• Forum de Poésie. Postez vos poèmes, vos commentaires...
    Bienvenue à tous les poètes ! Forum de poésie, où tout le monde peut poster ses poèmes, mettre son avis sur les poèmes des autres et participer aux discussions !
Image cliquable Image Cadeau Fête des Mères

Poème La vieille charrue

Moïse Wolff

Modérateur
Membre du personnel
Inscrit
29 Octobre 2018
Messages
8,699
J'aime
15,768
Points
450
Je suis
Un homme
Hors ligne
#21
Nous sommes nombreux à avoir des origines paysannes.
Je suis très touchée par ce lieu abandonné qui garde son âme.
Lieu hanté par le travail et la sueur des hommes et des femmes
La nature a repris ses droits : rosiers, ronces et sauvages lianes...

Magnifique plongée dans le passé.
Merci !
Bonjour chère Clari, votre venue commentée est pour moi une douce musique, merci infiniment.

Amicale pensée
Moïse
 

Moïse Wolff

Modérateur
Membre du personnel
Inscrit
29 Octobre 2018
Messages
8,699
J'aime
15,768
Points
450
Je suis
Un homme
Hors ligne
#22
Merci à toi surtout cher Moïse
J'aimerais tant revenir en arrière ... les âmes étaient charitables et soleilleuses, on faisait sa BA ... les propos échangés étaient si chatoyants ...

Bien à toi

Rose ***
Mais Rose, nous sommes cet hier, rien n'a changé en nous, c'est pour cela qu'il faut l'écrire ici en vers et pour tous, belle journée chère Rose.

Amicale pensée
Moïse
 

Moïse Wolff

Modérateur
Membre du personnel
Inscrit
29 Octobre 2018
Messages
8,699
J'aime
15,768
Points
450
Je suis
Un homme
Hors ligne
#23
j'apprécie ma lecture, ce temps que l'on présenterait aujourd'hui en expositions noir et blanc savait transmettre les savoir-faire. Et savait faire savoir-faire. Sans être réac, ni nostalgique, la vie pouvait être plus saine...
Bonjour Corsaire, merci de votre lecture joliment commentée, une fenêtre ouverte sur un passé pas si lointain finalement, qui d'ailleurs nous fait défaut aujourd'hui, mais j'ai l'impression que beaucoup aimeraient y revenir ne serait-ce que pour cultiver de bons légumes sans pesticides et autres produits chimiques.

Amicales pensées
Moïse
 

o

Maître poète
Inscrit
21 Juillet 2018
Messages
5,326
J'aime
5,666
Points
123
Je suis
Une femme
Hors ligne
#24
Mais Rose, nous sommes cet hier, rien n'a changé en nous, c'est pour cela qu'il faut l'écrire ici en vers et pour tous, belle journée chère Rose.

Amicale pensée
Moïse
Il est vrai, Moïse, que l'hier fait partie de nos bagages : mieux : il nous habite encore.
Pour preuve : c'est " hier" que tu as si bien fait revivre en poésie.
Ta plume est si habile !!
Bonne journée à toi, Moïse " sourire"

Rose ** qui te remercie de tant prêter attention à ses modestes messages . Je suis vraiment touchée .
 

Moïse Wolff

Modérateur
Membre du personnel
Inscrit
29 Octobre 2018
Messages
8,699
J'aime
15,768
Points
450
Je suis
Un homme
Hors ligne
#26
Un temps à l'arrêt que cette belle plume a fait revivre en un moment de pure poésie!
Pardon pour ce retard à vous répondre Millenuits, je vous remercie vivement pour m'avoir lu et pour avoir apprécié mes vers, je suis comblé.

Amicale pensée
Moïse
 
Inscrit
29 Octobre 2018
Messages
1,952
J'aime
3,570
Points
173
Je suis
Une femme
Hors ligne
#27
Voir la pièce jointe 4294



Une vieille charrue occultée par les herbes,
que seul le temps manie et use par l’ennui,
attire le regard, jouant de sa superbe,
penchée dans un sillon, corrodée par la pluie.

En aval un vieux puits, une chaîne et un seau,
ont pour ami le vent, délaissés par la soif.
Plus loin, une forge, une enclume, et un marteau
s’habillent d’une toile, que la tisseuse coiffe.

Les arts régnaient ici. J’entends encore leur chant,
lorsque la bigorne martelée résonnait.
Des roues en bois cerclées d’un acier de ruban,
cognaient sur le chemin recouvert de pavés.

Ne restent sous les chaumes que des âtres éteints,
des vieux clous dans les murs que le regard accroche.
Partout de la poussière que le temps assassin,
jours après semaines recouvre de son approche.

Des rosiers sauvages aux épines pointues
occupent l’espace qui leur fut interdit.
Et le lierre escalade les murs qui étaient nus.
Le village désormais est logé par l’oubli.

Seuls le vent et la pluie sont restés à demeure.
Des volets animés par des mains invisibles
jouent sur leurs gonds rouillés qui grincent et se meurent.
Un peu plus chaque jour, le temps ronge sa cible.

Moïse Wolff
6 Novembre 2015
© texte protégé
Très bel écrit d'un temps qui fut.

Des anciens métiers qui n'existent plus,
des outils laissés à l'abandon
juste pour nous rappeler d'un temps
où l'homme était maître de ces lieux.


Amitiés
 

michel

Grand poète
Inscrit
20 Août 2018
Messages
1,924
J'aime
2,165
Points
123
Je suis
Un homme
Hors ligne
#29
je sais lire et je sais me taire. Chaque silence entre les strophes est attendu.
 
Dernière édition par un modérateur:

Moïse Wolff

Modérateur
Membre du personnel
Inscrit
29 Octobre 2018
Messages
8,699
J'aime
15,768
Points
450
Je suis
Un homme
Hors ligne
#30
Très bel écrit d'un temps qui fut.

Des anciens métiers qui n'existent plus,
des outils laissés à l'abandon
juste pour nous rappeler d'un temps
où l'homme était maître de ces lieux.


Amitiés
C'est vrai ces métiers sont tombés en désuétude, j'ai rencontré le dernier forgeron de mon village qui ferrait les sabots des percherons, beaucoup d'émotions dans ses souvenirs confiés à mes oreilles attentives.

Amicale pensée
 
I

Intimeane

Invité
Hors ligne
#31
Voir la pièce jointe 4294



Une vieille charrue occultée par les herbes,
que seul le temps manie et use par l’ennui,
attire le regard, jouant de sa superbe,
penchée dans un sillon, corrodée par la pluie.

En aval un vieux puits, une chaîne et un seau,
ont pour ami le vent, délaissés par la soif.
Plus loin, une forge, une enclume, et un marteau
s’habillent d’une toile, que la tisseuse coiffe.

Les arts régnaient ici. J’entends encore leur chant,
lorsque la bigorne martelée résonnait.
Des roues en bois cerclées d’un acier de ruban,
cognaient sur le chemin recouvert de pavés.

Ne restent sous les chaumes que des âtres éteints,
des vieux clous dans les murs que le regard accroche.
Partout de la poussière que le temps assassin,
jours après semaines recouvre de son approche.

Des rosiers sauvages aux épines pointues
occupent l’espace qui leur fut interdit.
Et le lierre escalade les murs qui étaient nus.
Le village désormais est logé par l’oubli.

Seuls le vent et la pluie sont restés à demeure.
Des volets animés par des mains invisibles
jouent sur leurs gonds rouillés qui grincent et se meurent.
Un peu plus chaque jour, le temps ronge sa cible.

Moïse Wolff
6 Novembre 2015
© texte protégé
Vos belles descriptions réveillent en moi des images familières lorsqu'enfant je jouais dans le jardin de mes grands parents où çà et là traînaient de vieux outils agraires....
 
Haut