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Les mots sont l’explosion du monde
La naissance d’un volcan fécond
Qui de longues infinies secondes
Sèment des labios moribonds
Ils sont désordres et bontés
Tombent trépas, des traits passés
Ce sont des sons, des bombes
Qui durent un grondement, une pénombre
Ce sont les sentiments du sang qui ment
Assommants comme des psaumes
Ils font du jeune con un agaçant
Et du vieux sage un drôle de môme
Les mots sentent le camphre et le rance
Le foutre et l’argent qu’on dépense
Qui te cisaille le crane comme un idiot
Quand nous dansons sous ses p’tits ronds
Les mots sont des lettres en pendant
Bien avant que le temps ne s’arrête
Des coups de ciseaux si tranchant
Qu’ils s’envoleront par la fenêtre
La naissance d’un volcan fécond
Qui de longues infinies secondes
Sèment des labios moribonds
Ils sont désordres et bontés
Tombent trépas, des traits passés
Ce sont des sons, des bombes
Qui durent un grondement, une pénombre
Ce sont les sentiments du sang qui ment
Assommants comme des psaumes
Ils font du jeune con un agaçant
Et du vieux sage un drôle de môme
Les mots sentent le camphre et le rance
Le foutre et l’argent qu’on dépense
Qui te cisaille le crane comme un idiot
Quand nous dansons sous ses p’tits ronds
Les mots sont des lettres en pendant
Bien avant que le temps ne s’arrête
Des coups de ciseaux si tranchant
Qu’ils s’envoleront par la fenêtre
