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Sur le chemin des dames qui me mène le soir
J’y retrouve au moulin, la noire et puis l’ivoire
Franchissant le palier de la porte de fer
Je rentre au paradis et quitte mon enfer
Elles sont là accoudés, chamarrées et souriantes
Entre le doux velours et la moiteur des plantes
Chacune me regarde, la robe dans l’ attente
Je les prends par les doigts jusqu’au palier de l’antre
Elles veulent briser la crainte de choisir l’une ou l’autre
Doucement je leur parle de mon désir et voeux
Mais je ne peux choisir, en me trouvant bien gueux
Enfin elles se regardent d’un air compatissant
Calment, me serrent la main, et m’entraînent au grenier
Lentement je m’éprouve de tant de volupté
J’y retrouve au moulin, la noire et puis l’ivoire
Franchissant le palier de la porte de fer
Je rentre au paradis et quitte mon enfer
Elles sont là accoudés, chamarrées et souriantes
Entre le doux velours et la moiteur des plantes
Chacune me regarde, la robe dans l’ attente
Je les prends par les doigts jusqu’au palier de l’antre
Elles veulent briser la crainte de choisir l’une ou l’autre
Doucement je leur parle de mon désir et voeux
Mais je ne peux choisir, en me trouvant bien gueux
Enfin elles se regardent d’un air compatissant
Calment, me serrent la main, et m’entraînent au grenier
Lentement je m’éprouve de tant de volupté