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Le jour de ma naissance
Je m’en souvient très bien
Quelle joie de l’innocence
Les caresses de ces mains
La nudité pour seul
Linceul couvre l’éthéré
Le cœur déjà s’esseule
Ô corps abandonné
Me nourrissant d’un miel
Un lait au saint voué
Du sein coule le ciel
Sentiments suppliciés
Je m’agrippe à son ventre
La peur de tomber
Accrocher à son antre
Je ne peut rebrousser
La vie à moi se lance
Il faut se détacher
Chercher la délivrance
Son corps abandonner
Que s’élève de fragrance
Le petit homme blessé
Qu’au charme de l’enfance
Promesse d’altérité
Mais quand viendra l’engeance
De l’adulte aux aguets
Apparaîtrons souffrances
La perte et les regrets
Que sera l’inconscience
Des souvenirs cachés
D’un cœur en pénitence
Destiné à crever.
Je m’en souvient très bien
Quelle joie de l’innocence
Les caresses de ces mains
La nudité pour seul
Linceul couvre l’éthéré
Le cœur déjà s’esseule
Ô corps abandonné
Me nourrissant d’un miel
Un lait au saint voué
Du sein coule le ciel
Sentiments suppliciés
Je m’agrippe à son ventre
La peur de tomber
Accrocher à son antre
Je ne peut rebrousser
La vie à moi se lance
Il faut se détacher
Chercher la délivrance
Son corps abandonner
Que s’élève de fragrance
Le petit homme blessé
Qu’au charme de l’enfance
Promesse d’altérité
Mais quand viendra l’engeance
De l’adulte aux aguets
Apparaîtrons souffrances
La perte et les regrets
Que sera l’inconscience
Des souvenirs cachés
D’un cœur en pénitence
Destiné à crever.