- Inscrit
- 25 Septembre 2018
- Messages
- 9
- J'aime
- 15
- Points
- 3
- Localité
- Jemeppe-Sur-Sambre
- Je suis
- Un homme
Hors ligne
Elle était là, dans l’ombre.
Je ne l’avais pas vu, pas de suite.
Avant elle, j'étais mort.
Comment en être conscient quand on ne sait pas ?
Je la cherchais, sans la chercher.
Je l’espérais plutôt. Ou ne l’espérais plus.
Je dormais et je ne savais pas.
Omis mes rêves, mes passions.
Omis, pas oublié. Enfouis dans les ténèbres.
À combien de choses ai-je renoncé ?
Devenir un homme, faire son devoir, survivre.
Tel était ma motivation, si tel en est le nom.
J'étais mort et je ne le savais pas.
Puis comme la petite flamme d une bougie qui scintille
Dans la nuit, mes yeux se sont posés.
Posés sur elle.
Alors, le ciel s'ouvre.
Il a le bleu que j'avais dans la tête.
Sans jamais le discerner parmi les couleurs du monde.
Il a la vivacité que j'avais oubliée.
L'esprit s ouvre.
Pour la première fois, j'ai l'impression de sentir la vie sur ma peau.
Le sang dans mes veines.
D'être vivant.
Son regard plongé dans le mien, et c'est un effluve dans mes veines.
Son rire et c'est le goéland qui s'envole, m'emporte avec lui.
Dans son cri. Le visage balayé par l'embrun.
Mes doigts sur sa peau et c'est la vie qui pénètre en moi.
Le miel et la myrrhe.
Ses mains sur moi, c'est comme un élixir mystérieux.
Elles, qui chauffe mon cœur.
Rafraîchis mes os, morts depuis trop longtemps.
Son parfum est le Manjushiri, l'encens des dieux.
L'enlacer dans mes bras contre moi,
C'est comme serrer la vie entre mes mains.
Douce et fragile, forte et légère.
La métamorphose se fait à son contact.
Je mue. La chenille se transforme.
Ce changement intérieur se voit à l'extérieur.
Qui me connaissait le constate.
Elle est un nouvel horizon.
Le premier. Mon horizon.
Avant ?
Avant j'étais mort et je ne le savais pas.
Et vers ces ténèbres, je me retournerais.
Elle est mon illumination. Elle est la vie. Ma vie.
Celui que j'étais est mort.
Elle a éveillé en moi une chenille.
Qui sait ce qu'elle deviendra. Ce qu'il adviendra de cette chenille.
Mais la vie est entrée en moi, et par elle, la lumière.
Cette vie porte un nom.
Mais je le garderai pour moi.
Je ne l’avais pas vu, pas de suite.
Avant elle, j'étais mort.
Comment en être conscient quand on ne sait pas ?
Je la cherchais, sans la chercher.
Je l’espérais plutôt. Ou ne l’espérais plus.
Je dormais et je ne savais pas.
Omis mes rêves, mes passions.
Omis, pas oublié. Enfouis dans les ténèbres.
À combien de choses ai-je renoncé ?
Devenir un homme, faire son devoir, survivre.
Tel était ma motivation, si tel en est le nom.
J'étais mort et je ne le savais pas.
Puis comme la petite flamme d une bougie qui scintille
Dans la nuit, mes yeux se sont posés.
Posés sur elle.
Alors, le ciel s'ouvre.
Il a le bleu que j'avais dans la tête.
Sans jamais le discerner parmi les couleurs du monde.
Il a la vivacité que j'avais oubliée.
L'esprit s ouvre.
Pour la première fois, j'ai l'impression de sentir la vie sur ma peau.
Le sang dans mes veines.
D'être vivant.
Son regard plongé dans le mien, et c'est un effluve dans mes veines.
Son rire et c'est le goéland qui s'envole, m'emporte avec lui.
Dans son cri. Le visage balayé par l'embrun.
Mes doigts sur sa peau et c'est la vie qui pénètre en moi.
Le miel et la myrrhe.
Ses mains sur moi, c'est comme un élixir mystérieux.
Elles, qui chauffe mon cœur.
Rafraîchis mes os, morts depuis trop longtemps.
Son parfum est le Manjushiri, l'encens des dieux.
L'enlacer dans mes bras contre moi,
C'est comme serrer la vie entre mes mains.
Douce et fragile, forte et légère.
La métamorphose se fait à son contact.
Je mue. La chenille se transforme.
Ce changement intérieur se voit à l'extérieur.
Qui me connaissait le constate.
Elle est un nouvel horizon.
Le premier. Mon horizon.
Avant ?
Avant j'étais mort et je ne le savais pas.
Et vers ces ténèbres, je me retournerais.
Elle est mon illumination. Elle est la vie. Ma vie.
Celui que j'étais est mort.
Elle a éveillé en moi une chenille.
Qui sait ce qu'elle deviendra. Ce qu'il adviendra de cette chenille.
Mais la vie est entrée en moi, et par elle, la lumière.
Cette vie porte un nom.
Mais je le garderai pour moi.