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Hors ligne
Il y a le noir pour dessiner les ombres de l'obscurité
Et le blanc pour écrire les lumières de la beauté
Cette différence parfaite aux nuances maîtrisées
Impose le calme complet et une grande sérénité
Cette mer sonore jouant sur les cordes de la vie
Mélodie sourde que l'on reconnait à la première vague
Qui ne se lasse de faire entendre à chaque fracas son cri
Rouleaux impétueux d'une violence qui nous alpaguent
A chaque lourde retombée de pierres rythmées
La mer accomplit inlassablement et dans le secret
Le grand travail de l'artiste sculpteur derechef
Créer la splendeur d'une barrière en relief
Ses bras de reflux occasionnent l'abrasion perpétuelle
Des falaises taillées le long des côtes qui s'amoncellent
Déposant en offrande le long des plages sablées
La blancheur des ses embruns couleur de craie
Il est des lieux qui contiennent toute la douceur des sens
Parce qu'ils ont toujours été promis au lointain
Mille fois rêvés par l'imaginaire blanc de l'innocence
La lisière reste incertaine à une marée noire, demain
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