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« L’égalité est un hochet dont on amuse les peuples. »
Je n’ai pas l’intention d’être conférencier
Mais j’entends trop parler de sainte égalité
Pour ne pas faire tourner un peu mon poivrier
Sur cette denrée rare et son absurdité.
Les hommes naissent inégaux la nature le veut
La race, la couleur sont des faits de la terre
Si l’un, au plus grand froid, saura résister mieux
L’autre au soleil brûlant jamais ne désespère.
L’inégalité donc est la chose commune
Mais dans les différences il faut savoir choisir
Être l’autre d’un autre est la bonne fortune
Car la monotonie ennuierait à mourir.
Cependant, en pesant avec intelligence
L’autre n’est pas meilleur n’est pas pire non plus
Il est savoir nouveau de par sa différence
Il élargit mon monde et m’ouvre l’inconnu.
Les hommes égaux en droit ? Mensonge politique !
Car selon les pays déjà les droits diffèrent
On montre à bien des peuples cette chose utopique
Et quand les puissants jouent les pauvres s’exaspèrent.
"Selon que vous serez puissant ou misérable"
Nous a dit La Fontaine anticipant le monde
Vous ne dinerez pas tous à la même table
L’égalité varie en notre boule ronde.
Un homme seul serait mauvaise compagnie
Nous à dit Valéry craignant la solitude
Mais l’enfer c’est les autres et Sartre dans la vie
Ne lie pas l’existence à une multitude.
Certes il faut bien des droits mais déjà les latins
Disaient que toute loi qui n’est universelle
Scinde en catégories la masse des humains
Et ne fait qu’aggraver la faille naturelle.
Mais il y a danger quand la loi prolifère
Elle complique tant qu’on ne la comprend plus
Qu’à bien l’interpréter le monde désespère
La justice se meurt d’arrêtés superflus.
Le poète toujours sait rester raisonnable
Et sans égaliser de force les natures
Il se fait pamphlétaire et de sa rime aimable
Il donne à tous vivants d’identiques statures
Il aime ceux qui l’aiment et sans indifférence
Il voit le genre humain en source de savoir
Que serait le bonheur que serait l’existence
Si l’empathie n’était le tout premier devoir.
Je n’ai pas l’intention d’être conférencier
Mais j’entends trop parler de sainte égalité
Pour ne pas faire tourner un peu mon poivrier
Sur cette denrée rare et son absurdité.
Les hommes naissent inégaux la nature le veut
La race, la couleur sont des faits de la terre
Si l’un, au plus grand froid, saura résister mieux
L’autre au soleil brûlant jamais ne désespère.
L’inégalité donc est la chose commune
Mais dans les différences il faut savoir choisir
Être l’autre d’un autre est la bonne fortune
Car la monotonie ennuierait à mourir.
Cependant, en pesant avec intelligence
L’autre n’est pas meilleur n’est pas pire non plus
Il est savoir nouveau de par sa différence
Il élargit mon monde et m’ouvre l’inconnu.
Les hommes égaux en droit ? Mensonge politique !
Car selon les pays déjà les droits diffèrent
On montre à bien des peuples cette chose utopique
Et quand les puissants jouent les pauvres s’exaspèrent.
"Selon que vous serez puissant ou misérable"
Nous a dit La Fontaine anticipant le monde
Vous ne dinerez pas tous à la même table
L’égalité varie en notre boule ronde.
Un homme seul serait mauvaise compagnie
Nous à dit Valéry craignant la solitude
Mais l’enfer c’est les autres et Sartre dans la vie
Ne lie pas l’existence à une multitude.
Certes il faut bien des droits mais déjà les latins
Disaient que toute loi qui n’est universelle
Scinde en catégories la masse des humains
Et ne fait qu’aggraver la faille naturelle.
Mais il y a danger quand la loi prolifère
Elle complique tant qu’on ne la comprend plus
Qu’à bien l’interpréter le monde désespère
La justice se meurt d’arrêtés superflus.
Le poète toujours sait rester raisonnable
Et sans égaliser de force les natures
Il se fait pamphlétaire et de sa rime aimable
Il donne à tous vivants d’identiques statures
Il aime ceux qui l’aiment et sans indifférence
Il voit le genre humain en source de savoir
Que serait le bonheur que serait l’existence
Si l’empathie n’était le tout premier devoir.