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L’amitié
Je tiens ma grande amie à conter nos fous rires
Pourtant de ton minois, ne sais que ta blondeur
j’imagine à présent nos regards en délires,
Notre amitié nous deux, nous lie en profondeur.
En lettre d’or j’écris, quelques vers de tendresse
Quand le silence émeut, je t’offre tout mon cœur.
Dont le ciel éclairé vient semer la sagesse
Qui souvent malgré l’âge est signe de grandeur.
N'avais-tu pas offert au creux de ton silence ?
L’aveu sans démesure où brillent nos esprits
Pourquoi ne pas vouloir le prix de l’excellence
Lorsque notre âme exalte effaçant le mépris !
Je n’ai pas mesuré le bonheur de connaître
En toi cette personne au visage inconnu,
Peut-on croire en l’étoile et d’un ciel apparaître ?
La douceur éternelle en l’appel ingénu.
Il nous faudra revoir l’essence de nos craintes
Au creux de l’univers apprivoisant les mots
Ainsi, je les dépose au pied de nos étreintes
Il nous faut tout dépeindre au sein de ces échos.
Maria-Dolores
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