnière en ce Manoir
Bien loin de tous, charmante reine
De vous savoir le cœur en peine
Comprenant votre désespoir
Loin de Paris et de la Seine
Qu'il me peine vous laisser choir
Je saurai vous rendre l'espoir
Vous défaire de cette chaine
En vous libérant dès ce soir
Ma belle tendre Madeleine
Loin de son courroux de sa haine
Vous traverserez le couloir
Là en courant a perdre haleine
Vous prisonnière en ce Manoir
J'agiterai haut mon mouchoir
Loin de ce triste énergumène
Me rejoindrai près du lavoir
Bien loin de tous,charmante reine
Vous sachant désormais sereine
Ayant accompli mon devoir
Je dois m'en retourner à Gêne
Cela n'est pas sans m'émouvoir
Qu'il me peine
Qu'il me peine vous laisser choir
Ma belle tendre Madeleine
Vous prisonnière en ce Manoir
Bien loin de tous, charmante reine
De vous savoir le cœur en peine
Comprenant votre désespoir
Loin de Paris et de la Seine
Qu'il me peine vous laisser choir
Je saurai vous rendre l'espoir
Vous défaire de cette chaine
En vous libérant dès ce soir
Ma belle tendre Madeleine
Loin de son courroux de sa haine
Vous traverserez le couloir
Là en courant a perdre haleine
Vous prisonnière en ce Manoir
J'agiterai haut mon mouchoir
Loin de ce triste énergumène
Me rejoindrai près du lavoir
Bien loin de tous,charmante reine
Vous sachant désormais sereine
Ayant accompli mon devoir
Je dois m'en retourner à Gêne
Cela n'est pas sans m'émouvoir
Qu'il me peine