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Poème Les fous

hely

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#1
Les fous
Pavillon A – « Esquirol »
Royaume de la folie, tenir tête basse,
Ce ne sont pas vous, ce n’est pas moi
Nous ne sommes pas eux, ou si peu….
La salle est vaste, quelques cris heurtent les murs.
Puis des femmes.
Elles sont toutes là, dispersées à leur gré, à leur insu.
Grasses, à peine revêtues de tissus gênants,
Ignorantes même pas, absentes non plus,
Elles ne savent qu’avaler, gestuelle du manger,
Laper une trouble sauce qui se fige.
Le temps supposé est celui des médecines.
Je les vois, les entends toutes ensembles
Dans l’isolement de leur cerveau malade.
Se jettent sur moi sans me toucher
En cris, ruminements, agitations ou endormissements.
L’agression est latente, le coup facile
Sans référence, geste nécessaire
Etincelle échappée d’un sourire niais.
Et…. ces lèvres renversées, ces bouches asséchées
Ces grimaces de gargouille dégoulinantes
Ces yeux absents, ces voix beuglantes, pleurantes,
Ces hurlements stridents.
Ces mains qui agrippent, s’agrippent, déchirent,
Se tordent, tordent.
Ces doigts qui étouffent, emprisonnent.
Ces crachats, ces morsures, ces béliers en puissance
Ces rires déments, ces mots incohérents, inaudibles,
Ces tics, ces sursauts, ces trépignements,
Ces balancements, ces allers et venues
Ces corps ramassés, à genoux, recroquevillés,
Et il y a leurs visages, béats, béants, bavant,
Pas beaux à voir.
Les fous sont spectacle indécent.
On ne les embrasse pas, on ne les caresse pas.
Ils ne le veulent pas.
Ni humain, ni animal, défaillance de chromosomes
Chromosomes de certains….
Qui vont bien……
Comme nous.
Erasme donnait aux fous défauts somme toute supportables
Flatterie, paresse, plaisir, étourderie, sommeil profond
Pour mère une déesse, fille de la richesse et de la jeunesse.
Rois et Papes les trouvaient distrayants tant qu’ils étaient savants
Loufoques mais sans grand dérangement.

Ceux du Pavillon A, on ne les voyait pas…..

PS : Ne pas placer ce texte en 2018....... quoique?????
 

CLARI

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#2
OUF ! (y)
C'est un sujet rarement abordé : la folie, les fous dans un asile.

Belle observation dans le détail.
Il faut bien des personnes larges d'esprit et dévouées pour les soigner, les supporter, leur apporter un minimum d'humanité.
Le fou du Roi n'était pas si fou que çà..
Je me contente de mon petit grain de folie en espérant qu'il ne grossisse pas trop :)

Merci pour ce partage.
Belle journée
 
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#3
Triste description d'un état de faits vécus par tant de malades.
Beaucoup de vérités que beaucoup ignorent parce qu'ils n'ont jamais visité ce genre pavillon.
Merci pour eux d'avoir mis le point sur leurs maux
 
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#4
dans une ambiance étouffante, on lit ce texte ,,ce sont des pauvres créatures dans un autre état qui nous font peur, ou répugnent mais ce n'est pas de leur faute ,,c est la vie qui touche sans prévenir ,,j espère bien avoir compris votre texte mais c est comme cela que je le ressens ,,
Je m'éloigne de ce pavillon car c'est angoissant mais les pauvres ,livrés á eux mêmes ,,il y a des gens qualifiés pour les comprendre et les aider ,,merci les gens des cliniques ,,
merci
En effet,c'est presque tout le monde qui fuit ce pavillon,que soit par crainte ou par sentiment de pitié parce qu'ils ne supportent pas les voir dans cet état,il y a même des proches qui n'aiment pas rendre visite à leur malade admis dans ce genre d'établissement.
 
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#5
J'ai vu le pavillon des personnes âgées avec la démence et je leur ai souri,parlé et ils me regardaient et je pleurais de voir maman avec eux ,,
J'ai eu l'occasion de rendre visite à un parent malade qui a été admis dans un établissement mais à chacune de mes visite,j'éprouvais une grande tristesse et je sors avec le cœur serré
 
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#6
Je pense que Hely ne serait pas contre qu'on partage nos ressentis et nos avis sur le thème et que beaucoup auront surement l'occasion pour connaitre un peu le monde de ces malades.
Sincèrement!je suis très touché Pois de Senteur et je t'en remercie de ce partage en commentaire.
Merci Hely de nous avoir donné l'occasion de discuter le thème.
 
Dernière édition:
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#7
Dans cet univers froid, il y a la folie, qu'on écoute et qui bouleverse, peuplé de gens de tous âges, qui errent dans les couloirs, ou se mêle, cris, odeurs, et parfois une lueur de joie au milieu d'un sourire..
Un univers que j'ai côtoyé lors d'un stage, qui m'a affecté, tant de souffrance, qui glace le sang...!

Merci Hely pour ce regard poignant dans un monde aussi douloureux .

Marie-line Chartreuse.
 
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#8
Un texte dûr assurément, mais pas plus que cette réalité insupportable à laquelle il m'a été donné d'assister. Passé un premier sentiment de peur et de recul, certains se révèlent attachants, différents mais humains.

Merci pour ce partage qui ne passe pas inaperçu
Pierre
 

hely

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#9
Dans cet univers froid, il y a la folie, qu'on écoute et qui bouleverse, peuplé de gens de tous âges, qui errent dans les couloirs, ou se mêle, cris, odeurs, et parfois une lueur de joie au milieu d'un sourire..
Un univers que j'ai côtoyé lors d'un stage, qui m'a affecté, tant de souffrance, qui glace le sang...!

Merci Hely pour ce regard poignant dans un monde aussi douloureux .

Marie-line Chartreuse.
J'ai aussi fait des études en milieu psychiatrique et je dois dire que malgré presque 40 ans de recul, je pense encore aux moments de grands désarroi que j'avais. Je précise que c'était dans un service réservé aux oligophrènes. (personnes souffrant d'arriération mentale profonde). C'est différent des sénilités diverses dues à l'âge.
Merci pour votre lecture et votre commentaire.
Hely
 

hely

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#10
OUF ! (y)
C'est un sujet rarement abordé : la folie, les fous dans un asile.

Belle observation dans le détail.
Il faut bien des personnes larges d'esprit et dévouées pour les soigner, les supporter, leur apporter un minimum d'humanité.
Le fou du Roi n'était pas si fou que çà..
Je me contente de mon petit grain de folie en espérant qu'il ne grossisse pas trop :)

Merci pour ce partage.
Belle journée
Heureusement nous avons tous notre grain de folie ...... mais nous le maîtrisons .... en principe
Bonne soirée
Hely
Triste description d'un état de faits vécus par tant de malades.
Beaucoup de vérités que beaucoup ignorent parce qu'ils n'ont jamais visité ce genre pavillon.
Merci pour eux d'avoir mis le point sur leurs maux

Merci. Tant d'oubliés dans la société .... et dire que nous cherchons quelquefois bien loin......
Hely
 

hely

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#11
dans une ambiance étouffante, on lit ce texte ,,ce sont des pauvres créatures dans un autre état qui nous font peur, ou répugnent mais ce n'est pas de leur faute ,,c est la vie qui touche sans prévenir ,,j espère bien avoir compris votre texte mais c est comme cela que je le ressens ,,
Je m'éloigne de ce pavillon car c'est angoissant mais les pauvres ,livrés á eux mêmes ,,il y a des gens qualifiés pour les comprendre et les aider ,,merci les gens des cliniques ,,
merci
Penser à eux de temps en temps..... mais malheureusement cela ne leur apportera rien!
Que de questions entraînent ces souffrances ...... inutiles???
Paradoxe!
Bonne soirée
Hely
 

michel

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#12
Les fous
Pavillon A – « Esquirol »
Royaume de la folie, tenir tête basse,
Ce ne sont pas vous, ce n’est pas moi
Nous ne sommes pas eux, ou si peu….
La salle est vaste, quelques cris heurtent les murs.
Puis des femmes.
Elles sont toutes là, dispersées à leur gré, à leur insu.
Grasses, à peine revêtues de tissus gênants,
Ignorantes même pas, absentes non plus,
Elles ne savent qu’avaler, gestuelle du manger,
Laper une trouble sauce qui se fige.
Le temps supposé est celui des médecines.
Je les vois, les entends toutes ensembles
Dans l’isolement de leur cerveau malade.
Se jettent sur moi sans me toucher
En cris, ruminements, agitations ou endormissements.
L’agression est latente, le coup facile
Sans référence, geste nécessaire
Etincelle échappée d’un sourire niais.
Et…. ces lèvres renversées, ces bouches asséchées
Ces grimaces de gargouille dégoulinantes
Ces yeux absents, ces voix beuglantes, pleurantes,
Ces hurlements stridents.
Ces mains qui agrippent, s’agrippent, déchirent,
Se tordent, tordent.
Ces doigts qui étouffent, emprisonnent.
Ces crachats, ces morsures, ces béliers en puissance
Ces rires déments, ces mots incohérents, inaudibles,
Ces tics, ces sursauts, ces trépignements,
Ces balancements, ces allers et venues
Ces corps ramassés, à genoux, recroquevillés,
Et il y a leurs visages, béats, béants, bavant,
Pas beaux à voir.
Les fous sont spectacle indécent.
On ne les embrasse pas, on ne les caresse pas.
Ils ne le veulent pas.
Ni humain, ni animal, défaillance de chromosomes
Chromosomes de certains….
Qui vont bien……
Comme nous.
Erasme donnait aux fous défauts somme toute supportables
Flatterie, paresse, plaisir, étourderie, sommeil profond
Pour mère une déesse, fille de la richesse et de la jeunesse.
Rois et Papes les trouvaient distrayants tant qu’ils étaient savants
Loufoques mais sans grand dérangement.

Ceux du Pavillon A, on ne les voyait pas…..

PS : Ne pas placer ce texte en 2018....... quoique?????
j'ai aimé cette lecture sortit des tripes mais quel violence envers ces pauvres fous, que de mots ragoutants ne les mettant pas en valeur. Votre texte m'a aussi rendu triste car je ne perçois pas l'institution ainsi, pour l'avoir fréquenté dans et en dehors du travail.

cependant ca reste un super écrit.

belle soirée

michel
 

hely

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#13
En effet,c'est presque tout le monde qui fuit ce pavillon,que soit par crainte ou par sentiment de pitié parce qu'ils ne supportent pas les voir dans cet état,il y a même des proches qui n'aiment pas rendre visite à leur malade admis dans ce genre d'établissement.
Il faut aussi faire la balance : que leur apporte une présence familiale? Et quelle destruction pour ceux qui les visitent?
J'ai eu l'expérience de donner (souvent de la nourriture, c'est ce à quoi ils sont le plus sensibles) et recevoir une énorme gifle en retour qui m'avait scotchée au mur d'en face.... La prudence est de mise, ces gens sont souvent très forts physiquement.
Bonne soirée
Hely
 

hely

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#14
J'ai vu le pavillon des personnes âgées avec les signes de démence et je leur ai souri,parlé et ils me regardaient et je pleurais de voir maman avec eux ,,car elle commencait á ne plus être là ...et le soir je ne dormais plus de la savoir lá bas seule

Voir mon commentaire plus haut, les démences n'ont rien à voir avec les tares psychiques profondes de naissance.
Bonne soirée
Hely
 

hely

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#15
Je pense que Hely ne serait pas contre qu'on partage nos ressentis et nos avis sur le thème et que beaucoup auront surement l'occasion pour connaitre un peu le monde de ces malades.
Sincèrement!je suis très touché Pois de Senteur et je t'en remercie de ce partage en commentaire.
Merci Hely de nous avoir donné l'occasion de discuter le thème.

Vos commentaires et dialogues épistolaires sont les bienvenus
 

hely

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#17
j'ai aimé cette lecture sortit des tripes mais quel violence envers ces pauvres fous, que de mots ragoutants ne les mettant pas en valeur. Votre texte m'a aussi rendu triste car je ne perçois pas l'institution ainsi, pour l'avoir fréquenté dans et en dehors du travail.

cependant ca reste un super écrit.

belle soirée

michel

J'ai bien dit que ce sont des faits que j'ai connu il y a 40ans. Je pense et espère que ce n'est plus pareil. Mais il faut aussi différencier les maladies psychiques les unes des autres. Et dans les cas de dangerosité, d'état chronique et de débilité profonde, avec des personnes qui ne savent pas manger, qui ne savent pas aller aux toilettes, dont le langage est le hurlement, malgré l'attention et le dévouement bien des choses échappent....surtout quand le personnel est insuffisant.
Mais j'espère que cela c'est amélioré depuis.
Je peux vous dire par exemple que la nourriture était de qualité inférieure à celle servie dans les autres services.... un exemple entre d'autres.
J'ai stoppé ce travail, après avoir été plusieurs fois agressée. D'ailleurs à cette époque nous recevions une prime de "métier dangereux".

Je n'attaque pas l'institution, je parle seulement des patients pour lesquels nous ne pouvons pas faire grand chose sinon les protéger d'eux mêmes.
Merci pour votre commentaire
Hely
 

michel

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#18
J'ai bien dit que ce sont des faits que j'ai connu il y a 40ans. Je pense et espère que ce n'est plus pareil. Mais il faut aussi différencier les maladies psychiques les unes des autres. Et dans les cas de dangerosité, d'état chronique et de débilité profonde, avec des personnes qui ne savent pas manger, qui ne savent pas aller aux toilettes, dont le langage est le hurlement, malgré l'attention et le dévouement bien des choses échappent....surtout quand le personnel est insuffisant.
Mais j'espère que cela c'est amélioré depuis.
Je peux vous dire par exemple que la nourriture était de qualité inférieure à celle servie dans les autres services.... un exemple entre d'autres.
J'ai stoppé ce travail, après avoir été plusieurs fois agressée. D'ailleurs à cette époque nous recevions une prime de "métier dangereux".

Je n'attaque pas l'institution, je parle seulement des patients pour lesquels nous ne pouvons pas faire grand chose sinon les protéger d'eux mêmes.
Merci pour votre commentaire
Hely
je comprends votre propos ainsi qu'une certaine douleur. merci pour votre réponse
 
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#19
Les fous
Pavillon A – « Esquirol »
Royaume de la folie, tenir tête basse,
Ce ne sont pas vous, ce n’est pas moi
Nous ne sommes pas eux, ou si peu….
La salle est vaste, quelques cris heurtent les murs.
Puis des femmes.
Elles sont toutes là, dispersées à leur gré, à leur insu.
Grasses, à peine revêtues de tissus gênants,
Ignorantes même pas, absentes non plus,
Elles ne savent qu’avaler, gestuelle du manger,
Laper une trouble sauce qui se fige.
Le temps supposé est celui des médecines.
Je les vois, les entends toutes ensembles
Dans l’isolement de leur cerveau malade.
Se jettent sur moi sans me toucher
En cris, ruminements, agitations ou endormissements.
L’agression est latente, le coup facile
Sans référence, geste nécessaire
Etincelle échappée d’un sourire niais.
Et…. ces lèvres renversées, ces bouches asséchées
Ces grimaces de gargouille dégoulinantes
Ces yeux absents, ces voix beuglantes, pleurantes,
Ces hurlements stridents.
Ces mains qui agrippent, s’agrippent, déchirent,
Se tordent, tordent.
Ces doigts qui étouffent, emprisonnent.
Ces crachats, ces morsures, ces béliers en puissance
Ces rires déments, ces mots incohérents, inaudibles,
Ces tics, ces sursauts, ces trépignements,
Ces balancements, ces allers et venues
Ces corps ramassés, à genoux, recroquevillés,
Et il y a leurs visages, béats, béants, bavant,
Pas beaux à voir.
Les fous sont spectacle indécent.
On ne les embrasse pas, on ne les caresse pas.
Ils ne le veulent pas.
Ni humain, ni animal, défaillance de chromosomes
Chromosomes de certains….
Qui vont bien……
Comme nous.
Erasme donnait aux fous défauts somme toute supportables
Flatterie, paresse, plaisir, étourderie, sommeil profond
Pour mère une déesse, fille de la richesse et de la jeunesse.
Rois et Papes les trouvaient distrayants tant qu’ils étaient savants
Loufoques mais sans grand dérangement.

Ceux du Pavillon A, on ne les voyait pas…..

PS : Ne pas placer ce texte en 2018....... quoique?????
Glaçant ce pavillon !


Un récit qui prend aux tripes et qu'on ne peut rester insensible.

Ouille ! une sacrée dose de courage !

Bonne soirée
 

hely

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#20
je trouve que le mot fou est péjoratif ,,,,, aliénés auraient été plus doux

J'ai fait exprès, je ne pouvais pas commencer un texte aussi dur et froid que par le mot "fous". Voir définition du dico.

Mais lisez derrière les mots (si je puis me permettre) et vous verrez de l'empathie.... et des interrogations..... toujours des interrogations.....

Merci Hely
 

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