Hors ligne
Le temps passé
C’est si loin ce passé nous étions tous les deux
Tendres amoureux fous de nos belles années.
Sur la rive en été de nos pas hasardeux
Nous marchions jusqu’au soir en ces fins de journées.
La cohue au matin faisait fuir le chagrin
Des heures où l’instant troublait nos destinées,
Je mettais dans mon cœur nos mots dans un écrin.
Il est bien loin le temps de notre insouciance
Qui pouvait laisser croire une belle alliance.
Je garde en souvenir ce parfum qui m’étreint.
Maria-Dolores
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